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Un an est demi est passé.

Javier sait à présent marcher mais également courir je devrais dire. Les filles m'ont acheté une voiture pour Javier et moi grâce à la vente du cabriolet. Je vais pas tarder à déménager seule avec Javier, il est temps pour moi de m'occuper de lui pleinement.

- Dire que son papa ne lui a laissé que 15 mille dollars ! Pffff vraiment un radin ce type ! S'énerve Manël.

- Oh c'est pas grave, je vais essayer de trouver un travail, je veux que mon fils grandissent dans un environnement sain.

Manël s'amuse avec le petit tandis qu'Erza est parti travailler. Je regarde par la fenêtre avec nostalgie. Une année est passé si rapidement ! J'avais oublié tout ce qu'on a pu faire, dire, on a tous mûri, la mort d'Alessandro nous a bien mit une gifle dans la figure.

Avorter pour moi c'était de choisir la facilité, et jamais je ne me serait permise cela, lorsque je vois des femmes stériles dans le monde, je me dit que j'ai eût de la chance de l'avoir mon petit Javier. Et jamais une seconde je n'ai pensé à commettre cette ignominie.

J'étais en train de nourrir Javier sur sa chaise haute, lorsque soudainement Manël constate à quel point j'ai l'air triste.

- T'en fait une de ces têtes toi. Ça va ?

- Oui, ça va.

- Tu penses toujours à Travis, hein c'est ça ?

J'hoche la tête en faisant une moue attristé. Je prend Javier sur moi, il venait de finir de manger.

- Tu sait quoi, on va en boîte de nuit pour oublier ce débile qui ne te mérite pas !

Je lui sourit. C'était les propos qu'elle m'a dit lorsque nous habitions encore dans le loft et que je voulais oublier Spencer.

- Non, je suis maman maintenant. C'est finis pour moi tout ça.

- Hm.... alors on va se faire les ongles ?

- Chez Gloria ? T'as encore envie de la voir celle là ?

- Non....Jamais pas elle.

- Tu sait quoi. Je vais prendre la voiture et je vais me promener un peu à la plage avec Javier, tu vient ?

- Évidemment que je viens ! Avec cette chaleur en plus !

- On fait des sandwichs et on part dans l'après-midi, ça te va comme ça ?

- Ouais, de ouf ! On demande à Erza de nous joindre là-bas au pire.

Nous nous sommes préparé et j'ai conduit jusqu'à la plage. Mes deux bébés en l'occurrence Manël et Javier s'étaient endormi pendant que je conduisait.

En arrivant, leurs yeux s'illuminèrent en voyant la plage.

C'était la première fois que Javier allait toucher la plage avec ses petits pieds. Ça doit lui sembler bizarre.

On s'est posé sur le sable et on a mit notre petit pique-nique. Le soleil allait bientôt se coucher. Mais les lueurs étaient toujours présente.

- Tu penses que je devrais lui mettre un gilet ? Il commence à faire frisquet un peu non ?

Manël roulé des yeux.

- Il fait 150° tu exagères !

- Ne t'éloignes pas trop mon poussin !

Je préparais les sandwichs avec Manël, lorsque Javier s'éloignait un peu trop de nous. En plus il sait courir maintenant. Il a décidé de me faire voir de toutes les couleurs aujourd'hui.

L'amour meurt, l'argent resteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant