One day i'll be happy (L'histoire de ma vie ver.2)

Chapitre 1 : Arrivé à Konoha High

Des cheveux toujours aussi blond, et toujours aussi indisciplinés. Des yeux toujours aussi bleus sans énergie. Et surtout, ses petites cicatrices. Six cicatrices séparées par groupe de trois. Ces petites cicatrices plutôt fines encadrent mon nez et me donne un air de chat de gouttière...il faut être honnête avec soi-même. Tous les matins j'observe attentivement ces cicatrices, elles me rappellent sans cesse que l'être humain est un être mauvais quand il veut.

Pendant que je m'observe dans le miroir, j'entends la voix grave de mon tuteur dans le salon me quémandant de « me manier le cul avant d'arriver en retard à l'école ». Je soupire longuement, noue ma cravate qui fait partie de mon uniforme de lycéen et récupère mon sac-à-dos qui traine à l'entrer de ma chambre. En ouvrant la porte de ma chambre, je me rends compte que je n'ai pas dis au revoir à mes parents. Je retourne donc près de mon lit, où une photo d'un couple est posée sur ma table de nuit. Je prends entre mes mains le cadre photo, et je sens apparaitre un sourire sur mes lèvres. Dès que je regarde la photo de mes parents, ça me donne le courage d'affronter mes journées. Je dépose le cadre sur la table de nuit, et me hâte jusqu'au salon.

Mon tuteur, avec ses cheveux blancs apparent est assis dans le canapé et sirote un café dans une tasse en forme de grenouille. Jiraya tourne son regard vers moi, et dépose sa tasse sur la table basse du salon.

- Ca fait plus de dix minutes que je t'appel ! S'exclame-t-il en se tapant les cuisses.

- Je sais, mon réveil n'a pas sonné, et le temps de me préparer...

Jiraya soupire longuement, et semble chercher quelque chose dans la poche de son pantalon. Il sort finalement quelque billet qu'il me tend. Je le récupère ne comprenant pas vraiment la raison de se don.

- C'est pour ton déjeuné, me dit-il simplement.

- Tu ne m'a pas fais un bentô mignon ? Avec un « courage » écrit au ketchup ?

- Tu crois vraiment que j'ai le temps de faire tout ça gamin ? J'ai à peine le temps de terminer mon livre !

- Je plaisantais l'ermite...

- Aller, dépêche-toi. Je n'ai pas envie d'être appelé par ton école dès le premier jour parce que tu es arrivé en retard, dit-il en récupérant sa tasse de café qu'il avait laissé sur la table basse durant notre courte discussion.

- T'inquiète, je n'ai pas envie de me faire remarquer dès le premier jour.

- Ca me fait plaisir d'entendre ça. Et pendant que j'y pense, rentre bien tard ce soir.

- Tu veux plutôt dire « ne rentre pas trop tard », non ?

- Non non. Mon éditrice doit passer à la maison, et il faut que j'arrive à l'amadouer à propos du délai qu'on m'a donné.

- Je croyais que tu avais terminé ton livre.

- C'était le cas, mais je n'étais pas satisfait de la fin, alors j'aurai besoin de temps pour trouver une fin qui me plait enfin.

- Oh...Mais qu'est-ce que je vais faire en attendant? Un lycéen qui traine dans les rues c'est plutôt mal vue.

- Si tu restes discret ça ira.

Je mets mon sac sur mon dos, et sors de la maison. En regardant l'heure sur ma montre je me rends compte que je vais vraiment finir en retard si je ne me dépêche pas. Je commence  une course effréné jusqu'au lycée. Sur le chemin, j'entends une jeune fille demander de l'aide. Je m'arrête vivement, en cherchant d'où venait cette demande. En regardant attentivement, je remarque trois jeunes hommes dans une ruelle. Deux d'entre eux possèdent entre leurs mains des barres de fers. J'aperçois une petite brune, portant un uniforme que j'ai du mal à réellement voir de là où je suis. Je remarque également que tout le monde passe devant la ruelle où se trouve la pauvre jeune fille, et personne semblent s'intéresser aux cries de détresse de la brune. Plutôt indigné, je me décide à l'aider. Je ne peux me résigner à laisser une personne se faire agresser. En m'approchant du trio, je comprends rapidement qu'ils veulent juste la raquetter. Mais même ça, je ne le supporte pas.