Chapitre 2

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Pdv Leo :

7H 30. Je me suis réveillé dans le salon. Je m'étais endormis sur le canapé avec les lumières allumées. Ça ne m'a pas étonné. Je me lève et but dans des cannettes de bières appartenant à mon père. J'ai levé la tête espérant ne pas avoir fais trop de bruit. Je les ramasse et traverse mon salon pour aller dans ma chambre. J'allume tout de suite la lumière. Ma peur du noir s'intensifit de jour en jour. Ça en devient ridicule et surtout très gamin. Mais j'y peux rien, ça me terrifit.

Je prend mes affaires et va à la douche. Je dois y rester sûrement 10 minutes et resors propre comme un sous neuf. 7H58. Je m'étais habillé avec un grand sweat et un jean. Mes cheveux brun en bataille m'allaient bien.
Je suis retourné dans le salon en essayant de faire le moin de bruis possible pour ne pas réveiller mes parents qui dorment. Ils n'y a que ma mère qui travaille, mais aujourd'hui, c'est son jour de congé. Elle en a besoin.. Elle tombe presque de fatigue. Ma mère et infirmière de nuit, et parfois elle travaille le jour, elle fait des heures supplémentaires pour avoir un peux plus d'argents. Ça "équilibre" un peux les choses. Vue que mon père ne travaille pas. Un vrai loser ce type. Pauvre maman. Quand j'aurais l'âge, je prendrais un petit boulot à coter pour aider maman.

8H07. Je me dépêche de faire mon sac et sors de chez moi. Je prend mon skat resté devant la porte et m'enfuis comme un voleur pour aller au lycée. Ou comme j'aime bien l'apeller "les abysses".

*

J'arrive devant les grandes portes du lycée et entre, je marche jusqu'à arriver à mon casier. J'y pose mon skat, puis me retourne et me dirige vers mon groupe de pote. Mais je heurte quelqu'un, ce quelqu'un c'est Gaël. Le gars trop cool de ma classe.
Le petit prince comme on l'apelle tous. Populaire. Riche. Intéressant.
Le mec parfait. Ou plutôt le parfait clisher. À coter, j'étais le miserable. C'etais comme ça que certains m'appelaient. Chouette surnom... Vraiment.
Je m'excuse et continue mon chemin.

La sonnerie retentit et je dis au revoir à mes potes le temps de quelques heures.
Merde. Le français. La seule matière où je suis à coter de Gaël. C'est pas que je l'aime pas. Il m'a rien fait. C'est juste que je le trouve trop parfait. À croire qu'il n'a aucuns défauts c'est perturbant. J'arrive devant la classe, et le vois. Quand on parle du loup. Puis le prof derrière moi fait son apparition et on entre tous en classe.

*

Pdv Gaël :

Leo et moi, nous nous somme regardés de longues secondes, elles m'ont parues infinies.

Puis le prof prit la parole.

- Une personne du groupe va piocher dans ce sac, un bout de papier, et vous vous doutez bien que sur celui ci, sera marqué le thème que vous allez faire.
Pour celles et ceux où le thème ne plairait pas, tempis pour vous. Vous ne pourrez échanger, et si vous ne voulez pas faire la pièce, c'est simple. Vous aurez zero.  Il imita avec son pouce et son autre doigt la forme d'un zéro.

Il nous montra le sac et passa dans les rangs pour que chaques binômes puissent prendre son bout de papier.
Arrive notre tour. Je deglutis et tend mon bras pour prendre le bout de papier qui est dans ce sac.
Je l'ouvre et le regarde.
J'ai crus que mon coeur avait cessé de battre. Je regarde le bout de papier les yeux grands ouverts, disant chaque lettre dans ma tête.
Puis ferme les yeux et dit tout bas à Leo

- Un amour interdit...

Je sens sur moi le regard vide et perturbé de Leo. Je sais ce qu'il ressent. J'ouvre les yeux et le regarde. Je crois bien que tous les deux, on ne savait absolument pas comment nous pouvions faire ça. Pitier, un miracle.

Pdv Leo :

- Un amour interdit...

La voix de Gaël était basse, il n'osait pas le dire à voix haute. J'aurais fais pareil. Je me fige. C'était sérieux? Nous allions vraiment faire une pièce de théâtre sur l'amour? Mais nous sommes deux garçons c'est impossible ! J'avais l'impression que mon coeur essayait de s'échapper de mon corp. Comme si mais cage torasique était sa prison et qu'il essayait désespérément de s'enfuir.

Gaël et moi, nous nous regardions, son regard veux tout dire. " par pitier non". T'inquiète Gaël. Je pense exactement la même chose. Le petit prince, et le misérable.
Un duo de choc.

Pdv Gaël :

La machoire serrée j'ai tourné la tête. Regardant les autres. C'est absurde. Deux garçons qui font une pièce de théâtre romantique.

*

J'ai passer ma journée à penser à Leo. Comme une obsetion. À la sortie, je me suis empressé de venir le voir.

- Hum, hey, comment on fait pour la pièce.

- Je crois qu'on est un peux obligés de la faire.

Nous étions tous les deux aller voir le prof à la fin du cour pour lui expliquer la situation.
Il a rit et nous a tout simplement dit

"eh bien, formidable! Un amour interdit, c'est parfais ! L'homosexualité est encore très mal vue à certains endroits, ça colle parfaitement avec le thème."

Nous étions tous deux restés ahuris devant ce discours.

- Ouais. On commence quand ? Lui avais-je soufflé.

- Le plus tôt ce sera fait, mieux ce sera.

- OK. Bah, tu es libre quand.

-....Maintenant ?

- Ça me va. Chez moi ?

- OK.

Sur ce, nous avions arrêté de parler.

Je me souviens avoir pensé que je me souviendrais toute ma vie de ce prof qui nous obligeait à faire une pièce pareille.

Le Petit Prince & Le Miserable [bxb] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant