Chapitre 10

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Pdv Leo :

Je me suis assis à coter de Gaël qui me regarde.
Je le regarde aussi.
La lumière allumer à coter de nous me rassure un peux, je souris et dit à voix basse :

- On va dormir?

- Oui.. Je suis fatigué.

Après ces quelques mots, Gaël c'est laissé tomber sur son matelas, et je me suis ensuite allongé sur mon lit.
Quelques minutes plus tard, après être resté à regarder le plafond j'ai été obliger d'éteindre la lumière, je ne voulais quand même pas passé pour un gamin peureux. Puis, je ne voulais pas déranger Gaël. Alors après avoir éteind, je me suis vite mis sous la couette, seul mes yeux dépassent.

Les minutes passent, je sens que Gaël c'est endormi, et moi  maintenant seul dans ma peur, le noir, le bruis de la pluis qui tape contre la vitre de la chambre. Je sens les frissons dans tout mon corp devenir de plus en plus glaçant. Je fronce les sourcils.

Je décide alors de faire quelque chose qui peux ruiner ma vie si il le dit à tout le monde, qui peux avoir un impact sur le reste de mon existence.

Je me lève de mon lit, regarde Gaël dormir, me baisse et m'installe à coter de lui rapidement. Une fois sous sa couverture je me fige, corp tourner vers le garçon en face de moi, endormi.

Pdv Gaël :

Je dors. Puis une sorte de masse vient se loger à coter de moi, je me réveille très doucement et vois Leo, paniqué, tourné vers moi, les yeux effrayés.
Un flash de souvenirs met revenu en tête. Il a peur du noir. Je me redresse et allume rapidement la lumière.

- Leo ! Si tu ne voulais pas étreindre la lumière, il fallait me le dire..!

- Je ne voulais pas te déranger..
Sa voix était à peine audible. Tellement faible qu'elle en était presque inexistante.

- Mais non enfin..
Dans un élan je le prend dans mes bras. Le pauvre, il tremble. J'ai de la peine pour lui. Avoir peur du noir comme ça ce doit être horrible.
Leo ne dit rien, juste dans mes bras, je le sens s'apaiser, et moi, le serrant dans mes bras, je rougie. Ce corp contre le mien apeuré que je rassure par ma présence me fais pensée à un souvenir tendre. Surment pas le mien. Simplement à quelque chose de simple, attendrissant, chaleureux, un souvenir qui nous met du baume au cœur, qui nous donne le sourir.

Leo me donne le sourir.

Ce sourir niais que toutes les filles font quand elles sont gênée.
Je fais le même en ce moment même.

Leo Beltims arrivait à me donner ce souvenir tendre rien qu'en étant dans mes bras.
Il s'est endormi. Et, je me suis endormi aussi peux de temps après, laissant la lumière allumer.

*

9H15. Je me réveille. Ma tête tourne un peux et quand mes yeux se pose enfin, je vois que Leo et encore dans mes bras. Il m'enlasse, comme si je pouvais disparaître d'un moment à l'autre. Je rougie d'un coup. Heureusement qu'il dort.
Puis des flashs de cette nuit met revenu. Évidemment... J'avais honte, honte de ne pas m'être souvenue dès le début qu'il avait peur du noir.
Oh que oui je m'en veux.

Pdv Leo :

Je me réveille, doucement. Je sens dans mes bras une masse que je serre fort. J'ouvre les yeux et vois le torse de Gaël, puis lève la tête, et le vois lui, réveillé, il me regarde.

Je reste là, sans bouger, qu'esque j'ai honte !!
Je bredouille.

- D.. Désoler !

Je me recule et le lâche. Puis me lève rouge de honte.
Gaël, lui me regarde, coucher sur le dos, ces yeux dans les miennes, un léger sourir sur le coin des lèvres, et sa voix toujours aussi parfaite et douce.

- Ça n'est pas grave.

Je ravale ma salive et me tourne prenant rapidement quelque vêtements et faisant signe à Gaël que je vais m'habiller.

Ma mère doit surment être rentré, et mon père doit sûrement quand à lui s'être endormi quelque part dehors—parce qu'il est bourré —, où chez une femme.

Je rentre dans la salle de bain et me regarde dans la vitre. Mon reflet me dégoute. Un garçon a l'air paumé, avec des traces noir sous les yeux à cause de mon manque de sommeil, la peau sur les os et des bleues partout à cause de certaines bagarre.
Je me suis mi à me comparer à Gaël, Gaël, le garçon beau, mince et musclé, intelligent, riche, sportif, populaire, le mec parfais! Le petit prince. Décidément, ce nom est fais pour lui.

Quesque je peux espérer de la vie moi ? Le Miserable, le rejetter. Je n'en sais rien.

C'est sur ces idées que je prend ma douche et m'habille.
Je rejoin Gaël qui s'était déjà habiller.

- Tu ne prend pas ta douche ?

- Je l'a prendrais chez moi t'inquiète pas.

- OK. Tu veux manger ?

- Non merci, ça va.

- Tu veux rentrer?

- Je pense, ma mère doit sûrement s'inquiéter.

- Je vois. Viens.

Il c'est approcher et il a fermer les yeux pour que je lui prenne la main comme hier.

*

Gaël est maintenant hors de chez moi. Je soupir. Il m'a dit qu'il me rendrais les vêtements quand il les aura laver. Pourquoi pas, après tout, si je peux gagner un lavage.

Des bruis en haut se font entendre discrètement. Ma mère se lève. Je la vois descendre les escaliers les cheveux en bataille.

- Ça va maman ?

- Bien et toi.
Elle c'est approcher de moi et ma embrasser sur le fron, comme à son habitude.

- Oui.

- C'etait qui ce garçon?

- Gaël ?

- Alors c'est comme ça qu'il s'apelle.

- Oui, Gaël Wellmac. C'est un ami.

- Tu dors avec tes amis toi ?

J'ai sentis mon cœur rater un battement. Je me suis tourner vers cette femme au sourir aiguisé qui me fait une dance de sourcil bien exagéré!

- Tu es rentré dans la chambre ?!

- Chaqu'un son tour mon fils ! Répond à ma question d'abord.

- J'ai eu peur, alors il m'a autorisé à venir dormir avec lui. Un mensonge ne fait pas de mal hein.

- OK, moi c'etais pour voir si tu n'étais pas en train de faire une crise de panique. Je ne voyais pas la lumière sous ta porte, je le suis inquiet, j'ai ouvert la porte et je t'ai vue avec ce garçon dans les bras.
Si tu t'avais vu l'enlasser, on aurais dit que tu ne voulais pas le lâcher. Elle a mi le bout de ces doigt devant sa bouche pour ne pas rire. Et lui qui esquissait un léger sourir en dormant. J'aurais crus que vous étiez en couple.
Mais bon, au final la lumière était bien allumer, juste que je ne l'avais pas vue.

- Enfin maman ! Je suis un garçon...

- Et alors? Ça ne dérange personne si tu aimes les garçons, ce n'est pas plus différent que d'aimer une fille.

-....

- Tu peux tout dire à ta maman tu sais.

- Je sais. Je t'aime.

- Je t'aime aussi mon garçon.

Je suis aller luif aire un câlin. Ma petite maman que je déplaçais de bien une tête. La femme de ma vie.

Peut être qu'elle avait raison....peut être que je n'aimais pas les filles, peut être que j'aime les garçons.
C' est vrai... Je crois n'avoir jamais vraiment aimer de filles, j'ai surment dû en trouver plusieurs jolie, mais sans plus.

C'est à réfléchir.

Le Petit Prince & Le Miserable [bxb] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant