Le Petit Prince & Le Miserable [bxb]

Chapitre 3

Pdv Gaël :

17H47. Nous sommes arrivés chez moi. Je regardais Leo discrètement. Il regardait ma maison comme si il n'en avait jamais vue.
J'avais entendu dire qu'il ne vivait pas dans un confort absolu. Le Miserable. C'est comme ça que certaines personnes au lycée l'appellent. En y penssant, j'eus de la peine pour lui.

J'ai ouvert la porte et l'ais laissé passer en premier comme le voulait la politesse, il est entré et moi après. J'ai fermé la porte et enlèvé mes chaussures. Il fit de même.

- Tu veux manger quelque chose ?
Je lui proposais, il c'est tourné vers moi et ma regardé.

- Non merci.

Il posa son sac contre la chaise de la table et s'asssit dessu. Il me regarde.
Ces yeux en amande étaient plutôt beaux. Son nez retroussé lui donne un coter gamin, il est pâle et très mince. Une vrai allumette. J'avais l'impression que si je le touche de trop, je pourrais le fissuré.
Cette pensée ma fait sourir.

- Pourquoi tu souris ?

- Rien. J'ai pensé à quelque chose.

Il n'a pas cherché à aller plus loin. Ce garçon m'intriguait. Il ne parle pas beaucoup. J'ai remarqué qu'il avait des sernes, il ne doit pas beaucoup dormir.
Mes pensées se font chasser par un reverre de main imaginaire. Je vais dans la cuisine et prend un verre d'eau, puis revient et m'assois en face de lui.

- OK, bon, t'a une idée pour la pièce? Dis-je dans un soupir.

- Je sais pas trop. On pourrait....ouais... Non j'en ai aucune idée. Faudrais aller un jour à la bibliothèque voir des pièces de théâtre sur la romance pour nous donner des idées.

- J'avoue.

Je pose le bout de mes doigts sur mes lèvre. Réfléchissant à comment faire en attendant. J'avais bien pensé à quelque chose mais bon.

- Juliette & Roméo.
J'avais pensé à voix haute. Putain !
Il n'était pas sensé entendre.

Il m'a regardé comme si j'avais dit quelque chose d'absurde.

- OK?

- Hum... Je suis Roméo, et tu es Juliette.

- Pourquoi c'est moi Juliette.

- OK c'est moi Juliette alors ?

- Non c'est bon... J'accepte d'être Juliette. Il avait murmure ça. Comme si, c'était un secret que je lui avait arraché des lèvres.

Décidément, je ne comprenais pas totalement Leo.

J'ai bue une gorgée d'eau, et mon regard c'est posé sur une feuille de papier. Je l'ai pris avec le stylo qu'il y avait à coter, puis ai marqué en haut.

ROMÉO & JULIETTE

Je lève la tête et regarde Leo qui n'avait rien manquer de mon geste d'écriture.
Reste plus qu'à regarder la pièce, faire des modifications et le tour et jouer.

*

19H53. Leo et moi, nous avions regardé la pièce de théâtre sur mon téléphone. Tout contre moi, son épaule était appuyée sur la mienne pour qu'il puisse voir la pièce. J'ai sentis sans le vouloir son odeur. Il sentait la nicotine et la pluie. J'ai bien aimé. Il s'est tourné vers moi, un regard calme, il a sortit son téléphone et à dit.

- C'etait cool, on en parlera un autre jour, je suis en retard pour rentré chez moi désolé..

Il s'est levé, et est allé dans l'entrée, à mit ses chaussures, prit son sac, ma regardé, et m'a fait un sourir léger, puis à ouvert la porte et s'en est en allé. Et moi, devant lui, je n'avais pas bougé, ses gestes calmes et délicats étaient presque jolis à regarder. Hein quoi. Je me suis surpris à pensé à ça.
Qu'elle idiot, pourquoi tu penses à ça.
Je n'en savais foutrement rien.

Pdv Leo:

Je suis sortis de chez Gaël. Il avait scruté chacuns de mes gestes, comme fasciné. J'avais sentis son regard sur moi. C'etait pesant.

Le vent caresse délicatement mon visage. Et la nuit commençait à tomber.
PUTAIN-de-merde. Je me met à marcher vite. À regarder à droite et à gauche casi toutes les secondes. Une boule au ventre me remontait à la gorge. Ma respiration s'accélère. La nuit s'installe. Le noir aussi. Je tremble. J'ai l'impression d'être compressé. Je me mets à courir.

Les bruis des voitures me font sursauter, comme les gens qui passent ou qui parle. Je cours toujours, comme poursuivit par quelque chose. J'étais coursé par ma peur. Un ennemi redoutable.

20H15. Je cours toujours, sans m'arrêter. Je ne faisais même pas attention à la fatigue et à mes muscles. Je courrais, c'est tout, J'essais  désespérément de ne pas pleurer de peur face à la nuit.
Je vois enfin ma maison. Je me met alors à courir encore plus vite et arrive à ma porte, je l' ouvre vite et entre précipitamment. Je la fait claquer sans le vouloir et me colle à celle ci, soulager de ne plus être dans ce noir qui m'encerclait. Je suis essoufflé. Une voix derrière moi crit.

- C'est maintenant que tu arrives sale morveux !
Mon père... Totalement bourré à ce que je vois, et ma mère à coter de lui, silencieuse et tête baissée. Je la regarde inquièt, elle ne voulait pas que je vois son visage.... Pourquoi?

- Oui désolé, je faisais un devoir chez un ami.

- Parce que toi, t'as des amis?

Il rit et écrase dans sa main la canette de bière qui tenait pour la jeter contre le mur, et se lève. Face à moi, il me regarde avec des yeux en colère.
Ma mère lève la tête et je vis sur sa joue des égratignures, et un œil au beurre noir. J'avais compris.
Dans un ellant de colère j'ai hurler.

- Enfoiré !! Puis ai donner un coup de poing dans la machoire à mon père. Il s'eclata sur le mur, maman...

Alors que je fais un pat en direction de ma mère, mon père me prend le bras, presque à m'en éclater l'os. Il le tira et me balança contre un meuble.
Une douleur immense me fait arrêter de respirer. J'ai reconnu cette douleure. Ce n'est pas la première fois que ça arrivait. Je n'en étais même plus étonné. C'est triste. J'eus le temps de me retourner et de voir son poing arriver entre mes yeux, puis plus rien.
Le trous noir.

*

Dans un frissons glacial je me suis redresser en criant. J'étais dans mon lit ? Une lumière allumée à coter de moi. Maman... Après la bagarre, mon père était surment partit et ma mère avait dû me porter jusqu'à ma chambre, et laissée une lumière allumée. Elle s'était souvenue que j'avais peur du noir.

Les larmes me monta aux yeux, mais avant qu'elles ne prennent place sur mes joues, je les essuyais.
Puis me regardais dans le miroir en face de mon lit.

Un immense bleu sur ma joue et ma clavicule.

-...

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C'etait dur pour écrire ce chapitre, il devait se passer quelque chose mais quoi?! J'ai trouvé au dernier moment !