Le Majordome

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âmes sensibles s'abstenir, ceci est la version française.

Londres, XVII° siècle.

Dans l'un des quartiers du nord ouest de la capitale Britanique, Hampstead, règne un manoir sous le nom des Creteaux, propriété d'un vieil homme dont l'héritage est déjà tout tracé de par son fils aîné. Le manoir, bordant le pied d'une colline, fait face à une grande allée où les chevaux tirant les voitures claquent leurs sabots dans un bruit de roches ricochant les unes contres les autres. L'allée est assez large, pouvant accueillir les voiture dans un sens, et repartir dans l'autre sans qu'aucune n'aient besoin de céder le passage à une autre. La brique jaune, probablement faite d'argile, semble être recouverte d'une peinture s'effritant mais dont les briques restent solides pour maintenir l'imposante résidence debout. De chaque côté traînent deux escaliers d'un bois noir verni dont les rampes sont décorées de mille et une boucles s'entremêlant, sculptées à même la pièce de bois unique. Ces escaliers donnent accès à une immense porte de quelques mètres, lourde et épaisse, qui, une fois ouverte, dévoile directement l'entrée comme une immense salle de réception bordée de meubles designs eux aussi vernis, dans des bois et des métaux d'une qualité inestimable, posés sur un sol dont le carrelage semble avoir été nettoyé à l'instant Ce même sol est recouvert d'un long tapis parcourant toute la pièce dans des couleurs chaudes et chaleureuses, et à l'opposé siège le plafond, décoré de plusieurs arches de bois, semblant arrondi comme celui d'une église, dans ses couleurs sombres. Cinq portes donnent sur différentes pièces, notamment la grande cuisine, au fond, où plusieurs cuistot s'attellent au travail. Sur la droite, Une grande pièce semblable à un salon, le sol recouvert d'un tapis de fourrure douce et bien entretenue, les murs décorés de milles et une peintures, et les fauteuils de cuire trônant de part et d'autre, recouverts de somptueux coussins et autres tissus chaleureux, face à une cheminée où le feu réchauffe les cœurs. Les fenêtres sont aussi immensément grandes, mais le verre est luisant d'une propreté inégalable. Il est intéressant de remarquer que le salon se prolonge donc sur tout le côté droit, l'autre porte menant aussi à ce dernier, sans que la pièce ne soit séparée en deux, bien qu'au fond semble se trouver quelques tables bien vêtues. La partie gauche est tout aussi longue, sans coupure de pièce également, et il y règne une table dont la longueur n'est mesurable qu'en mètres. La cinquantaines de chaises sont disposées de façon symétrique sans qu'aucune ne dépasse ou ne soit décalée par rapport à une autre. Là aussi, les décorations sembles riches et variées, toujours aussi propres et bien entretenues, dispersées de manière harmonieuse.

Dans la grande pièce principale, autour de la porte du fond, se trouve deux escalier en spirale, menant à un balcon, reliant un couloir à droite, et un a gauche. La partie supérieur, recouverte d'un toit en tuiles grises reluisantes, est composées de nombreuses portes, menant à plusieurs chambres identiques, chacune disposées à au moins une porte d'une des nombreuses salles de bain disponibles. Un grand lit s'impose au centre, entouré de deux petites tables, un bureau, une commode et une grande armoire. Dans les salles de bain sont disposées une baignoire, et le nécessaire de toilette. Seules trois pièces semblent particulières. Au centre, relié par un demi cercle face aux escaliers en spirale, se trouve une belle porte ornée donnant accès a une immense bibliothèque, dont les vitraux peuvent être assez ouverts afin de sortir sur un petit balcon, bien au dessus de la grande allée. Tout à droite du couloir se trouve une pièce bien plus grande, la chambre du propriétaire, les parents. Une belle suite où ne loge maintenant plus que le père, Hector Creteau, sur son lit, sous ses draps chauds, dans une fièvre indéfinissable, qui semble l'emporter à petit feu... À son chevet règne un vide et un silence de mort, qui le scrute avec patience et sadisme. Tant dis que tout à gauche, se trouve un immense bureau, un bureau si grand qu'il contient deux meubles avec une chaise chacun et des montagnes de papiers et de dossiers, où se trouve ici, Stephen Creteau, fils d'Hector, réglant alors le testament de son père dont il sait la fin proche, accompagné d'un silence vide et d'une solitude infinie.

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