Meruem passa ses bras autour de (t/p) et la serra très fort contre lui, comme pour lui promettre de ne plus jamais la lâcher, et de ne plus jamais lui faire du mal.
[Point de vue de Meruem]
Une étrange sensation parcourt mon corps, le même frisson qui a parcouru mon dos la dernière fois que (t/p) m'a serré contre elle. Mais cette fois, je ne suis pas surpris, je trouve même que c'est agréable. Je la serre encore plus fort, mais je sens que quelque chose cloche. Mes sens ne me trompent jamais là dessus, quelque chose va arriver et je dois laisser (t/p) se reposer encore. Il faut que je la protège, c'est le plus important. Mais ce quelque chose qui cloche, est dans le château. Une aura que je connais bien, semble être bouleversé et de très mauvaise humeur : un de mes trois gardes fais des siennes. Je décide donc de lâcher (t/p) et de la laisser se reposer dans les doux draps blancs, que j'avais mit juste pour son confort pendant que Pito s'occuper de la soigner.
-Il y a un problème, Meruem ? demanda (t/p) voyant que le roi des fourmis-chimères avait l'air interpellé par quelque chose.
-Quelque chose cloche. L'un de mes gardes semble énervé par quelque chose. Peut-être que quelqu'un est rentré dans le palais. Mais je ne sens personne à part mes gardes, toi et moi.
(t/p) me regarda avec attention. Elle ne semblait pas sentir plus de présence que moi...
-Je ne sens personne d'autre non plus, mon roi. C'est juste un problème avec vos gardes.
-Qu'est-ce qu'ils peuvent être agaçants ces trois idiots... Ce n'est même pas moi qui ai décidé de leur présence en tant que gardes alors que c'est moi le roi.
Elle ria un peu nerveusement et me conseilla d'aller voir ce que ces maudits gardes fabriquaient, et elle ajouta également de faire attention à moi. Je ne comprends pas pourquoi elle dit ça, je suis le roi. Personne n'arrivera jamais à me faire de mal.
Je sors de la pièce et descend lourdement les escaliers pour être sûr que cette bande d'imbéciles m'entende descendre, mais il n'y a rien à faire, je sens toujours cette aura pesante qui plane sur le palais et qui est de plus en plus forte au plus je descends les marches de l'escalier. Quand j'arrive enfin en bas, je me dirige vers l'extérieur où j'entends des voix plus que familières se disputer fortement :
-Pufu !! Tu crois sincèrement qu'on peut s'y prendre comme ça ?? Si on lui fait du mal, c'est le roi qui risque de nous tuer !!
-Mais Pito, cette fille est un obstacle pour le roi !! Il ne pourra jamais être aussi puissant qu'il est censé l'être si on ne la vire pas d'ici !! Tu comprends ça ?? Pourquoi tu ne l'as pas laissé mourir dans ton opération ??
-Le roi m'a menacé de mort voilà pourquoi je ne l'ai pas fait !! Et il n'aurait sûrement pas hésité à vous tuer par la suite, et à tuer n'importe qui sur son passage !
-Arrêtez votre cirque ! interrompit la voix de Yupi, si le roi a blessé cette fille une fois il peut très bien le faire une seconde fois. N'est-ce pas Pito ?
-En effet... marmonna Pito. Il l'a fait dans un excès de colère... Si on réussit à monter le roi contre cette fille ou l'inverse, il pourrait la tuer de son propre chef et nous n'aurons qu'à admirer le spectacle... niark niark...
-Oh arrête de rire comme ça Pito, tu me fais peur... Mais tu n'as pas tord pour le coup. Si le roi tue cette fille de lui-même, nous n'avons pas à craindre pour nos vies, et nous pourrons le remettre dans le droit chemin. Bonne idée non ?
-Je crois qu'on peut s'accorder la dessus, finit Yupi. Mais comment allons-nous faire ?
-Restons en là pour ce soir, répondit Pito. À cause de la dispute, je crois que nos auras se sont un peu plus déployées. Ça serait bête qu'on nous entende... alors qu'on a trouvé l'idée du siècle...
Ça, je ne te le fais pas dire, Pito, pensais-je en essayant de me canaliser le plus que possible.
Je sentais ma rage bouillir au fond de moi, comme un volcan en ébullition. Ma propre garde royale était en train de monter un plan contre moi, ou plus précisément contre une des personnes qui me tenait le plus à cœur. Je ne pouvais pas ne pas réagir... Il allait falloir que je redouble de vigilance lorsque je serai avec (t/p) et que je fasse attention aux moindres interactions qu'ils auront avec elle. Je ne peux pas les tuer, pas pour l'instant. Il faudra que j'attende un moment plus propice. Je n'en parlerai pas à (t/p) non plus, je ne veux pas la faire partir, ni même juste la stresser de quoi que ce soit.
Après avoir réfléchit longuement à cette situation, je décide de remonter dans la chambre de (t/p) pour la rassurer malgré ce que je viens d'entendre... Je n'ai pas le choix.
Je pousse délicatement la porte de la chambre et jette un coup d'œil par la petite ouverture de la porte. Elle est là, assise dans ce lit, son joli visage tourné vers la fenêtre, et elle regarde les oiseaux par la fenêtre. Cette vision de la pièce si sombre, avec sa présence comme lumière au milieu, me provoque une sensation étrange dans le creux de mon ventre, comme des... papillons ?
J'avance dans la pièce et (t/p) se retourne vers moi, souriante mais l'air inquiète tout de même :
-Tout va bien, Meruem ?
-Oui. Cette bande d'imbéciles étaient en train de se disputer pour rien comme d'habitude. Le ton est monté c'est pour cela que l'aura de Pufu et de Pito s'est propagé jusqu'ici. Tu n'as pas à t'inquiéter, tu ne risques rien.
-À vrai dire c'était plutôt pour vous que je m'inquiétais.
-Je suis le roi, tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Je suis probablement l'être le plus puissant de cette terre.
-Oh ça je n'en doute pas.
Elle regarda de nouveau vers la fenêtre, de ses yeux (t/c). Et me revoilà hypnotisé, encore une fois, et sûrement pas pour la dernière fois. Le soleil dehors est radieux mais elle l'est encore plus... Je n'en crois pas mes yeux.
-Vous ne voudriez pas sortir, aujourd'hui, mon roi ?
-Sortir ? Pour quoi faire ?
-Sans but particulier. Juste sortir, quelques minutes, autour du palais. Respirer l'air de l'extérieur. Vous voudriez bien faire un tour avec moi, dehors, Meruem ?
Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle souhaitait tant aller dehors, mais j'ai cette sensation au fond de moi, qui m'empêche de lui refuser quoi que ce soit.
-Si tu le souhaite, d'accord. Mais reposes-toi encore un peu pour l'instant, compris?
-Seulement si vous restez avec moi.
Mes yeux s'illuminèrent. Je resterai toujours avec toi, pensais-je tout bas.
-Je suis là, je ne comptais pas m'en aller, répondis-je.
-Tant mieux, alors.
Elle s'allongea dans le lit, et s'agrippa, ce qui me força à me rapprocher d'elle. Elle me souria avant de fermer les yeux :
-Je suis à vous... dans une heure ou deux, Meruem. Je suis désolée de vous faire attendre.
-Il n'y a rien de grave si c'est toi... soupirais-je en souriant.
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Sa Majesté Meruem [Meruem x Reader]
FanfictionPito vous emmène au palais du roi des fourmis chimères Meruem en tant que nourriture et proie exceptionnelle. Vous vous attendez au pire de la part de cette créature mais pourtant... tout se passera différemment. (au plus grand désespoir de Pufu)