Chapitre 6 : La famille Folklorique

17 0 0
                                    

La nouvelle de l'expulsion d'Agatha du bal se répandit rapidement dans les couloirs du pensionnat, comme une traînée de poudre alimentée par la cruauté des murmures. Agatha, isolée dans sa chambre, pouvait entendre les échos moqueurs des autres élèves qui se réjouissaient de sa misère. Leurs rires résonnaient dans les couloirs, une cacophonie cruelle qui atteignait les oreilles d'Agatha, ajoutant une couche supplémentaire de douleur à son cœur déjà meurtri.

En proie à une colère sourde et à une profonde tristesse, Agatha se tint debout, regardant par la fenêtre la lueur pâle de la lune qui baignait le jardin du pensionnat. Les larmes menaçaient de rouler sur ses joues, mais elle se retint, déterminée à ne pas montrer sa vulnérabilité. Pourtant, les paroles blessantes des autres élèves s'infiltraient comme des flèches empoisonnées, et elle se demanda comment ils pouvaient être si cruels.


 Dans la pénombre de sa chambre, Agatha se mit à fouiller frénétiquement dans ses affaires, la lueur vacillante de la lampe de bureau éclairant le désordre qui régnait sur son bureau. Les échos cruels des rires résonnaient toujours à travers les murs, mais Agatha était déterminée à trouver un réconfort dans les souvenirs qui l'avaient toujours apaisée. Ses doigts glissèrent sur les livres, les cahiers et les objets éparpillés, jusqu'à ce qu'ils rencontrent la surface lisse d'un médaillon.

Elle retira délicatement le pendentif de sa grand-mère, un bijou antique qui portait l'histoire de générations passées. Les doigts d'Agatha parcoururent les détails minutieux du pendentif, sentant la texture du métal, les ornements gravés qui racontaient une histoire vieille comme le temps. Les yeux d'Agatha se remplirent de larmes, mais cette fois-ci, ce n'était pas de tristesse. C'était une émotion plus profonde, un lien avec son héritage, une force ancienne qui résidait dans cet objet.

Le médaillon était orné de motifs celtiques, semblables à ceux que sa grand-mère affectionnait tant. Agatha ferma les yeux, laissant les souvenirs de sa grand-mère lui murmurer à l'oreille. Elle se rappela des histoires que sa grand-mère lui contait, de son voyage à la recherche d'un trésor perdu et des épreuves qu'elle avait surmontées.

Le pendentif, éclairé par la douce lueur de la lampe, semblait rayonner d'une énergie protectrice. Agatha le passa autour de son cou, sentant son poids familier contre sa poitrine. Le médaillon était bien plus qu'un simple bijou, c'était un talisman imprégné de l'amour, de la sagesse et de la force de sa grand-mère. Alors qu'elle caressait le médaillon, Agatha ressentit un réconfort apaisant, comme si Enya était à ses côtés, lui murmurant des mots de réconfort.

Arborant le médaillon, Agatha sécha ses larmes, décidée à ne pas laisser les cruautés des autres ébranler son courage. La chambre sombre prit une aura de mystère, le médaillon devenant une source de lumière intérieure dans l'obscurité de sa situation. Malgré l'état immobile de sa grand-mère, Agatha sentit sa présence réconfortante, comme une force immuable qui la guidait à travers les tourments.

Agatha, assise à son bureau, murmura doucement dans la pénombre de sa chambre, les yeux fixés sur le médaillon brillant autour de son cou.

Agatha : Grand-mère, j'aimerais tellement pouvoir te revoir, sentir ta présence et entendre à nouveau le son apaisant de ta voix. Ces jours-ci sont difficiles, et ta sagesse me manque. J'aurais besoin de tes conseils pour affronter ce monde qui ne comprend pas toujours ma différence.

Dans le silence de sa chambre, Agatha eut l'impression que l'éclat du médaillon prenait vie, comme si les souvenirs gravés en lui résonnaient en réponse à ses paroles. Elle ferma les yeux, espérant se connecter d'une manière ou d'une autre avec l'esprit de sa grand-mère.

Agatha : Si seulement tu pouvais me donner un signe, une guidance de là où tu es. J'ai besoin de force, de confiance et de savoir que tu veilles sur moi. Je porte ce médaillon comme un lien tangible avec notre histoire, mais j'aimerais tellement que tu sois ici, à mes côtés.

Agatha Mutaniva (Toujours en mode correction. Lisez mes autres histoires)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant