Agatha Mutaniva (Toujours en mode correction. Lisez mes autres histoires)

Chapitre 8 : La Danse des Ombres : Les Pouvoirs Émergent

Alors que minuit sonnait, la salle de bal était immergée dans une ambiance féerique. Les danseurs, vêtus de costumes extravagants, tournoyaient avec grâce sur la piste de danse, leurs mouvements synchronisés au rythme envoûtant de la musique. Les chandeliers suspendus au plafond scintillaient de mille feux, projetant des reflets chatoyants sur les murs ornés de riches tapisseries. Les convives étaient transportés dans un autre monde, où le temps semblait suspendu, où les soucis du quotidien s'effaçaient devant la magie de l'instant présent. Les rires joyeux résonnaient dans la grande salle, mêlés aux murmures chuchotés des masques mystérieux. Puis, soudain, au moment où la fête atteignait son apogée, une étrange lueur verte enveloppa la salle, baignant les danseurs dans une aura irréelle. Les flammes des chandeliers, autrefois dorées et chaleureuses, vacillèrent puis se teintèrent d'un éclat verdoyant, projetant des ombres mouvantes sur les visages figés des convives. Un frisson d'appréhension parcourut l'assemblée alors que le chandelier principal, tel un monstre endormi, se mit à tournoyer lentement sur lui-même. Les musiciens, surpris, interrompirent leur mélodie, leurs instruments se taisant face à la sinistre transformation qui s'emparait de la salle. Dans le silence pesant qui suivit, le rire démoniaque résonna, glaçant le sang des convives et faisant frissonner les plus courageux d'entre eux. Les danseurs, jadis gracieux et insouciants, se figèrent dans des poses de terreur, leurs masques dissimulant à peine leur angoisse. Dans ce tableau surréaliste, une question brûlait dans l'esprit de chacun : qu'est-ce qui avait déclenché ce phénomène terrifiant? Et quelles ténèbres rôdaient désormais dans les couloirs du pensionnat, prêtes à s'abattre sur ses habitants? A présent poursuivez avec ce moment de silence ou tout a coup, des gros coup ce font entendre a la porte d'entrer, puis les bruits se répètent plus violente. Ca fait par ailleurs trembler l'immeuble et la directrice fait appel au gardes. Faites en sorte que ca soit détaillés.

Dans le silence oppressant qui suivit, le bruit sourd de coups répétés retentit à la porte d'entrée du pensionnat. D'abord discrets, ces coups se firent bientôt plus insistant, résonnant à travers les couloirs comme un avertissement lugubre.

Les convives se figèrent, leurs visages pâlissant d'effroi alors que les vibrations des impacts faisaient trembler les murs de l'imposant bâtiment. Certains se regardaient avec inquiétude, murmurant des prières ou cherchant du réconfort dans les regards des autres.

La directrice, alertée par l'agitation croissante, fit un geste pour calmer les convives, avant de se diriger d'un pas assuré vers la porte d'entrée. Derrière elle, plusieurs gardes se tenaient prêts, leurs mains serrant fermement les poignées de leurs armes.

"Qu'est-ce que cela peut bien être à une heure pareille?" murmura-t-elle à voix basse, mais sa voix portait une note d'inquiétude palpable.

Les coups se firent plus violents, presque désespérés, comme si quelqu'un tentait désespérément de briser les barrières qui protégeaient le pensionnat de l'extérieur.

"Ouvrez cette porte ! Au nom de la justice et de la vérité !" cria une voix étouffée derrière le bois massif de la porte.

Les gardes échangèrent des regards perplexes, mais la directrice leva la main pour leur intimer le silence. Elle écouta attentivement, son esprit en ébullition alors qu'elle tentait de comprendre la situation.

"Que se passe-t-il là-bas ?" demanda-t-elle d'une voix ferme, ses yeux scrutant la porte comme si elle pouvait voir à travers.

Mais avant même qu'elle n'obtienne une réponse, un nouveau bruit retentit, un grondement sourd et menaçant qui semblait venir des profondeurs de la terre elle-même. Le sol trembla sous leurs pieds, faisant vaciller les convives et projetant des éclats de plâtre du plafond.