Je perçois un bruit provenant de la serrure de la porte de la cave.
Il revient.La porte s'ouvre, laissant apparaître cet homme à l'apparence si violente.
Lorsqu'il entre dans la petite salle, je me raidis. J'ai vraiment peur de lui, peur qu'il me frappe, qu'il ne me fasse du mal.Je remarque ensuite qu'il tient quelques chose dans sa main droite, en s'approchant de moi.
- Je t'ai apporté des vêtements, ce sont les miens mais j'ai rien d'autre à te donner, dit-il en les posant sur le dossier de la chaise
- Merci, lui répond-je timidement, toujours sans le regarder.
Soudainement, je me souviens de mon petit "plan" que j'ai élaboré hier. Il faut qu'il me fasse confiance afin qu'il baisse la garde sur moi, de cette manière, j'aurais plus de libertés et aurais sans doute la possibilité de fuir.
- Je peux prendre une douche ? Je lui demande, cette fois en le regardant dans les yeux.
Il semble réfléchir avant de m'accorder dix minutes pour me laver.
- Si tu n'as pas finis, j'entre de force, compris ? Respecte les règles et tout ira bien pour toi. Poursuis l'assaillant.
Mais quelles règles ? Il ne m'en a donné aucune...Il m'emmène ensuite dans la salle de bain de la maison, la même où je l'ai soigné l'autre jour.
- Essaies pas de t'enfuire, bambola, j'ai bloqué la fenêtre et il n'y a aucune autre sortie. M'averti l'homme avant de fermer la porte.
Je reste tout d'abord clouée au milieu de la pièce. Bambola... Encore un mot dans une langue que je ne connais pas. Encore de l'italien peut-être...
Je me ressaisie quand je me rappelle que je n'ai que dix minutes. Je me déshabille à la hâte avant d'entrer sous la douche.
L'eau chaude me fait un bien fou. Je l'a laisse couler le long de mon corps, alors que mes muscles se détendent.Je prend ensuite une serviette pour essuyer mon corps et prend les vêtement de mon ravisseur que j'ai préalablement déposé sur le bord du lavabo. Je les regarde un instant avant de les enfiler. Il y a un tee-shirt noir ainsi qu'un pantalon de jogging dans la même couleur. Pas très sexy tout ça...
Je me fige quand je me rend compte que je n'ai pas de sous-vêtements.
Je ne peut pas mettre ces vêtement sans rien en dessous !J'ouvre les quelques tiroir présents sous le lavabo et dans la salle de bain, espérant trouver quelque chose à me mettre sous ces habits. En vain... Je n'ai rien trouvé.
Alors je prend ma culotte et mon soutien-gorge que je portais déjà les jours précédents. Je ne supporte pas avoir des vêtements sales sur moi...
Mais tant pis, je n'ai pas d'autre choix.Je me lave ensuite les dents et me brosse les cheveux avant de sortir.
J'ouvre la porte de la salle de bain et pousse un petit cri en voyant l'homme, se tenant debout contre le mur de la pièce.
Je pose une main sur ma poitrine, sentant mon coeur battre à cent à l'heure.- Vous m'avez fait peur, je lâche.
- Ce n'était pas le but, répond-il.
Il me regarde ensuite de la tête au pied. Mal à l'aise, je détourne le regard, soudain très intéressée par le couloir de la maison.
- Vous avez oubliez de me donner des sous-vêtements, dis-je dans un murmure, presque pour moi.
- Je n'ai pas encore de sous-vêtements pour femme chez moi. Ce n'est pas dans mes habitudes d'en porter.
Même si je ne le regarde pas, je peut percevoir qu'il sourit.
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𝙎𝙩𝙤𝙘𝙠𝙝𝙤𝙡𝙢 {En Cours D'écriture}
Mistério / SuspenseLe syndrome de Stockholm correspond à un aménagement psychologique d'une situation hautement stressante, dans laquelle la vie de l'agressé (otage, victime) est en danger. L'apaisement de leur angoisse est trouvée dans l'identification à l'agresseur...