Lorsque mon ravisseur revient dans la chambre, je remarque qu'il tient quelque chose dans sa main.
Il s'approche doucement de moi avant de glisser ses doigts sous mon menton pour me faire relever la tête vers lui.Il applique ensuite quelque chose de froid sur ma joue. De la glace.
J'ai un mouvement de recul quand celle-ci entre en contact avec ma peau, et c'est d'autant plus douloureux...- Ne bouge pas, me préviens t-il.
Je sens alors le lit s'affaisser du côté gauche et je comprend qu'il s'assoit sur le lit. Il maintient la glace sur ma joue pendant une bonne dizaines de minutes.
- Ça va aller ? Me demande l'homme.
Ça va aller ? Il est sérieux ? Il me frappe et ose me demander si ça va aller ? Non mais je rêve...
Je soupire avant de planter mes yeux dans les siens.
- Non, ça ne va pas. Vous n'auriez jamais dû me frapper.
- Écoute Louise, j'étais en colère. Et tu m'as aussi frappé figures-toi. Comme ça on est quitte, dit-il.
- Vous savez très bien que vous avez nettement plus de force que moi. La giffle que je vous ai donnée était beaucoup moins forte que la vôtre.
Mais quelque chose arrive à mon cerveau tout d'un coup. Comment connaît t-il mon prénom ?
- Vous connaissez mon nom ? Je demande inquiète.
Est-ce que cet homme a fait des recherches sur moi ? Qu'est-ce qu'il connaît d'autre sur ma vie ? Il me fait vraiment peur là... J'essaie de me souvenir si je lui ai communiqué mon nom à un moment, mais non. Ce n'est pas le cas.
Il sort alors un objet de sa poche. Ma carte d'identité ?! Comment l'a t-il... Bien sûre, je la range toujours dans mon téléphone. Il n'avait plus qu'à se servir.
- Vous m'avez pas à prendre mes affaires ! Ce sont les miennes.
- Je l'ai juste trouvé dans ton téléphone, miss. Détend-toi.
Je lui lance un regard le plus noir possible avant de m'adosser contre le mur, derrière le lit.
C'est maintenant à lui de pousser un soupir. Aurais-je gagner la partie ?
Il se relève avant de se pencher à nouveau au dessus de moi. Son odeur mentholée arrive jusqu'à moi et je ne peux m'empêcher de ressentir un léger frisson lorsque ses yeux perçent les miens.
- Je vais aller me coucher, je te réveillerai demain matin, ne t'inquiètes pas.
Après cela, il m'embrasse furtivement sur les cheveux. Rien qu'à ce léger contact, tout mon corps en tremble. Pourquoi ? Pourquoi je réagis comme ça ?Quand je reprends mes esprits, je remarque qu'il a déjà quitté la chambre. Son absence laisse un petit vide. Dans la pièce bien sûre... Je ne veux pas du tout dire qu'il me manques...
Il faut maintenant que je me prépare à partir d'ici. Je ne peux pas rester enfermer chez un homme que je ne connaît pas.
Je me lève du lit pour éteindre la lumière et attend plusieurs longues minutes, afin qu'il croît que je me suis endormie.
Au bout de ce qu'il me semble être une bonne demi-heure, je me lève à nouveau. Cette fois, c'est pour de bon, me répétais-je en boucle.Je me dirige vers la fenêtre et tire le rideau pour observer les alentours. Je peux apercevoir les ombres de beaucoup d'arbres autour de la maison. Mais je ne vois rien d'autre.
Et si il a eu l'idée de placer des caméras de surveillance ? Et une alarme ? Je ne préfère pas y penser et ouvre la fenêtre avec précautions. Je ne l'a connaît pas alors je ne peux pas savoir si celle-ci grince.
VOUS LISEZ
𝙎𝙩𝙤𝙘𝙠𝙝𝙤𝙡𝙢 {En Cours D'écriture}
غموض / إثارةLe syndrome de Stockholm correspond à un aménagement psychologique d'une situation hautement stressante, dans laquelle la vie de l'agressé (otage, victime) est en danger. L'apaisement de leur angoisse est trouvée dans l'identification à l'agresseur...