𝙎𝙩𝙤𝙘𝙠𝙝𝙤𝙡𝙢 {En Cours D'écriture}

Chapitre 9 💭

PDV de Louise

Je me réveille en sursaut, la tête lourde et avec l'impression d'avoir dormi 100 ans. Enfin, c'est peut-être le cas... Je suis peut-être morte là ?

Je regarde autour de moi. Personne. Un faible rayon de soleil filtrant des volets m'indique qu'il fait jour.

Mon dieu ma tête me fait tellement mal... Je me souviens bien avoir essayer de m'enfuir mais mes souvenirs s'arrêtent lors de ma course, après plus rien. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi je suis revenue ici ? C'est ce type qui m'a ramené ?

Il faut que je sorte de cette pièce, j'étouffe ici. Je tente de me relever mais une pression me retient. Quelque chose entoure mon ventre et je peux pas bouger.
Ma main se pose sur le bras de quelqu'un autour de moi. Hein ?

Non, non, non ! Qu'est-ce qu'on fait à dormir dans le même lit ? Ça ne peut pas être lui si ? Qu'est-ce qu'il m'a fait ?

J'essaie de me dégager de son emprise mais rien n'a fait. Un faible grognement de lui me stoppe.

- Qu'est-ce que tu fous là ? Je lui crie presque.

- Calme-toi, je dors là !

- Pourquoi on est dans le même lit ? Dis-moi qu'on a rien fait !

Je sais que je pose peut-être un peu trop de question, mais quand je me retrouve dans le même lit qu'un inconnu, oui ça me fait un peu peur...

Alors que moi je paraît paniquée face à la situation, lui se contente de rigoler.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? Je demande.

- Toi, me répond-il.

- Moi ? Non mais je rêve. Dis-moi ce qu'il s'est passé s'il te plaît !

- Alors, tu veux vraiment savoir ?

Je réfléchis quelques secondes, j'ai un peu peur de connaitre la vérité. Je ne me rappelle vraiment de rien. Alors si il me dit que nous avons partagé un moment quelque peu... intime, sans ma conviction, je vais mourir sur le champs.

- Hum... oui !

- Très bien. Je te préviens ça va être un peu dur à encaisser pour toi. Alors je préfère te prévenir mais tu risque de mal le prendre...

- Quoi ? Qu'est-ce que je vais mal prendre ! Je comprend pas... Qu'est-ce que tu m'as fait ? Je lui hurle.

Il rigole à nouveau et je commence sérieusement à perdre patience. Je pousse brutalement son bras de ma taille et sors du lit. Plus jamais je ne resterais aussi proche de ce fou.

- Donc tu as tenté de t'évader hier soir, tu as beaucoup couru, et vu tes problèmes de santé, tu t'es évanouie au même moment que j'arrivais te chercher. Je t'ai ramené à la maison, et je ne voulais pas te laisser seule après ce qu'il venait de se passer, voilà. Finit-il par m'avouer.

- Mes "problèmes de santé " ? Comment tu es au courant ?

Il sort alors quelque chose de sa poche que je ne remarque pas tout de suite.
Mes comprimés. Il me semble les avoir cherchés hier soir. Ça y est ça me revient. Je commence à me souvenir.

- Pourquoi vous me les aviez enlevés ? J'en avais besoin !

- On sait jamais ce que tu aurais pu faire avec, répond-il, calmement.

- Vraiment ? Vous pensez vraiment que j'allais tenté de mettre fin à mes jours ? Mais n'importe quoi !

- Et comment je pouvais en être sûr ? Je ne te connais pas Louise ! Je ne sais pas de quoi tu es capable. Et je te rappelle qu'ici c'est MA maison, c'est moi qui décide, et c'est toi la prisonnière ! Donc si j'ai envie de te prendre ceci, dit-il en brandissant la boîte de médicaments, je le fais !