Chapitre 4 Une troublante décision

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Julia qui allait accepter son sort funeste, se souvint alors du récit de son père sur cet effroyable clown. Il y avait peut-être un moyen pour elle de survivre.

Alors que son regard dériva jusqu'à une possible sortie, pendant que la créature continuait de la dévisager comme un animal prêt à bondir sur sa proie, elle rassembla son courage pour saisir une opportunité très risquée.

La jeune fille prit alors vite ses jambes à son cou et tenta de s'enfuir. Mais comme elle s'en était doutée malheureusement, ce monstre était rapide. Il lui suffit que d'un seul bond pour la rattraper et ainsi lui attraper la cheville, ce qui la fit tomber sur le sol humide.

Le monstre la retenait sous son corps clownesque qui mesurait au moins plus de deux mètres. Julia se débattait mais l'autre avantage qu'avait cette chose, c'était qu'elle avait une force incroyable.

'Je ne dois pas avoir peur ! Je ne dois pas avoir peur !' pensa très fort l'adolescente, en ayant retenu qu'il se nourrissait de la peur de ses victimes.

« J'adore l'odeur de ta peur... Elle me donne si faim... » sourit le clown de manière sadique.

Julia fut répugnée de sentir la salive de cet horrible monstre couler sur elle. Mais elle faisait tout son possible pour ne pas avoir peur. Elle ne devait pas lui donner ce plaisir. Elle décida de garder les yeux fermés pour tâcher de garder courage mais cela n'allait pas être facile...

Le monstre avait à présent une rangée de crocs aussi tranchants que des lames de rasoirs et l'abattit sur le bras de la fille pour goûter sa chair qui lui donnait tant envie.

La pauvre jeune fille hurla de toutes ses tripes quand elle sentit les crocs lui transpercer la peau. Elle ressentait comme une brûlure des plus atroces ou même un immense choc électrique qui lui traversa tout le bras.

Julia fit un effort surhumain pour serrer les dents, tellement que la douleur était insoutenable pendant que ce clown se délectait de son sang. Pourtant, elle eut l'énorme surprise de sentir les crocs du monstre se retirer de son bras.

Elle rouvrit les yeux et vit que le clown avait relevé son visage au-dessus du sien et plongeait son regard doré, cerclé d'un rouge sang. Elle ne pouvait s'empêcher de le dévisager. Qu'avait-il tout d'un coup ? Pourquoi s'était-il arrêté ? Cela aurait été très étonnant que son supplice était aussi subitement stoppé.

« Comment se fait-il que ta chair soit moins savoureuse d'un coup ? Comment ta peur a-t-elle pu diminuer ?! » s'énerva le clown ne comprenant pas comment cela pouvait se produire.

Julia ne pouvait répondre à une telle chose, tandis que son propre sang qui tâchait les lèvres jusqu'au menton du clown, coula sur son visage.

« Puisque c'est comme ça... Tu vas flotter avec les autres ! » grogna-t-il en lui saisissant la gorge sans aucune douceur pour ensuite la soulever en l'air.

Julia essaya de desserrer sa prise mais avec son bras gravement blessé, c'était peine perdue.

Elle entendit ensuite un léger craquement qui venait du clown. Les parois buccales de ce dernier étaient en train de s'écarter pour former une immense gueule, remplie d'une multitude de crocs comme ceux d'un piranha.

Julia était répugnée de voir que cette gueule remplaçait pratiquement tout son visage. Mais quand elle vit qu'une lumière dorée commençait à briller au fond de cette gorge béante, suintante de salive, elle s'empressa de fermer les yeux. La jeune fille savait que sa mère avait subi le même sort. Que c'était en regardant ces lueurs qu'elle s'était mise à flotter.

La seule chose qui l'aurait sauvée si dans le pire des cas, elle aurait été envoûtée par ce pouvoir, ça aurait été une preuve d'amour. Car c'était ce que son père avait fait avec sa mère, en l'embrassant quand ils étaient enfants.

Entre les griffes d'une entitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant