Littérature pour insomniaque -Dramione -

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Les jours étaient passés à une vitesse folle, la rentrée en tant que professeur en Étude des Moldus à Poudlard était pour le lendemain, Hermione avait préparé ses affaires, et ne pouvait s’empêcher de tout vérifier une énième fois.

Ce soir, elle devait se rendre au terrier pour dîner avec Harry et Ginny, bien entendu Ron serait présent. Hermione ne l’avait pas revu depuis qu’ils s’étaient quittés.

Elle transplana donc au Terrier et fut accueillie avec joie dans les bras de Ginny. Puis faisant suivre par Harry, en s’avança dans le salon, elle vit que Ron était installé debout contre la cheminée, il semblait perdu à mille lieues de là. Harry le rappela à la réalité en lui annonçant qu’Hermione était là. Celle-ci le regardait avec un sourire gêné, elle s’avança vers lui, puis il la prit dans ses bras en lui disant qu’elle lui avait manqué. Une fois la gêne passée, les quatre jeunes gens se retrouvèrent comme au bon vieux temps, et ça Hermione l’appréciait grandement, son cœur était moins lourd, ils passaient un agréable moment et riaient tous.
La soirée fut bien vite passée, quand Hermione dut rentrer, elle se retrouva nez à nez avec Ron, celui-ci lui fit un sourire, et lui dit :

- Ne te fais pas de souci, je vais bien Hermione, je te le promets alors enlève cette inquiétude qui est dans ton regard ! lui dit Ron d’une voix douce.

- Humm, très bien, j’espère que tu ne me mens pas ! répondit Hermione.

Ron l’embrassa sur la joue et lui souhaita bonne chance pour la rentrée à Poudlard, elle lui répondit par un grand sourire, puis salua Harry et Ginny et les remercia de ce bon repas. Puis elle rentra chez ses parents.
Elle s’installa dans son lit admirant son plafond, ses pensées naviguaient de part et d'autre de son cerveau sans vouloir se calmer, Hermione se demandait comment sa journée de demain allait se dérouler, si les contacts avec les enfants se passeraient bien ainsi que ceux avec les professeurs, il devrait sûrement être de nombreux nouveaux, certains avaient décidé de vaquer à des occupations différentes une fois la guerre finie. McGonagall demeurait toujours la directrice de cette grande école et les deux jeunes femmes se connaissaient plus que bien, elles avaient passé un bien grand nombre d’épreuves ensemble.

Puis comme prise d’une pulsion, elle vérifia ses affaires, si son réveil allait bien sonner à la bonne heure, puis en fouillant dans son sac à main auquel elle avait jeté un sort d’agrandissement, ses doigts frôlèrent un doux tissu, qu’elle tenait près d’elle tous les soirs depuis, que l’homme qui hantait ses nuits lui avait donné.
La cape de Drago, bel et bien la sienne, elle sentait encore son doux parfum qui enivrait la jeune femme, chaque soir elle la prenait contre elle, en fermant les yeux et revoyait les derniers instants passés avec lui.

Mais aussi tous ses souvenirs de Poudlard lui revinrent, notamment les dernières années avant la guerre, ses regards qui lui faisaient tout oublier, ses ennuis et même la guerre à cette époque. Déjà à ce moment Hermione était très attirée par le beau blond au regard perçant, mais ce qui la perturbait davantage, c’était son comportement. Dans ses cauchemars, elle voyait Drago tuer ses amis et la poursuivre pour la tuer. Mais la réalité était tout autre, Drago avait refusé de rejoindre Voldemort, et il s’était battu en restant près d’Hermione. Drago lui avait sans doute sauvé la vie plus de cinq fois, en interceptant plusieurs des sorts qui étaient destinés à Hermione.

Il ne s’était pas reparlé depuis cette nuit d’été, et Hermione avait pourtant l’impression de tant connaître Drago, comme si tous ses regards disaient tout. Elle s’endormit sur ses pensées la cape enroulée dans ses mains qu’elle portait instinctivement à son visage.

Le lendemain Hermione était terriblement stressée, elle s’était réveillée bien avant que son réveil ne sonne ; elle descendit prendre son petit déjeuner, puis fila se préparer dans sa salle de bain, Hermione ne savait comment attacher ses cheveux, et quelle tenue mettre, elle n’arrivait pas à se décider, elle demanda donc conseil à sa mère.

Une fois, habillée, coiffée et légèrement maquillée, Hermione transplana devant l’enceinte de Poudlard, Hagrid y attendait les professeurs à la grille. Lorsqu’il vit la jeune fille, il la prit dans ses bras, celle-ci ne toucha plus le sol, ils parlèrent quelques minutes et Hermione pénétra dans l’allée de Poudlard.