Except you

Chapitre 9 - Avery

"L'amour ne fleurit que dans la douleur"
Anatole France
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Je crois que je n'ai jamais autant détesté une personne dans toute mon existence.

Scott est le pire des enfoiré que la terre est connue. Comment peut-on être autant arrogant et imbu de sa personne. Je lui ai pourtant dis que je déteste la cigarette, mais monsieur, n'a rien trouvé de mieux que d'envoyer toute la fumée sur moi. Puis, il est parti sans dire un mot, aucune excuse, ni rien.

J'ai détesté le voir se battre, je me suis pas vraiment pour la violence et je déteste voir quelqu'un frapper quelqu'un d'autre. La violence ne résout pas les problèmes, elle ne fait que les intensifier.

J'entends des pas s'approcher et je pris pour que soit tous le monde sauf Scott. Heureusement où malheureusement, je ne serais pas dire, ce n'est que Mason. Son visage est fermé et ses bras sont tendus le long de son corps.

Il arrive à ma hauteur et se plante devant moi. Je n'ai pas envie de parler de ce qui s'est passé avec Matthews. J'ai juste envie de rentrer chez moi, de prendre une bonne douche et d'aller hiberner dans mon lit jusqu'aux prochaines vacances. Mason m'aide à me relever et me lance un regard noir.

- Tu compte me dire ce qui s'est passé avant que tu n'arrive avec Trevor, ce que je trouve très bizarre. S'exclame- t- il

- Je déteste te voir comme ça, tu avais l'air d'aller mieux. Continue- t- il plus doucement.

J'aimerais le croire, mais il a tord sur toute la ligne. Je ne vais pas mieux. Plus les jours passe, plus le manque de sa présence se ressent. Dans un mois, cela fera un an qu'il nous a quitté. Un an que j'endure la douleur. Certaine fois, je me demande combien de temps je pourrai la supporter, combien de temps je vais devoir vivre avec cette souffrance.

Mason se racle la gorge, ce qui me sort de mes pensées.

- Tu me sais rien du tout, Mason. Tu ne sais pas comment je me sens, tu ne sais pas combien, j'aimerais juste pouvoir vivre une seule seconde sans éprouver son manque. Je ne vais pas mieux, cela va faire un an et je ne vais pas mieux. Tu peux me dire combien de fois tu m'a vu être heureuse depuis qu'il est parti? J'explose

- Zero, parce que je n'y arrive pas. J'aimerais dire que tout va bien, mais ça serait te mentir et je déteste te mentir. Tu ne me connais plus Mason, plus personne ne me connais. Je ne suis plus celle d'avant, je ne parle plus, je ne sourie plus, je ne rigole plus. Cela fait un an que je ne suis plus moi même. Il a pris une partie de moi quand il est parti. Quand est-ce que j'aurai le droit au bonheur Mason, dis-le moi? Je continue en pleurant à chaudes larmes.

Mason me regarde, désemparé. Il s'avance vers moi, puis me prend dans ses bras. Je trempe son t-shirt, mais ça n'a pas l'air de le déranger.

- Tu auras le droit au bonheur, Avery. Je te le promets, bientôt tu y goûteras. Me chuchote- t- il en resserrant son étreinte, ce qui a le don de m'apaiser.

Mes pleurs réduisent et entend plus que nos respirations aux alentours. J'espère pour moi, que personne à espionné notre conversation. Je me défait de son étreinte et baisse mon regard sur le sol.

- Je vais aller à mon prochain cour, on se voit ce soir à la maison. J'annonce.

Je pars en direction de mon cour d'histoire tout en essuyant les larmes qui perles sur mes joues. Mes camarades n'ont pas à savoir ce que je suis entrain de vivre.