Le parc

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Indications: (en italique + en gras= ils parlent en coréen)

Le parc était magnifique, je n'aurais jamais crus qu'il y avait un tel endroit dans une ville comme Séoul. Des bancs étaient installés un peu partout autour d'un petit étang. De nombreux types d'arbres étaient plantés ici et là. Des familles étaient en train de pique-niquer, des enfants courraient autour des arbres. Nous nous étions installés au pied d'un grand Saule pleureur avec nos tasses de cafés respectives.  Le soleil était haut dans le ciel, ses rayons passaient à travers les branches de l'arbre. Je posai mon gobelet, vide, par terre à coter de moi et je fermis mes yeux. Le contact du soleil sur ma peau me faisait un bien fou. Je restai comme ça pendant, ce qui m'avait paru, cinq minutes. Je rouvris les yeux. Ma tête était posée contre l'épaule de Taeyang, sa veste était posée sur mes épaules. Je me relevais doucement, je n’avais pas tellement envie d'avoir un torticolis moi.

-"Alors belle aux bois dormant, bien dormis?" Me demanda mon oreiller.

-"Heu, oui merci beaucoup", lui répondis-je en lui redonnant sa veste.

-"De rien,  mais je crois bien qu'il faut que je change de T-shirt. Tu m’a bavé dessus." Me dit-il, en pointant du doigt une grosse tache de bave sur son épaule.

-"Je suis désolé, je ne pensais pas que je m'endormirais", lui dis-je. Je tripotais le lobe de mon oreille droite.

-"Ce n'est pas grave, je te taquine. «Dit-il en me souriant.

Je lui donnai un coup sur son épaule, pour lui montrer mon mécontentement. Il m'attrapa mon poignet me regarda dans les yeux, un sourire était figé sur son visage. Il me cria:

-"Yah! ... "

Il voulut rajoutait quelque chose mais la sonnerie de son téléphone le coupa.

-"Allo?", demanda-t-il

-" Hé hyung, c'est moi Ji Yong". J'avais entendus, parce que Taeyang avait mis son téléphone en mode haut-parleurs et que l'interlocuteur avait hurlé.

-"Yah! Tu peux ne pas me hurler dans les oreilles s'il-te-plaît, si tu continus je vais devenir sourd! " Lui hurla-t-il.

-" Mais tu ne répondais pas à ton téléphone, alors on s’inquiétait!" Lui répondit-il, ou plutôt devrais-je dire qui lui avait pratiquement détruit un des tapants de Taeyang.

Cette altercation me fit sourire, j'essayais de ne pas rigoler. Mais ce fut en vain, je n'arrivais plus à contenir mon fou rire et Taeyang venait juste de remarquer que j'avais placé mes mains devant ma bouche pour être plus silencieuse. Apparemment ça n'avait pas tellement fonctionné, il me fixait et ses yeux me disaient de ne pas rire sinon j'allais mourir. Mais voir sa tête me fis craquer et j'avais explosé de rire. Je n'arrivais plus à m'arrêter, j'entendis à peine Taeyang dire à ce fameux Ji Yong, d'ailleurs c'est un drôle de prénom sa, qu'il allait le rappeler plus tard et qu'il ne tarderait pas à rentrer. Sa devait être son coloc.

-"Alors comme sa on te fait rire?"

-"Pfiou... C'est juste que ça m'a fait penser que moi et mon frère on agit pareille. Le plus grand ce fait toujours malmené par le plus petit." Lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

 -"Bon, si tu as fini de dormir sa te dit de bouger? Parce que je pense que si je reste là je vais finir par avoir des fourmis dans les jambes." Me dit-il en se levant.

Il me prit l'une de mes mains, la façon dont il sera ma main me confirma ce que je pensais, il était en colère ou alors il était vexé. Je l'avais blessé et ce n'était pas ce que j'avais voulus. Je remis mon pull en place et remis mon sac à dos sur mon dos. Il commençait à marcher, mais je lui pris le poignet.

-"Je suis désolé, je voulais pas te froisser. Je m'en excuse." Il s'arrêta, et se tourna de façon à ce qu'on se retrouve face à face.

-"C'est bon, tu ne m'a pas froissé du tout. C'est juste que je n'aime pas passer pour quelqu'un de faible." Me dit-il en me prenant la main pour que je sois à coter de lui. Il commença à marcher avec ma valise dans sa main gauche. Je regardais ma montre et je vis qu'il était déjà 14h30 passé. Je ne pensais pas que j'avais autant dormis. On était sortis du parc, quand il appela un taxi. Il me demanda où se trouver la maison de mon frère, pour que je puisse me débarrasser de mon énorme valise, c'est qu'elle était légèrement imposante pour une valise. Une fois arriver à l'adresse, dont mon frère m’avait donné, nous descendit du taxi. J'ouvris le portail imposant, Taeyang derrière moi, semblait fasciné par la façade de la maison, car pour tout vous dire elle était comme ma valise, imposante. Je composai le code pour pouvoir entrez, Taeyang me suivait toujours. Vu de l'extérieur on aurait pu penser que la maison était du style occidental, mais pour ce qui était de l'intérieur cela correspondait plus à une maison traditionnelle coréenne. L'harmonie entre ces deux styles était reposant, l'atmosphère que dégageait cette maison était agréable. Taeyang resta dans le salon le temps que je monte ranger ma valise et que je change de vêtements, passer plus douze heures dans un avion et on en reparle. Une fois changé je descendis, j'avais opté pour des vêtements décontractés: une robe couleur crème et des ballerines dorées, j'avais détachés mes cheveux ondulés qui avaient retenus d'une tresse. J'avais pris un gilet blanc, car Taeyang m'avais dit qu'il aller m'emmener quelque part une fois que je me serais changé. Je sais! Sa paraît complètement fou de le suivre, lui un parfait inconnu, mais mon instinct me disais que je pouvais lui faire confiance, et puis si il avait vraiment voulu me faire du mal il avait eu de nombreuses occasions de le faire, mais rien de cela ne s’est produit. Arriver en bas des escaliers il me tendit une de ses mains, que je pris volontiers. Il me complimenta sur ma tenue, et je l'en remerciai.

-"Tu es prête? Me demanda-t-il, car l'endroit où je t'emmène et dangereux et je ne sais pas si tu en ressortiras saine d'esprit." Me dit-il d'un ton sérieux qui commençait à me faire peur. Il avait s'en rendre compte, car il rajouta:

-"Non je rigole, enfin pas complètement. Ce n'est pas un endroit dangereux, mais je ne sais vraiment pas si tu resteras saine d'esprit, si saine d'esprit tu es."

Un sourire était présent sur ses lèvres, ce qui me fit aussi sourire car il n'avait pas souri depuis l'incident du téléphone. C'est bras dessus, bras dessous que nous partions de la maison de mon grand frère.

Les choses ne se passe pas toujours comme on l'avait prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant