Chapitre 13

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PDV Taehyung

Je me réveille tranquillement en ouvrant les yeux petits à petits pour m'habituer à la lumière de ma chambre. Je me retourne vers la droite pour voir si Jungkook dort toujours. Mais, il n'est pas là. Je me redresse et observe autour de moi. Toujours rien. C'est bizarre qu'il soit partit, on est pourtant dimanche. J'attrape mon téléphone, qui était poser sur ma table de chevet, pour savoir l'heure qu'il est.

10h36

En reposant mon mobile sur ma table, je remarque un bout de papier blanc plier en quatre dessus. Je l'ouvre et lis son contenu :

Désolé c'était une erreur. Eloignons-nous.

Jungkook.》

Je ne comprend pas. Moi qui penser que nous avions passé une bonne soirée et qu'il avait apprécié notre échange. Mais apparemment non. Il s'est enfuit pour éviter toute confrontation avec moi. Honnêtement, je me sens con là. J'ai l'impression que je l'ai obliger voire forcer à faire ce qu'on a fait. Pourtant ce n'est qu'un baiser, c'est pas comme si on avait couché ensemble, si ?

J'hésite à lui envoyer un message mais je préfère attendre demain pour qu'on parle en face. Je descend de mon lit et pars prendre un petit déjeuner.

Après que cela soit fait, je me dirige dans ma salle d'eau. Poster devant le miroir, je détaille mon corps et mon visage. Peut-être qu'il regrette parce que je suis trop laid ? Mon visage n'est pas d'une beauté semblable à la sienne donc je comprendrais si je le dégoûte. Certes, j'ai des abdominaux dont je suis fier mais peut-être que sa ne lui plaît pas ? Devrais-je changer pour lui plaire ?

J'ai toujours eu peur du regard des autres étant jeune. Mais j'ai aussi toujours fais partis de ces personnes qu'ils croient qu'un jour notre visage tout comme notre corps changera. Certains appellent ça un " glow-up" et d'autre de la chance. Donc j'ai grandis en pensant avoir un jour la chance de rentrer dans les critères de la société. Mais sa n'a pas toujours été facile. Car comme presque toute les enfants âgés de huit à dix ans qui étaient un peu rondouillet, j'ai souffert de harcèlement.

Pendant trois longues années, j'ai beaucoup souffert et je me suit alors créer une carapace pour ne plus être touché émotionnellement. Mais la vie en avait décidé autrement. Un jour en rentrant de l'école ma mère était assise dans le salon à m'attendre. Moi jeune et innocent ne comprenant pas ce comportement, je m'étais alors avancé vers elle. Au moment ou elle m'a annoncé ces quatre mots mon monde c'est effondré : Ton père est mort.

C'est à ce moment là, âgé de a peine dix ans, que la dépression m'a submergé. Je passait mes journées, seul et mélancolique, accompagné de mes écouteurs à pleurer la mort de mon père. Son absence était devenue de plus en plus dur pour un gamin de mon âge. Puis comme tout enfant découvrant le monde, j'ai sombré dans la douleur physique. Ma mère ne l'a jamais su mais tout les soirs en rentrant, je prenais cet lame est tracé un trait sur mon avant bras gauche.

Les traits s'accumulaient est sa devenait difficile de le cacher aux personnes autour de moi. A l'heure actuelle, ces traits sont devenus des cicatrice à vie qui reflète mon passé et ma torture mentale. J'ai toujours entendu les gens dire que les dépressifs se taillant les veines étaient des humains faibles. Mais je me rend compte qu'ils ont tellement tord. Je pense que notre passé fait de nous les personnes que nous sommes ou que nous allons devenir. Il suffit d'un peu d'espoir et d'un rêve pour sortir de ce cercle infernale.

La dépression à été ma meilleure amie pendant un certain temps et aujourd'hui j'ai décidé de vivre sans. Je vis en me disant que mon père serait fier de moi quoiqu'il arrive. Même si je n'accepte toujours pas mon corps, j'essaye. Et je crois qu'essayé est mieux que d'abandonner.

Hᴀsᴀʀᴅ ᴏᴜ Dᴇsᴛɪɴ ? - tкOù les histoires vivent. Découvrez maintenant