L'ange noir.

Préambule

Croyez-vous à la vie après la mort ? Avez-vous seulement déjà pensé à cette question ? Non ? Vous faîtes parti de la majorité des gens. Peu d’entre nous aurons médité sur la question fondamentale qui vient d’être énoncé.

Certains pensent qu’il n’y a rien une fois que nous retournons à l’état de poussière. Ils font partie de ces personnes rationnelles, qui ne croient que ce qu’elles voient. Pour elles il n’y a rien après cette étape traumatisante qu’est le passage du vivant à mort. D’autres aiment à croire qu’il y a bien quelque chose après la mort.

Au Moyen-Âge déjà bon nombre de personne croyait en cela, la vie après la mort. Même dans l’antiquité cette question existait. Cette question a su traversé les âges et jamais elle n’a reçu de réponse. En ce temps-là, le peuple croyait qu’il existait deux entités qui servaient de refuge aux âmes. Le Tartare et l’Elysée. Les mœurs ont changé et les appellations ont évolués. Une nouvelle entité à même su prendre place dans ce tissu complexe qu’étais la question. Le Paradis, le Purgatoire et l’Enfer. Le deuxième énoncé était la dernière entité évoqué. Il s’agissait d’un lieu pour les âmes ni bonne ni mauvaise. Ce lieux leur permettait de se purger des pêchers sans répercutions qu’elles avaient commis en étant encore humaines. Une fois purgée, elle pouvait rejoindre le Paradis.

Les chrétiens pratiquants et autres religieux sont les seuls à croire en ces choses de nos jours. D’autres pensent également à une forme de vie quelconque après la mort, mais seulement parce qu’il serait cruel de nous infliger l’horreur qu’est la vie. Horreur est, certes, un bien grand mot, mais correspond tout à fait à la situation. Parce que, n’est-il pas horrible de connaître les effets de certaines maladies comme le cancer ? Le sida ? Certaines autres maladies mentales tel que l’autisme, la schizophrénie ou encore la bipolarité ? Ces maladies n’ont elle pas un effet néfaste pour les personnes qui en souffre ? Elles apportent avec elles les regards des curieux, la pitié de certains et les moqueries d’autres sots qui n’ont jamais été confronté à la maladie. Le cancer n’apporte-t-il pas son lot de douleur pour celui ou celle qui le contracte ainsi que pour ses proches ? Pensez-vous que la chimiothérapie, les opérations, la radiothérapie et autres protocoles expérimental ne sont pas lourd à porter pour les épaules d’un Homme ? N’est-il pas horrible de vivre dans un monde où le danger est maître, où le fait d’être seul dans une rue fait de vous une proie facile ? N’est-il pas également horrible de savoir qu’un jour ou l’autre nous allons perdre un parent, un ami, un amour ? Quelle est la chose la plus dur à votre avis ? Il paraît impensable qu’il n’y ait rien de l’autre côté. Cela n’aurait aucun intérêt de connaître cela si une fois mort il n’y a pas de monde parallèle ou un quelconque endroit qui servirait de refuge pour nos âmes. Est-ce que maintenant vous avez une réponse à la question qui a été posé au début de ce texte ? Toujours pas ?

Marie, elle, s’avait qu’il n’y avait rien après la mort. Elle faisait partit de ces personnes rationnelles, qui comme St-Pierre, ne croyaient que ce qu’elles voyaient. Cette question ne l’inquiétait plus depuis longtemps. Elle avait ses certitudes, cela lui convenait parfaitement. Alors, qu’elle sera sa réaction lorsqu’elle se rendra compte qu’elle se trompe ?