J-5

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Finn passé le balais avec son casque sur les oreilles pendant que je préparer un carrot-cake en chantonnant. Nous étions vendredi soir, et il ne restait pas beaucoup de temps avant qu'on ferme le café pour se rendre à la fête. À ce moment là, on avait aucune idée de la tournure qu'aller prendre les événements...Mais chaque chose en son temps, reprenons depuis le début ;

Point de vue de Finn :

Cette nuit, j'avais fait un rêve bizarre et Jude était dedans. En fait, il n'avait absolument rien de bizarre, mais c'est plutôt la sensation qui s'était emparée de mon estomac ce matin en me réveillant qui l'était. Dans mon rêve, elle avait la tête posée sur mon épaule et j'étais couché sur le dos, nous étions tout deux allongés sur le sol. Elle me tenait simplement enlacé, endormis. Pitié pour moi, le seul jeune d'Amérique à rêver qu'il dort avec des filles, et uniquement qu'il dort avec elle. Je la considéré comme une très bonne amie maintenant, même si je la connaissais depuis peu, et j'avais besoins de lui en parler et d'en rire avec elle. Par-ce-que, autrement,  si je gardais ça pour moi...Alors le rêve aurait un tout autre sens, ça rendrait ce sentiment qui me chatouiller de l'intérieur ce matin...Réel ? Mais je savais aussi que si je ne lui en parler pas de la bonne façon, avec les bons mots et tout ça, alors peut être elle me prendrait trop au sérieux, et ça deviendrait bizarre entre nous.

Alors j'y ai repensé toute la journée, à la façon dont je lui raconterais sous la forme d'une blague, et aussi au rêve en lui même. Je m'imaginais à nouveau en dessous d'elle, plongeais dans un profond sommeil, mais le plus doux jamais vécu. J'ai d'abord pensé lui dire tôt le matin, quand on a ouvert le café. Mais je n'ai pas trouvé le courage de lui raconter et les mots me sont rester bloqués en travers de la gorge. Alors, durant toute la matinée, je me suis persuadé lui dire une fois le midi venu. C'était le meilleure moment pour lui faire çe genre de blague, ce genre de moment où l'on ne prenait absolument rien au sérieux. Voilà comment était la vie ce midi-là : rien ne comptait vraiment, ni les bonnes ni les mauvaises choses. On s'évertuait à se distraire mutuellement, et on s'en sortait plutôt bien. ET POURTANT, je fus incapable de lui en parler. 

Il ne me restait que la fin de journée pour lui dire, le moment où il fessait déjà noir et que les clients arrivés en masse. Elle avait allumé une enceinte branché à son ordinateur portable pour diffuser un peu de musique dans le café. Il y flottait une bonne odeur de café et de chocolat, et alors que entre deux commendes, je me suis arrêter pour la regarder un moment ; elle courait dans la cuisine, un plat de scones fraichement préparé dans la main et un bol de cookies dans l'autre, avec une tonne de farine sur ses joues et des mèches de cheveux qui s'échappaient de sa queue, j'ai ressentis ce même sentiment qui chatouiller mon estomac, et alors que je me remettais au travail, j'ai renoncé à l'idée de tout lui dire. 

Quand les clients se sont doucement dissipé jusqu'à qu'il ne reste plus personne, elle ma rejoint derrière le comptoir et a poussé un long soupire épuisé.

- Quel journée ! 

- Je te le fais pas dire...

- Tu veux toujours aller à la fête ? M'a t-elle demandé en penchant la tête sur le côté. 

- Mais oui, aller, ça va être super. 

- D'accord, mais avant, passe un coup de balais. 

Elle me fit un grand sourire arrogant en me tendant le balais. Jude était toute petite, en faite j'aurais pu la faire tombé par erreur en lui donnant un coup de coude amical. J'ai pris le balais en lui rendant son faux sourire. 

- T'as un peu de farine sur le visage...

Elle me regardait avec deux grands yeux ronds, ses joues encore rouges de fatigue sous la farine. Sa petite bouche était teinté d'une jolie couleur rouge elle aussi, et ses cheveux étaient tout ébouriffés sur sa tête. 

Love in a coffeeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant