J-6

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Je dormais depuis une demi-heure à peine quand, à cinq heures trente-deux, mon réveille a sonné. Il a continué de sonner pendant dix-sept minutes ce qui m'a totalement échappé, jusqu'à ce que je sente des mains me secouer par les épaules et que j'entende la voix lointaine de ma mère :

- Bonjour, paresseuse. 

- Euh...

Je me sentais beaucoup plus fatigué qu'à quatre heure et demi, heure à la quel j'étais entrée dans mon lit, et j'aurais volontiers séché les cours, sauf que je ne séchais jamais et, je ne voulais vraiment pas laissé Finn en plant, surtout qu'il avait du se coucher encore plus tard que moi. Remarque, peut-être que ça serait lui qui me laisserait en plant. Je me suis levé en me tenant la tête, je n'avais pas bu la veille, pourtant ma tête me fessait aussi mal qui si ça avait était le cas. J'ai attrapé mes vêtements puis j'ai titubais jusqu'à la salle de bain, en espérant qu'une bonne douche me réveillerait un peu. 

Quand je suis arrivé au café, Finn était déjà là car toutes les décorations étaient allumées dans le noir. J'ai poussé la porte en verre et me suis dirigé vers le comptoir, pensant qu'il était aux toilettes ou dans la réserve. J'ai sursauté en le voyant affalé sur la caisse, en train de dormir profondément. 

- Hé. 

- Hum..? 

- C'était une très mauvaise idée. 

- De quoi ? 

M'a t-il demandé en s'étirant doucement. Son visage était encore tout rose de sommeil et il avait l'air tout chaud. 

- La soirée, hier soir. On aurait juste du prendre Ben. 

- Est-ce-que tu te fiches de moi ? 

- Quoi ? 

- C'est toi, ahah ! Je voulais qu'on le prenne puis qu'on s'en aille dès qu'on a passé la porte, mais c'est toi qui as dit que ça "pourrait être marrant de rester un peu" ! 

- Par là je voulais dire attendre que Ben se calme, pas rester aussi longtemps...

- T'es sérieuses ! En faite t'es pas du tout la même personne quand tu t'amuses.

- Comment ça ? Mon visage s'est soudain empourpré.

- Hier tu rigolais tellement que t'arrivais plus à respirer, et tu voulais plus partir, pourtant c'était le bordel ! Et là, tu me reproches qu'on soit resté aussi longtemps.

- Je ne te le reprochais pas..., ai-je soufflé en sortant le carrot-cake que j'avais préparé la veille. Je constate, c'est tout.

- Je pense pas que je verrais Ben aujourd'hui. 

- Je ne pense pas non plus. 

- C'est pas vrai..., il a soupiré en se cachant la tête entre les mains. 

- Quoi, encore ? 

- Je viens de me rappeler la promesse que je lui ai faite.

- Quel promesse ? Tu parles de celle comme quoi tu seras nu sous ta toge le jour de la remise des diplômes ? Cette promesse là ? 

- Oh, arrête. Remue pas le couteau dans la plaie...

- Une promesse c'est une promesse, Finn...

- Tait-toi ! Il a étouffé un cri de désespoir en se pinçant l'espace entre les yeux. 

- Et comment tu vas faire, si il y a du vent ? 

- Raaaaah !

- Un petit courant d'air sur scène, tu imagines ?

Love in a coffeeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant