Chapitre 8

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Les bruits de pas s'arrêtèrent juste devant la porte du cagibi. Diram se retourna face à la porte tenant fermement Ayana contre lui.

Le visage pratiquement collé contre le dos de Diram, Ayana sentit son cœur battre de plus en plus fort. Elle ne comprenait pas l'attitude du jeune homme, Warda avait parlé d'agression avant de partir... était-ce si sérieux ? La main de Diram était posée au creux du dos de la jeune fille, en un geste protecteur. Cette attention toucha Ayana, qui attendait patiemment que l'inconnue s'en aille. Elle ne se sentait pas en danger, mais la tension palpable la fit se sentir de plus en plus nerveuse.

« Diram ? Ayana ? » en entendant la voix d'Ahmed les deux jeunes gens relâchèrent un soupir. Diram se détacha de la jeune fille presque à contre cœur et ouvrit la porte « Ahmed, je t'ai pris pour un agresseur ». Ahmed pouffa de rire et tapa l'épaule de son ami « Je t'ai fait peur mon frère, tu peux le dire » sur ces mots il fit un clin d'œil à Ayana.

La jeune fille lui répondit par un sourire. Ahmed les aida à chercher le sac, qu'ils retrouvèrent rapidement. Le reste de la soirée se passa sans accroc. Les invités prirent une douche rapide et ne tardèrent pas à s'endormir.

Le lendemain Diram se leva le premier. Il était tôt, les premiers rayons du soleil n'avaient pas encore percé le ciel, il faisait sombre. Il réveilla discrètement Ayana, et ils se préparent le plus silencieusement possible, pour ne pas déranger leurs hôtes. Ils sortirent et emmenèrent les sacs contenant les marchandises sur la place du marché.

Ils n'étaient pas les seuls à s'installer. Diram avait louer un étalage pour les deux prochains jours, et ensemble ils installèrent les marchandises sur leur étalage. Une fois terminé, il suffisait d'attendre que le village se réveille.

Ce n'était pas la première fois qu'Ayana préparait à vendre sur le marché. Quand elle avait sept ans ses parents s'étaient lancés comme vendeur de fruits et légumes. Ils participaient au marché deux jours par semaine, le mercredi et le samedi.

Ayana se rappela ses parents et l'excitation qu'elle ressentait chaque jour avec eux. Et une nouvelle fois ses sentiments l'envahirent. Elle trépignait d'impatience.

« C'est la première fois que tu fais un marché ? Je sais pas si ça existe là d'où tu viens » Diram était assis sur une chaise derrière l'étalage, Ayana assise elle aussi, était près de lui. « Non c'est pas la première fois, et oui ça existe aussi chez nous » elle avait replié ses jambes contre sa poitrine et avait la tête sur les genoux.

Les sableusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant