Partie I

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Il y a fort longtemps en Grèce Antique, après des décennies de guerre, le roi
de Mycenes, Agamemnon, imposa une alliance tacite au Royaume.

Son frère, Ménélas, le roi de Sparte, las de batailler, offrit quant à lui la paix à Troie, la grande rivale du pouvoir Grec naissant.

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📍Thessalie — de jour.

Deux armées prêtes à combattre se faisaient faces, et leur roi, en hauteur sur leur char, s'avançaient l'un vers l'autre.

— Quitte mes terres Agamemnon. La Thessalie ne combattra jamais pour toi, cingla le roi Faust.

Agamemnon s'esclaffa. Son arrogance était justifiée, il gagnait en puissance de jour en jour et personne n'avait encore réussi à l'arrêter. La Thessalie était le dernier royaume qui lui tenait encore tête, mais plus pour longtemps.

— Mais tes terres me plaisent mon ami, et crois-moi, tout ceux qui ont tenu tes propos sont maintenant à mon service. Mais... il est vrai que j'ai vu assez de massacre ces derniers temps, je te propose donc un duel entre ton meilleur guerrier et le miens.

Un sourire en coin apparut sur le visage du roi de Thessalie, il avait apparemment confiance en son guerrier.

— Et si je gagne ? demanda-t-il.

— Alors nous repartirons mon armée et moi, et je promets même de me soumettre.

Il hocha la tête d'un geste entendu, et hurla :

— ORGA !

Un géant qui devait dépasser les deux mètres se distingua de la foule de soldat de Thessalie, et s'avança, le sourire aux lèvres, près à affronter n'importe qui.

Agamemnon ne sembla pas déstabiliser.

— NATSU ! appela-t-il.

Un silence se fit, et personne ne vint.
Cela fit rire l'adversaire, et serrer les
dents d'Agamemnon. Où était donc cet incapable ? Un soldat à cheval s'approcha de son roi pour le prévenir. Natsu n'était pas là, et on avait envoyé un enfant le chercher.

L'enfant concerné courait sans s'arrêter jusqu'à rejoindre le camp, et entrer dans la tente du guerrier que tout le monde attendait. Il fut surpris, d'une part parce qu'il dormait, et de l'autre parce qu'il n'était pas seule. Deux femmes nues l'accompagnait. L'enfant les lorgna l'air hésitant. Il finit par s'approcher du guerrier, et tandis la main pour le réveiller. Natsu, dont les réflexes étaient hors du commun, intercepta la main du garçon.

En voyant que ce n'était qu'un enfant, le soldat, l'air endormi, détourna la tête.

— Je faisais un beau rêve...
se plaignit-il.

— Navré Monseigneur... mais le roi Agamemnon vous demande.

— Ton roi me parlera quand il fera jour... grommela-t-il.

— Mais Monseigneur... il fait jour. Tout le monde vous attend...

Natsu releva la tête, semblant se rendre compte de ce qui se passait, et se leva l'air exaspéré, repoussant le bras féminin qui reposait sur sa taille. Sans attendre, il s'équipa de son armure noire de jais, et monta sur son cheval dont le pelage n'était pas plus gai que sa tenue, tandis que l'enfant lui tendait son bouclier et sa lance.

— C'est vrai ce qu'on raconte sur vous ? demanda-t-il. Que votre mère est une déesse ? Et aussi qu'on ne peut pas vous tuer ?

— Pourquoi porterais-je un bouclier si c'était le cas ?

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