TROIE

Partie II

📍Cité de Troie — de jour
Palais Royal

Lucy se précipitait dans les couloirs, heureuse de la nouvelle. Ses cousins
étaient de retours.

— Léon ! s'écria-t-elle en accourant dans les bras de son cousin.

— Lucy ! Jolie cousine, ta beauté ne fait que s'accroître à chaque lune.

Elle sourit tandis que Grey l'embrassait sur la joue.

— Comment vas-tu Lucy ?

— Je suis si contente de vous revoir ! J'ai l'impression que
ça fait une éternité ! Comment
était-ce ? À Sparte ?

Les frères échangèrent un regard que Lucy ne comprit pas.

— Bien, nous t'expliquerons plus tard, répondit Grey.

Elle hocha la tête, un pressentiment étrange l'assaillant. Une magnifique jeune femme était revenu avec eux, et son oncle semblait l'avoir accueilli sans soucis, mais elle avait l'air inquiète voire peinée. Aussi, ses cousins étaient d'habitude plus bavards. Mais elle se rassura en se disant simplement qu'ils devaient être exténués, et que cette femme était un cadeau du
roi de Sparte.

Quelques instants plus tard, Grey et son père Priam eurent une discussion. Grey voulait renvoyer Meredy sur un bateau, il ne voulait pas que tout son peuple pâtisse de la bêtise de son frère.

Mais son père refusa. Pour lui, c'était une décision des dieux. Il prôna le fait que malgré les siècles de guerre, les murs de Troie n'étaient jamais tombés.

Grey insista « Jamais nous ne gagneront cette guerre ». Mais son père n'en démordit pas, Apollon les protégerait, il en était certain. C'est ainsi que Troie s'engageait dans la guerre sans même en avoir eu le choix.

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Le lendemain, sur la plage de Troie, les soldats se préparaient à accueillir leur assaillants, et Lucy, qui du se rendre à l'évidence sur le fait que son mauvais pressentiment était avéré, priait dans le temple de son dieu.

C'est vers midi que les dizaines de bateau de la flotte d'Agamemnon se firent voir
au loin. Dans la cité de Troie, la cloche sonna, déclenchant la cohue dans les rues. La peur étreignaient les citoyens.

De son côté, le navire de Natsu était en tête de ligne. Il n'attendrait pas les soldats d'Agamemnon, il débarquerait sur la plage avec ses cinquante hommes, qu'on surnommait les Myrmidons, et montrerait à tous qui était le meilleur guerrier grec.

— Sting ! appela Natsu. Le jeune homme vint jusqu'à son cousin, bouclier et lance à la main. Pose tes armes.

— Je vais me battre contre les Troyens.

— Pas aujourd'hui.

— Je suis près ! Tu m'as appris à me battre ! protesta-t-il.

— Oui, mais tu n'as pas la force d'un Myrmidons. Regarde ces hommes, ce sont les meilleurs soldats que la Grèce ait connu, leur sang, chacun d'eux l'a versé pour moi, je ne te veux pas dans leur rang.