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Après 3 jours de travail et avec seulement une nuit complète de sommeil, la fatigue devenait un facteur important dans mon travail.
Cependant, je fis de mon mieux pour ne pas préoccuper mes collègues, ainsi que de les aider au maximum.
Je dûs faire un effort surhumain pour rester debout et souriant face aux clients.

Lors d'une matinée, je travaillais difficilement, et pour cause, le sommeil reprenait ses droits. Mon visage était couvert de gros cernes noir et mon corps ne supportait plus toute cette pression.

Alors, pour diminuer l'emprise du sommeil sur moi, je demandai à prendre ma pause plus tôt que prévu, ce que Dazai accepta.
Je me réfugiais dans les toilettes pour faire un petit somme bien mérité. Le sommeil prit facilement le contrôle de mon corps tandis que mes yeux se fermaient.

J'ouvris lentement les yeux, alerté par le hurlement de Kunikida. Je me redressai vivement en distinguant mon nom sortir d'entre ses lèvres.

En sortant précipitamment, je le vis, courir de salle en salle à ma recherche. Je lui fis un léger signe timide, il m'aperçu et couru vers moi.
Il pris brusquement mes épaules en les secouants dans tout les sens.

- Où étais-tu gamin ?!

- Je... J'ai pris ma pause plus tôt. Désolé. Dis-je honteux

Il me lâcha soudainement, et soupira en me regardant, sa main sur sa nuque, craquant celle-ci.

- OK je peux comprendre. Il se pencha vers moi. Mais s'il te plaît, peux-tu nous aider ?

Un sourire se dessina sur mon visage face à son attitude inattendu, et acceptai.

Quelques heures plus tard, mes forces m'abandonnaient petit à petit mais je tentais de tenir bon jusqu'à la fin.

Et alors que je servais un client, Dazai m'appella d'un signe de main, et je vins vers lui une fois le café du client posé sur la table.

- Atsushi, j'ai demandé au bar Luxus de nous aider, ils ont fermés pour la journée alors j'aimerais...

Sa phrase fut interrompu par le tintement de la cloche. La porte d'entrée venait de s'ouvrir.

Je tournais la tête vers celle-ci, pensant voir arriver des clients et contre toute attente, je vis deux personnes qui ne mettais pas inconnu.

Akutagawa et Chuuya se tenait devant la porte à enlever leurs manteau et à se préparer pour nous aider.

Mon cœur ratta un battement lorsque je le vis.

Son regard tomba sur le mien et soudainement, la pression de mon corps retombait. Comme libéré de chaînes invisibles.

Mon regard resta inlassablement bloquer sur le noiraud qui m'observait à son tours, surpris.

Akutagawa écarquilla les yeux et je sentis les forces de mes jambes me lâcher.

Je sentis brusquement la force de la gravité exercé sur mon corps, je me sentis tomber au sol
Je fermai les yeux instinctivement attendant le choc du sol frais contre mes muscles.

Cependant je ne sentis rien à part une pression réconfortante dans mon dos. Un bras.
J'ouvris difficilement les yeux et aperçu le visage d'Akutagawa, inquiet à quelques centimètres de mien.

Je me retrouvais à moitié allongé au sol contre le bras d'Akutagawa qui retenait mon dos.
Il rapprocha sa tête de la mienne et rougissais légèrement, avec le peu de force qu'il me restait, face à ce rapprochement inattendu. , mes yeux se fermèrent quand je sentis son front collé au miens, il était froid. Non, le mien était bouillant.

Il se redressa, rompant les contact apaisant de nos fronts, et je rouvris les yeux pour l'observer. Son visage inquiet me percuta de plein fouet.

- Atsushi ! Tu as de la fièvre ! Depuis quand es-tu malade ?

Un petit sourire se dessina sur mon visage quand je vis son air inquiet, encore une fois; avant que je ne sombre dans les bras de morphée.

UN CAFÉ AU COIN DE LA RUE - 𝘀𝗵𝗶𝗻𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant