UN CAFÉ AU COIN DE LA RUE - 𝘀𝗵𝗶𝗻𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

PROLOGUE

Des maux de tête me reveillèrent, la soirée de la veille avec mes amis en était sûrement la cause. Et tout ça, pour un nouveau job. Qui veut dire fête, veut dire alcool (ceci n'est pas obligatoire pour s'amuser ceci dit, ni pour faire la fête).

Je m'appelle Atsushi Nakajima, j'ai 19 ans et je vais travailler au café au coin de la rue.

Je me levai doucement de mon lit, et me dirigea difficilement vers la cuisine mais l'engourdissement de mes jambes m'en empêcha.

L'alcool avait tendance à vite me monter à la tête, je ne me souviens même plus de ce qu'il c'était passé. Avec un effort surhumain, je réussissai à m'asseoir sur un tabouret devant le plan de travail, je pris ma tête dans mes mains et réfléchis à la soirée de la veille mais c'était peine perdu, rien ne me revenait.

Je pris un cachet pour mes maux de tête et me préparais.

Après une bonne douche j'enfilais mes habits prêtés par le café quelques jours plus tôt, une chemise blanche avec un pantalon noir qui m'arrivait un peu plus bas que les genoux, des sangles noirs, une cravate noir ainsi qu'une paires de bottes noir.

Mon apparence est plutôt passable pour mon âge. Mes amis me disais souvent que je ressemblais à un homme de 25 ans mais je n'y croyais pas trop. Mes cheveux blancs étaient courts avec une mèche plus longue devant mon oreille droite, mes yeux étaient marrons et ma peau était mâte.

Je pris mon sac et ferma la porte à clé derrière moi.

Le route se fit rapidement, grâce à la proximité du café, la route était rapide.
Arrivé devant le café, je pris une grande inspiration et y entra.

Le son de la clochette résonna dans la salle. Les personnes présentes ne me remarquèrent pas tout de suite, un homme blond était occupé à... étrangler un homme brun.

Je commençais à parler pour leurs faire découvrir ma présence.

- Euh... Bonjour !

L'homme blond au lunette se tourna vers moi et lâcha l'autre homme pour s'approcher de moi.

- Kunikida tu es cruel ~

Le "Kunikida" se retourna et cria sur l'homme.

- Moi cruel ! Ce qui est cruel ici, c'est qu'avec tes âneries j'ai perdu deux minutes de mon temps ! Mais bon... il se retourna vers moi... Tu es certainement le nouveau ?

Tout le monde présent dans la pièce avait maintenant les yeux rivés sur moi, je rougis de gêne face à tant d'attention. Et répondis :

- Oui, je m'appelle Atsushi Nakajima et je suis ravi de travailler avec vous !

Je salua conformément les personnes face à moi et l'homme brun de tout à l'heure s'approcha de moi et se présenta à son tour.

- Dazai. Osamu Dazai. Bienvenu chez nous. Dit-il avec un grand sourire.

Kunida se rapprocha de lui pour  le prendre, encore une fois, par le cou et le bougea dans tout les sens en lui criant dessus.

- Ici ce n'est pas chez toi ! Alors évite de dire au gamin qu'il est chez lui !

La situation était étrange, et surtout, embarrassante. Et je n'étais pas au bout de mes peines.