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Les minutes passaient et aucune parole ne se fit entendre dans la pièce. Je buvais de temps en temps une gorgée de mon café, devenu froid sous les regards de mes collègues et du noiraud. Je lançais, quelques fois, des regards à Akutagawa pour l'observait, tandis qu'il tenait son menton dans sa main et qu'il me regardais avec une gentillesse sans nom, et sans colère. Et surtout son regard inquiet. Je baissai alors le regard, j'étais un lâche et j'étais honteux. Mes réactions étaient puériles. Je décidai, avec un effort surhumain de prendre mon courage à deux mains.

- Tu n'as absolument rien à te reprocher, au contraire tu es extrêmement gentil avec moi, tu prends soin de moi et tu m'aides. Tu n'as rien à te reprocher. Ici, c'est plutôt moi le problème, toute ma vie est compliquée et au moindre choc ou éventuellement désagréable et imprévu, je déprimé. Je sais parfaitement que je suis faible et que je suis un lâche. Mais crois moi, j'ai tenter mainte fois de remonter la pente, sans résultat.

Je repris mon souffle et continua.

- Ça a commencé à ma naissance, ma mère est morte en me mettant au monde et mon père n'ayant pas supporter le choc, c'est defoulé sur moi. Physiquement et mentalement. Il était directeur d'un orphelinat. Il faisait croire à tout le monde que j'étais un orphelin comme les autres, mais je ne sais pour quelle raison, personnes ne faisait attention à moi ou ils me traitaient de monstre. À cette époque j'ai essayé plusieurs fois de me suicider mais j'ai aussi trouvé du bonheur dans la lecture et dans l'idée d'un monde fantastique. Cette image du monde me passionnait, un monde loin de cet enfer. Un jour, j'ai réussi à sortir de cet orphelinat avec un ami, qui m'aide depuis des années maintenant.

Tout le monde m'écoutais sans dire un mot et j'observais alors Akutagawa, voulant voir sa réaction. Je l'aperçu, installé au fond du canapé, le regard braquer sur moi, un visage sévère. Puis il se leva brusquement et se deplaça jusqu'à moi. À quelques centimètres de moi, il attrapa mon poigné et me tira derrière lui. On sortit du bar, en direction de chez lui. Mes petits cris ne l'arretèrent pas et je dus me faire violence pour ne pas me débattre contre sa poigne. J'appelais son nom, mais rien n'y faisait, il ne me lâchait pas et continuait sa route. Dos à moi, je ne voyais pas son visage, l'angoisse s'installa en moi.

Puis en arrivant devant la porte de sa petite maison, il mit les clés dans la serrure et ouvrit brusquement la porte. Il ne me lâchait pas, toujours mon poignée dans sa main. Soudainement il me lâcha et entra dans la pièce, suivit par mes pas. Il enleva son manteau et je fit de même.

Il était dos à moi et je sentais mon cœur se serrer et tambouriner dans ma poitrine, face à son immobilité et son silence. Puis soudainement, sa voix retentit.

- Je ne supporte pas te voir dire des anneries pareils ! Dire que tu es immature et lâche ! Idiot ! Tu es peut-être souriant et sensible mais tu n'es pas lâche ! À partir de maintenant tu vas rester avec moi et je ne te lâcherais pas d'une semelle. Je te ferais sourire et oublier tout tes problèmes.

Sa réaction me surpris et me toucha plus que ce que je crus. Mes mains s'accrochais à mon pull, le tenant fermement au niveau de ma poitrine. Il s'inquiétait pour moi et voulait m'aider. C'était nouveau pour moi, seul mon meilleur ami avait voulu m'aider et pourtant il était parti faire sa vie, et venait que très rarement me voir. Et Akutagawa. Mes larmes menaçais de couler alors je baissai la tête. Des tremblement recouvraient mon corps quand il me prit soudainement par les hanches pour me rapprocher de lui. Son souffle se percuta sur mon visage.

- Je te promets de prendre soin de toi, jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer.

Il me guida lentement sur le canapé, s'y intalla avec prudence et, avec sa prise sur mes hanches, me fit m'asseoir sur lui. La fraîcheur de sa peau me fit frémir, quand je sentis sa main décaler le col de mon pull, découlant une partie de ma peau.

Il avait senti mes frissons et sourit en coin en pensant sa tête contre ma peau dénudé de mon cou. Puis il entoura mon ventre de ses bras.

Sa bouche bougea contre ma peau, la suçotant et la léchant. La rencontre de son membre rose contre ma peau me fit légèrement gémir, et je devins rouge face à ce petit gémissement imprévu. Il continua ses petits gestes sensuels contre ma peau pâle en souriant. Puis il augmenta la cadence de ses gestes et remonta ses lèvres jusqu'à mon lobe d'oreille, tout en continuant ses mouvements bucaux.

- Maintenant, tu es à moi et tu ne m'échapperas pas. Plus personne ne te feras du mal. Je te le promet.

Puis, il m'ordilla mon lobe d'oreille, me faisant encore une fois, doucement gémir.

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UN CAFÉ AU COIN DE LA RUE - 𝘀𝗵𝗶𝗻𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant