UN CAFÉ AU COIN DE LA RUE - 𝘀𝗵𝗶𝗻𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

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À mon réveil, mon corps semblait reposé et calme. Je me relvai doucement avant que je ne sentes et ne touches mon front, humide. Une serviette mouillée se trouvait sur mon front, je la pris délicatement entre les doigts et la posa sur la table de chevet en faisant attention à ne pas mettre de l'eau partout.

Je reconnaissais cette endroit entre mille, ma maison pendant un temps, qui m'avait hébergé pendant une semaine déjà. Chez Akutagawa.
En parlant du loup, il entra dans la pièce un verre d'eau et un médicament à la main. Un déjà vu, qui me fit sourire. Il me rendit mon sourire et me tendit le contenant et le médicament. Pour une raison, inconnu, bien qu'elle me ravisseme, c'était toujours Akutagawa qui venait à ma rescousse.

Il s'assit sur le rebord du lit, se tourna vers moi et m'observa quelques instants. Je mis le médicament dans ma bouche l'avala avec une gorgée d'eau. Puis je posai le verre sur la table de chevet.

Mon corps s'allongea de lui-même sur le lit, pas encore remis. Puis la voix d'Akutagawa résonna dans la pièce.

- Tu ne devrais pas te surmener.

- Ouai, je sais. Mais ils avaient besoin d'aide alors j'y étais obligé, je travaille pour eux tu sais.

- Je sais, mais ces temps-ci tu es bizarre et tu tombes facilement malade.

- Ce n'est pas ma faute si j'ai une santé fragile. Et comment ça je suis bizarre ?!

Mon regard fixé sur le plafond se détourna de son observation. Akutagawa c'était allongé près de moi, la tête sur son coude relèvé. Je sentais son regard sur moi et je rencontrai se regard et je le maintenu. Son souffle se percutant sur mon nez.

- Ne me fait pas peur comme ça. Idiot.

Puis il ferma les yeux, tandis que je me tournais vers lui. Je pris la même position que le noiraud dans le sens inverse et fermais mes yeux à mon tour.