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L'accès principal au Chemin de Traverse se situait à côté de Charing Cross Road. Pour cela il fallait se rendre dans le pub du Chaudron Baveur puis dans sa cour arrière pour atterrir dans la fameuse rue après avoir tapoté avec sa baguette un mur de brique.

Les cinq adultes se trouvaient maintenant dans la plus célèbre des rues commerçantes du monde des sorciers. La nuit commençait lentement à tomber mais les allées étaient encore remplis de sorciers de tout âge et de tout style qui faisaient des achats ou qui se promenaient avec des proches. Il fallu retenir certains membre des Losers pour les empêcher d'entrer dans des boutiques et de tergiverser de leur mission principale.

Les bureaux du Daily Prophet se trouvaient vers la fin de la rue marchande. Sur l'imposante façade le nom du journal brillait fortement en lettre noire dans une calligraphie ancienne, à côté duquel s'agitait une plume blanche et des parchemins.

Après avoir frappé à la porte, ils patientèrent. Quelques minutes plus tard, elle s'ouvrit et une femme dans une tenue bleue claquante et au haut chignon tiré apparut devant eux. Aucune sympathie n'émanait d'elle. Elle les jugea de haut avant de parler avec une voix sèche et aigu plus qu'irritante.

- Vous ne pouvez pas rentrer ici.

Stanley, ignora son ton et s'avança poliment.

- Bonjour. Nous cherchons William Denbrough.

- Interdiction de rentrer si vous n'êtes pas du personnel ou si vous n'avez pas des nouvelles ou incidents à partager à la presse, ajouta la femme.

- Rien de tout cela, répondit-il d'un air impassible. Nous venons juste nous renseigner sur la présence de Monsieur Denbrough.

- Donc vous n'avez rien à faire ici, scinda t-elle.

L'agacement était palpable parmi la bande d'ami et certains commençait à le montrer plus que d'autres.

- Excusez moi je travaille au Ministère, dit alors Eddie en s'avançant à son tour tout en sortant sa carte d'identité de sa poche, et je...

- C'est bien pour vous mais cela ne change rien. Je vous répète que vous ne pouvez pas rentrer. Les locaux sont privés. Même pour un agent de votre genre.

Eddie vu rapidement rouge et ses sourcils se fronçèrent pour la dixième fois de la journée.

- Je ne vous permets pas !

- Vous ne savez pas lire vieille chouette rabougrie ! s'emporta Richie en arrachant la carte du brun avant de l'agiter sous les yeux de la femme. Ce petit monsieur en colère travaille au Ministère alors s'il veut rentrer, il rentre ! Ne m'obligez pas à vous transformer en crapaud ou en je ne sais quoi !

Les deux susnommés se tournèrent en même temps vers le binoclard, plutôt mécontents des qualifications qu'il venait de donner à leurs propos. Mais bien vite Eddie fut quelque peu touché de voir qu'il avait prit sa défense. Également outrée par ses propos, la journaliste le mit en garde que s'il ne partait pas, elle allait appeler les autorités pour menace et harcèlement.

Ben était resté derrière les autres, peu enclin à participer à cette échange qui commençait à tourner au vinaigre. Stanley ne tarda pas à faire un pas en arrière pour le rejoindre, les mains dans les poches de son manteau en souhaitant ne pas connaître le binoclard sur le moment. Les personnes qui se promenaient près du bâtiment et qui passaient près d'eux les regardait d'un air perplexe.

- Calmez vous s'il vous plaît ! intervint enfin Beverly en s'interposant entre eux. Je suis vraiment désolée pour ce dérangement madame. Nous souhaitons seulement voir notre ami, ou peut-être pouvez-vous lui laisser un message de notre part ?

amortentia [reddie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant