Mademoiselle Diop est une jeune célibataire, belle, élégante, éloquente, charmante et très intelligente. Beaucoup d'hommes l'admirent parcequ'elle est très spéciale mais rare sont ceux qui l'abordent. Elle est tellement maline et inspirée que les plus grands dragueurs renoncent à l'affronter. Elle est une excellente professeure avec de la pédagogie remarquable mais sa nature fait défaut. Ses élèves sont toujours présents personne ne s'absente les garçons admirent sa beauté et les filles sont délateurs de ses sapologies les fonctionnaires de l'administration font des vas et viens dans la classe de Madame Diop toutes ces peines ont le même thème à savoir : voir les dégagements de Mademoiselle Diop.
Les Mercredis et samedis soirs Binette Diop avait l'habitude de faire un peu de footing partant de son quartier Grand Thies jusqu'à Escale sud pour faire la musculation dans une salle de fitness appartenant à une de ses connaissances.
Birame un homme très athlétique fidèle abonné de la salle de fitness était un bon moniteur tout le monde l'admirait grâce à ses qualités de vrai gentleman.
Après chaque séance d'entraînement les hommes qui étaient dans la salle font le vantardise chacun se montre plus intéressant rien que pour plaire à Mademoiselle Diop. Birame lui il restait toujours indifférent après son devoir il prenait sa serviette en quittant la salle calmement sans se faire remarquer.
Mademoiselle Diop était intrigué par le caractère de ce dernier. Elle n'arrêtait pas de se poser la question à savoir pourquoi cet bel homme ne se montre pas important. Mais elle ne voulait pas faire le premier pas vers Birame puisque ça pouvait paraître suspect. Très intelligente elle jouea la carte qu'elle appelait poser un problème pour ouvrir une brèche.Un Mercredi à la salle de sport, elle changea de méthode, elle répétait les gestes de manière nonchalante. Au terme de la séance d'entraînement Birame s'approchait d'elle en lui demandant si elle allait bien.
_ Mademoiselle ça va qu'est-ce qui ne va pas.
Mademoiselle Diop : J'ai la flemme et mon corps pèse lourd je crois.
Birame : Pourtant tu n'as pas un poids qui semble te gêner.
Mademoiselle Diop : Tu as raison j'ai mon poids normal.
Birame : Autrement si tu faisais bien les étirements ça pourrait aller. Il te faut relâcher ton corps .
Mademoiselle Diop a réussi son coup, Birame le responsable de l'entraînement est censé lui faire un cours en catimini après la séance générale.
Mademoiselle Diop : Alors montre moi comment faire.
Birame : D'accord mais si tu veux je peux t'envoyer une vidéo d'entraînement de 5 minutes que tu feras à la maison, puisqu'il est presque 19h tout le monde rentre.
Mademoiselle Diop : C'est gentille mais ce n'est pas une bonne idée je risque de ne pas le faire, parcequ'une fois chez-moi je risque d'être plus flemmarde encore.
Birame : Absolument d'accord, prends ta position ont commence l'enchaînement.Une fois fini Birame et Mademoiselle Diop sortirent de la salle. Une nouvelle discussion commença.
Birame : Tu prends un taxi ?
Mademoiselle Diop : Non je cours en venant et je cours aussi en rentrant.
Birame : Waouh très courageuse. Donc comment ça se fait que tu es devenue flemmarde tout d'un coup.
Mademoiselle Diop : Bhan ! Je ne sais pas vraiment c'est peut-être psychologique.
Birame : Si ça te dit je peux te déposer mais ma moto n'est pas trop belle.
Mademoiselle Diop : Oui je veux bien, ma voiture est plus moche.Sur la moto :
Birame : Alors donne moi l'itinéraire ?
Mademoiselle Diop : Je n'habite pas loin, juste en 10 minutes en moto, j'habite à Grand Thies en face de la grande mosquée.
Birame : D'accord nous y serons tout à l'heure. Inchalla
Mademoiselle Diop : Au faîte quel est ton boulot.
Birame : Je suis mécanicien.
Mademoiselle Diop : Hoo! Je ne savais pas que le monsieur si calme était aussi un comédien.
Birame : Tu te trompes jeune femme, c'est bien vrai je suis mécanicien. Pourquoi tu ne m'as pas cru.
Mademoiselle Diop : Parce que tu ressembles à rien d'un mécanicien. Je dirais plutôt politicien, homme d'affaires ou avocat.
Birame : Et toi tu es ?
Mademoiselle Diop : Professeure.
Birame : Bhan! mon atelier est sur la route principale en allant vers Som. Si tu as des soucis avec ta voiture tu pourrais passer.
Mademoiselle Diop : je ne comprends pas mais vraiment tu es vraiment énigmatique.
Birame : Tu crois ?
Mademoiselle Diop : Oui effectivement
Birame : Tu te trompes encore, tiens regarde ma carte d'identité je n'ai rien de louche.
Mademoiselle Diop : Deux choses de plus nous avons le même âge et le même nom de famille.
Birame : Là je ne suis pas coupable non plus.
Mademoiselle Diop : Ce n'est pas net, le mécanicien moderne.
Birame : Pour toi tous les mécaniciens devront avoir des mains noires.
Mademoiselle Diop : Ça je ne l'ai pas dit?
Birame : or que si tu l'as insinué, depuis que je t'ai dit que je suis mécanicien tu ne cesse pas de lorgner la paume de ma main.
Mademoiselle Diop : Tu m'intrigues encore plus.
Birame : T'inquiète, nous sommes arrivés tu vas devoir bien te reposer.
Mademoiselle Diop : Merci beaucoup c'est vraiment gentil.
Birame : T'inquiète pas Mademoiselle. Au faite je te conseille de renforcer tes notions en comédie, pour qu'à la prochaine fois tu auras mieux à inventer que d'avoir la flemme après 20 minutes de marathon.
Mademoiselle Diop avait si honte qu'elle ne répondit pas. Elle appuya longement sur le bouton de la sonnerie de sa maison. Et la bonne lui ouvrit.
Le lendemain soir les deux partenaires de la salle de sport se retrouvent par hasard dans un baptême d'un de leurs amis en commun demeurant à Randoulaine.
Mademoiselle Diop a reconnu aussitôt la voiture de ce dernier. Pendant ce temps Birame était assise sur une chaise pas loin de sa moto. La professeure le rejoignit et auteur d'une nouvelle conversation.
Mademoiselle Diop : bonsoir Monsieur Diop.
Birame : Bonsoir Mademoiselle Diop comment tu vas?
Mademoiselle Diop : Ça va alkhamdoulilah
Birame : Donc nous avons aussi les mêmes amis.
Mademoiselle Diop : Oui il paraît bien, Modou Ndiaye je le connais depuis mon enfance.
Birame : Moi j'ai l'habitude de lui réparer sa vieille moto. Parfois même je loffre mes services étant donner qu'il prétend être très nécessiteux.
Mademoiselle Diop : C'est totalement le contraire à mes yeux. Sa femme viens de porter son septième boubou à l'honneur du baptême.
Birame : Ce connard préfère le profil avare avec une vie misérable rien pour la gloire et le voyez-moi.
Mademoiselle Diop : C'est une épidémie dans ce pays. Nous avons des millions de vantards qui ont faim.
Birame : Quel gaspillage, et pourtant le pays est pauvre, c'est vraiment le comble.
Mademoiselle Diop : Je hais ces habitudes. C'est l'origine de nos malheurs, ce peuple est prisonnier des frais cérémoniels, même en prenant le risque de ne pas manger le lendemain.
Birame : La musique des griots coûte très chère.
Mademoiselle Diop : Tu as belle est bien raison. Attends je t'explique comme ça ce passe de ce fait tu pourrais comprendre.
Birame : je t'écoute parceque ça c'est truffé de futilités.
Mademoiselle Diop : Regarde elles sont assises en formes de boucle d'oreille, deux grandes nattes étalées au milieu. Les chaises aux alentours en forme Ronde. La mère de la fille est l'auteure de cette vénération qu'on appelle "Ndawtal". Les griots gérés l'animation avec leurs outils traditionnels ( calebasses, cuillères, plates en fer ou en aluminium, haut-parleur mobile à la mains). La présence des parents de la fille et du garçon sont exigées, aussi bien que celle des parents lointains. Les voisins et les amies sont les spectateurs qui jugent en même temps la richesse de la cérémonie nommée "langg". Argent,or, tissus, accessoires, ustensiles et autres participent à la fête.
Birame : C'est structuré.
Mademoiselle Diop : Oui c'est le bon mot, maintenant observe bien ce gaspillage mélangé de joie.La griotte, l'orchestre, les mégères avec leurs danses et cries.
Waawawe manii
Awoo lalaaleu naleu gniakheu laa laalaleu waurouleu.Waawawe manii
Awoo lalaaleu naleu gniakheu laa laalaleu waurouleu.Taye saa ndiambaneu naikh yaw mii dieul guoro daifeu koo kharite taye saa ndiambaneu naikh.
Taye saa ndiambaneu naikh yaw mii dieul guoro daifeu koo kharite taye saa ndiambaneu naikh.
Daifeu daiguaii daifeu daigueu, Kou daifouleu doo daigueu darraa daifeu daigueu.
Daifeu daiguaii daifeu daigueu, Kou daifouleu doo daigueu darraa daifeu daigueu.
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...