Ainsi, des semaines passèrent la tranquilité régnait Mademoiselle Diop et Birame partageaient une affinité extrêmement solide accompagnée de sentiments réciproques. Mais comme toujours chacun joue au plus malin, personne entre-eux ne voulait faire sa déclaration. Le gentleman Birame décida de rendre visite à son ami Mansour fils du maire de la ville.
Une fois chez Mansour, Birame trouva Maty la fille redoutable de sa tante tout juste à la porte.
Maty : Waouh !! Tu es toujours dans la ville jeune homme.
Birame : je te rappelle que papa m'a eu bien avant toi, je suis ton grand frère.
Maty : Je ne me rappelle pas d'avoir un frère mécanicien moi. Je te rappelle que ma maman est maintenant député et la tienne.
Birame : Elle est à la maison le ventre plein et la tête tranquille elle ne vit pas sur l'argent des autres.
Maty : cher frère tu commences à avoir chaud là. Je n'ai pas ton temps je prends ma voiture et je rentre.
Birame : Tant mieux pour toi.
Justement, mansour apparaît et prend la main de Birame en entrant dans sa résidence.
Une fois dans la chambre de Mansour, les deux frères discutèrent.
Mansour : Frère je t'avais conseillé d'oublier cette fille, elle est ton sang mais elle est maléfique si tu me le permets de le dire.
Birame : Tu me connais plus que tout, c'est elle qui m'a provoqué et j'ai fais le con de répondre à sa provocation.
Mansour : Moi je ne parle plus avec elle ma soeur pareille.
Birame : Sophia elle est toujours contaminée.
Mansour : Je t'épargne d'elle raison pour laquelle je t'ai pas accueilli au salon. Elle est pire crois moi.
Birame : Peut-être elles changeront.
Mansour : Peut-être oui, à présent revenons à nous. Comment ça se fait que tu soit si rare ces jours ci.
Birame : Parceque je crois trouver ma Juliette. Une Mademoiselle tombée du ciel.
Mansour : Impressionnant très cher frère, raconte moi tout.
Birame : Je te fais un résumé, je l'ai connu à la salle de fitness, elle est professeure, elle habite à Grand-Thiès, prénom et nom Binette Diop.
Mansour : Tu as vraiment de la chance frère, je la connais c'est la féministe. Elle est vraiment belle et elle a la réputation d'être difficile.
Birame : Oui c'est exactement elle, je t'ai dit que ça vient du ciel, le link est venu naturellement. Mais il reste toujours la pièce maîtresse.
Mansour : Si je comprends bien vous ne vous êtes pas encore engagés pour un couple.
Birame : Oui c'est ça.
Mansour : Lève-toi gentleman et avance vers le miroir. Et dis moi ce qui te manque
Birame : Je me vois moi-même en chaire et en os. Je n'ai pas l'air débile et je n'ai pas l'air vilain, nécessiteux ou autres.
Mansour : Effectivement gentleman, donc va accomplir ta mission, va voir la fille et fait ta déclaration.
Birame : Je pensais attendre un peu.
Mansour : Tu attends quoi, la demoiselle attends déjà cette éventualité avec tous ce que vous avez partagés ces derniers jours.
Birame : Tu as raison, je vais l'appeler tout de suite pour voir si elle est disponible.
Mansour : Grouille-toi frère, elle devrait être libre aujourd'hui c'est dimanche.Il a sorti son téléphone de sa poche et l'appela.
Birame : Allô !!!!!!!!!!
Mademoiselle Diop : Allô !!!!!
Birame : Bonsoir Binette.
Mademoiselle Diop : Bonsoir Birame.
Birame : Tu sembles être occupé aujourd'hui, Je n'ai pas eu de tes nouvelles.
Mademoiselle Diop : effectivement D'habitude les dimanches je m'occupe à corriger les devoirs et examens de mes élèves.
Birame : Je comprends, j'espère que tu as bien terminé.
Mademoiselle Diop : Oui, je m'apprête à faire un shopping au marché central en ville.
Birame : D'accord je vois, t'aurais pas besoin de la compagnie.
Mademoiselle Diop : Bien-sûr sûr ça sera un plaisir.
Birame : Donc tu vas devoir passer me prendre en route, je suis chez mon ami Mansour. Je me pointe à la porte de la maison en t'attendant.
Mademoiselle Diop : Oui ça me va, je passerais, à tout à l'heure.
Comme prévu Mademoiselle Diop passe pendre Birame, les présentations avec Mansour sont tronquées. Mansour a vu réellement que ces deux là seront en couple tôt ou tard. Raison pour laquelle il garda son intervention plustard.
Au marché les deux amoureux se baladaient comme des enfants en faisant de petits jeux débiles et sarcastiques. Birame a bien préparé son coup, il allait avouer à Mademoiselle Diop les sentiments qu'il a envers elle.Chez le vendeur de pacotille:
"Loo dieuleu taimaireu
Promotion loo dieuleu taimaireu
Loo dieuleu taimaireu"
Jupe, tee-shirt, pantalon jean, bas, chemise
"Loo dieuleu taimaireu
Promotion loo dieuleu taimaireu mogui diaikh, dawsilaineu guaweu"Mademoiselle Diop s'apprêtait à acheter deux tee-shirts avec le même design pour elle et Birame. Et c'est à partir de là que les deux filles surgissent.
Maty: Mademoiselle tu es d'une beauté incroyable, pourquoi tu achète des pacotilles alors que tu as une boutique prêt à porter en face de toi.
Mademoiselle Diop : Audacieuse de qu'elle trou viens tu ?
Sophia : Nous sommes les filles classiques ma chère, je pense que ton ami le palefrenier n'a aucun soue pour parvenir à tes besoins.
Birame : Je rêve, vous voulez passer votre temps à fouiner sur les affaires des autres ?
Maty : N'oublie pas que nous travaillons dans une entreprise avec un bon salaire.
Birame : En n'ayant même pas de diplômes, c'est par le canapé ou le fameux "bras-long".
Sophia : Comment oses-tu ? Je t'assure que tu vas le regretter.
Mademoiselle Diop : Il ne va rien regretter, vous l'avez cherché et bhan vous l'avez trouvé.
Maty : Sophia ne perdons pas de temps pour ses deux fruits de l'indigence.
Sophia : C'est vrai copine, après je vais te raconter mon plan T en route.
Birame : Merci, barrez vous !!!
Mademoiselle Diop : À la prochaine chères soeurs.
Les dévergondées continuames leur route. Le bon vent qui sifflotait entre Mademoiselle Diop et Birame devient pollué.
Mademoiselle Diop : De quel droit elles se permettent de te traiter comme un moins que rien.
Birame : Parceque je suis un moins que rien à leurs yeux. Maty est ma sœur de même père et l'autre Sophia c'est la sœur de mon ami Mansour. Elle est la fille bien-aimée du maire de cette ville.
Mademoiselle Diop : Allucinant c'est la raison pour laquelle elles ont tous ce pouvoir.
Birame : Ma tante est ses enfants sont tous pareils, depuis le décès de PAPA ce n'est pas facile entre nous.
Mademoiselle Diop : Ça devrait suffire, pourquoi elles te veulent du mal.
Birame : En réalité PAPA m'a préféré et dans son testament il m'a légué la part la plus importante de ses biens. Par conséquent si j'ai une tante qui a comme nouveau mari le procureur. Rien à faire.
Mademoiselle Diop : C'est ignoble ça, la justice semble être corrompus dans ce pays là.
Birame : Et seulement le bas peuple va payer le prix. On peut avoir une pharmacie remplie de médicaments n'empêche qu'on aura toujours le mal infligé par ce monde.
Mademoiselle Diop : Effectivement, rentrons donc il fait presque nuit.
Birame : Oui rentrons, au faite j'avais quelque chose à te dire mais vu la situation ça pourrait attendre.
Mademoiselle Diop : D'accord je comprends.
Une fois dans sa chambre Birame appela Mansour en lui racontant tout. Ce dernier était très furieux mais il s'avait qu'il ne pouvait rien faire, parceque son père préfère Sophia plus que tout au monde. Malgré tout il essaya de parler à son père dans le but de soutenir son ami.
Il trouva son père sur le balcon.
Mansour : Bonsoir PAPA
Le maire : Oui Diop Mansour.
Mansour : Père j'avais besoin de te parler
Le maire : Ha bon, j'espère que c'est une bonne nouvelle.
Mansour : Malheureusement non, c'est à propos de Sophia.
Le maire : Prends la chaise et assois toi. Et raconte
Mansour : Sophia n'arrête pas de maltraiter mon ami Birame et ce n'est pas les bonnes habitudes.
Le maire : Sophia ne connaît rien, ce n'est qu'un enfant.
Mansour : Mais tu crois PAPA, Sophia à 25 ans maintenant elle n'a rien d'une gamine.
Le maire : Je croyais que tu avais une chose très importante que ça à me dire. Tu peux disposer.
Mansour : D'accord l'avenir jugera.
Le maire : Moi en tout cas je ne compte pas sur ton futur petit, déguerpi.
Mansour accélérait sa descente sur les escaliers par deux marches à la fois. Les larmes aux bouts des sourcils.
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...