La route était pleine de monde, les voitures ne pouvaient plus avancer, la circulation était devenue très dense. La pauvre Fary perdait son sang de plus en plus. Soudain une voiture en couleur noire s'arrêta sur les genoux de Birame en se proposant d'amener la victime à l'hôpital.
Birame : Merci !! monsieur pour votre bonté, l'ambulance tarde à venir. J'espère que je peux tenir sa tête jusqu'à l'urgence.
Le Monsieur : je vais accélérer, faire de mon mieux.
Birame : j'espère qu'elle ne va pas mourir.
Le monsieur : non, pas si on arrive plutôt.Après une dizaine de minutes de route, Fary était déjà sous les mains de l'urgence et son état est devenu stable après les premières soins. Birame profita du temps pour allez voir le voiturier qui a eu la bonté de l'amener à l'urgence avec Fary. Il le trouva à la porte de l'hôpital.
Birame : Monsieur je vous cherchais
Le monsieur : je suis là, j'achetais du café en face.
Birame : je tenais à te remercier
Le monsieur : ce n'est pas la peine monsieur, c'est un devoir, un acte de citoyenneté.
Birame : c'est une très grande chose très rarissime dans ce monde d'aujourd'hui.
Le monsieur : je connais mes droits en tant que citoyen mon frère. Discutons dans la voiture c'est mieux il fait très chaud.
Birame : bonne idée, je suis tellement perdu que je ne me rends même pas compte que je prenais un bain de soleil.
Le monsieur : asseyez vous confortablement derrière, la chaise de devant est occupée avec les bagages de madame.
Birame : d'accord merci.Dans la voiture du Monsieur
Le monsieur : Et Fary, elle reprend ses esprits j'espère.
Birame : oui son état s'améliore, j'ai même appelé sa famille, ses parents ne vont pas tarder à venir.
Le monsieur : c'est excellent tu as tout fait Birame.
Birame : pardon monsieur, je sais pas si j'entends mal, mais je viens de t'entendre prononcer le prénom de Fary et le mien.
Le monsieur : parfaitement, je vous connais très bien, et je suis l'ange chargé de vous tuer le plus gentillement possible.
Birame : quoi !!!! Imbécile déverrouille tes portes, je veux sortir de là.
Le monsieur : même pas en rêve, fary va peut-être vivre quelques jours voire même quelques années. Mais elle ne souviendra de rien. Ça c'est certain.Le monsieur c'était Black (mody), qui a bien réussi son plan de kidnapping. Il appuya sur un bouton et la partie derrière de sa voiture est pompée par un produit chimique et Birame dormais automatiquement. Black (mody) accélérait à une vitesse supérieure en quittant la zone.
Chez Monsieur le maire.
Sophia était devant son miroir, elle se maquillait tout en faisant des rotations de gauche à droite. Tout d'un coup elle prena son téléphone pour appeler Maty.
Au téléphone :
Sophia : allô amour, j'espère que t'as fini de t'habiller.
Maty : oui presque, le chauffeur m'attends comme ça.
Sophia : tu devrais apprendre à conduire, il est temps.
Maty : je ne me fatigue pas avec le volant, je ne suis pas toi. Je préfère m'asseoir derrière en me connectant.
Sophia : tu n'es pas humble toi.
Maty: je suis diplômé de ton école, t'as oublié.
Sophia : bhan!! fait vite, je sors comme ça prendre notre griotte Adjia Seck en route. Aujourd'hui nous allons faire le buzz du baptême d'Astou Fall. Elle saura qu'elle a des amies de haut niveau.Chez la griotte Adjia Seck
Sophia arriva, elle descendit de son véhicule et pénètra dans la maison d'Adjia Seck.
Sophia : bonjour Adja chérie.
Adjia Seck : bonjour, tu m'as manqué la belle Sophia.
Sophia : comment tu vas j'espère que t'as fini de te préparer .
Adjia Seck : oui biensur, je 't'attendais comme ça.
Sophia : tu blagues ou pas! Pourquoi tu es sarcastique
Adjia Seck : pourquoi tu me dis ça, je suis sérieuse là.
Sophia : très loin de là, ce que tu porte n'est pas du tout au diapason. Je te conseille de te changer on perd du temps.
Adjia Seck : c'est ce que j'ai, je n'ai pas mieux que ça, c'est mon tout dernier boubou.
Sophia : hum donc tu vas me suivre à la maison, je vais t'offrir des habits.
Adjia Seck : d'accord allons s'y.
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...