chapitre 7

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Le lendemain le commissaire Diallo appela Birame pour lui informer sur l'avancement de l'enquête. Une manière de calmer sa quiétude.

Au téléphone :

Commissaire Diallo : Bonjour monsieur Diop.
Birame : Bonjour monsieur le commissaire
Commissaire Diallo : Ça va et la famille ?
Birame : Ça va pas mal ?
Commissaire Diallo : Je t'informe que notre enquête avance bien on a même un piste.
Birame : Très bonne nouvelle
Commissaire Diallo : Un taximan qui répond sur le nom de Mbaye Diop déclare avoir perdu sa voiture pendant une journée, et affirme de l'avoir retrouvé devant la pâtisserie à quelques pas de chez lui.
Birame : Ces dires sont très soupçonneux.
Commissaire Diallo : Effectivement même un bambin n'acceptera pas ces propos, il est forcément impliqué.
Birame : Est-ce que je pourrais assister à la séance interrogatoire.
Commissaire Diallo : D'accord pas de problème. C'est à 10h.
Birame : Merci monsieur le commissaire à tout à l'heure.

Pendant ce temps à l'atelier de Mor thiaw Fama recevait son petit ami sarcastique Pape Mbengue qui lui rendait visite.

Pape mbengue: Bonjour bébé comment ça va ?
Fama : Bien bb et toi ça va aussi ?
Pape mbengue : Oui pas mal, je vais au travail comme ça. Et je me suis dit de passer prendr de tes nouvelles.
Fama : C'est bien j'aime bien, hier soir tu ne m'as pas appelé.
Pape mbengue : J'attendais ton appel moi aussi.
Fama : Tu as l'habitude de m'appeler chaque jours, pourquoi ne pas continuer comme ça.
Pape mbengue : L'amour c'est pas moi seulement, mais nous deux. La sacrifice doit être réciproque.
Fama : Et depuis quand tu as cette conception des choses. As-tu parlé à quelqu'un d'autre concernant notre relation.
Pape mbengue : Notre relation tout le monde est au courant, j'ai parlé a ton père même.
Fama : Comment ? Pourquoi tu ne m'as pas averti ?
Pape mbengue : Non rien je pensais te faire une surprise du fait que notre couple est très sincère.
Fama : Qu'est-ce que tu as dit à mon père.
Pape mbengue : Je lui ai simplement dit que je voulais ta mains, mais actuellement je n'ai que dix milles francs de bilan.
Fama : Je rêve et il t'a répondu quoi ?
Pape mbengue : Il m'a dit de continuer à bosser.
Fama : Disparaissez svp je dois travailler.

De l'autre côté Badou se marrait de rire, il se moquait totalement de Fama.

Fama : Qu'est-ce qui te fais rire mendiant ?
Badou : Avec tout ton allure de femme intègre, tu es amoureuse de ce gars.
Fama : Ça ne te regarde pas.okay
Badou : Il épargne des soues pour te demander en mariage, mieux vaut le respecter et de l'appeler parfois avec l'argent que tu voles au patron.
Fama : Ne me mets pas en colère, tu es très indiscipliné.
Badou : Merci petite sœur, je ne t'en veux pas. J'ai bien aimé ton numéro de la comédie show.
Fama : Inutile de continuer à papoter je ne te réponds plus.

Au commissariat, le commissaire Diallo entamait l'interrrogation, Birame était installé dans l'autre salle et suivait la séance à travers la vitre donnant sur la salle d'interrogatoire.

Commissaire Diallo : Bonjour Monsieur Mbaye diop l'homme au deux noms.
Mbaye diop : Bonjour monsieur le commissaire.
Commissaire Diallo : Je vous remercie pour votre collaboration, vous avez accepté de nous parler sans le moindre scrupule. J'avoue que c'est très courageux.
Mbaye Diop : C'est dans mon intérêt aussi parce que j'ai peur de finir par perdre mon taxi qui est mon seul source de revenus.
Commissaire Diallo : Vous avez perdu votre taxi vers quelle heure ?
Mbaye diop : Vers 9h.
Commissaire Diallo : D'accord et vous l'avez retrouvé à quelle heure ?
Mbaye Diop : La nuit vers 20h ?
Commissaire Diallo : d'accord, hallucinant je pense bien que tu es impliqué dans cette affaire cher monsieur Diop.
Mbaye Diop : non commissaire, je me limite simplement sur mon travail rien d'autre, ma famille peut m'en témoigner.
Commissaire Diallo : effectivement ce n'est pas faux ta famille peut bien te soutenir. C'est très normal mon cher.
Mbaye Diop : Je t'assure je n'ai rien à voir avec tout ça. Au contraire je suis venu en temps que victime.
Commissaire Diallo : Au lieu d'être désolant, tu es nerveux, au lieu d'avoir le visage crispé, tu as le visage tendu. On dirait que tu une grande peur.
Mbaye Diop : J'avoue que je suis un peu stressé parce que ce n'est pas souhaité d'être dans une salle interrogatoire de la police.
Commissaire Diallo : Oui peut-être mais dit moi de quoi avait vous peur.
Mbaye Diop : Je vous ai déjà dit que je n'ai pas peu, je suis un peu stressé.
Commissaire Diallo : Non moi je vois la peur, dit moi la vérité, dévoile ce que tu caches.
Mbaye Diop : Je n'ai rien n'a caché monsieur le commissaire.
Commissaire Diallo : Tu as un casier judiciaire qui date de 2009, tu étais condamné pour viole, alors que tu étais déjà marié.
Mbaye Diop : Ça c'est le passé et j'ai purgé ma peine sans le moindre bruit.
Commissaire Diallo : Ça ne m'intéresse pas, ce qui est suspicieux c'est que tu étais un bon menuisier métallique dans ta vie ancienne.
Mbaye Diop : Oui c'était mon boulot.
Commissaire Diallo : Merci pour la confirmation. Tu n'as pas heurté Mademoiselle Diop avec ton taxi, ou plutôt tu n'étais pas le chauffeur criminel.
Mbaye Diop : Je t'en prie
Commissaire Diop : Mais tu es l'homme parfait pour créer une fausse plaque.
Mbaye Diop : Ce n'est pas une raison monsieur le commissaire.
Commissaire Diallo : Non, je n'ai pas encore terminé. Tu as donné ta voiture vers 9h et tu l'as récupéré vers 20h le samedi alors que en général les samedis comme tous les 6 jours de la semaine tu te levais à 6h du matin pour le travail sauf les dimanches.
Mbaye Diop : J'étais malade ce jour là.
Commissaire Diallo : Nous avons tracé tes appels inutiles de mentir. Tu as encaissés deux cents milles francs pour ce boulot, faire une fausse plaque et louer ton taxi. Maintenant laissons de côté la comédie et parle moi de ce gars.
Mbaye Diop : Je ne le connais pas.
Commissaire Diallo : Tu as échangé avec ce gars de nombreuses fois et tu prétends ne pas le connaître
Mbaye Diop : Il se fait appeler Black et il utilise pas le même numéro, il change de numéro en permanence.
Commissaire Diallo : Et il utilise des téléphones jetables, c'est ça ou non.
Mbaye Diop : Oui c'est ça, exactement
Commissaire Diallo : Félicitation là je sais que tu ne mens pas, n'empêche je vais te coffrer.

Birame se concerta avec le commissaire avant de partir.

Birame : Excellente interrogation monsieur le commissaire, je pense qu'on va bientôt trouvé le coupable.
Commissaire Diallo : Oui restons optimiste, mais nous avons affaire à un gros poisson. Ce n'est pas un amateur.
Birame : J'ai foi à ta ruse vous allez le coincer ça c'est sûre.
Commissaire Diallo : Espérons bien
Birame : D'accord, je retourne à l'hôpital Bineta doit sortir aujourd'hui.
Commissaire Diallo : D'accord à bientôt
Birame : Merci !!
Commissaire Diallo : Un petit conseil avant que tu parts.
Birame : Oui je t'en prie
Commissaire Diallo : Reste en dehors de ça, j'ai accepté que tu assistes à l'interrogatoire pas pour te faire plaisir, mais pour de montrer que je fais bien mon travail. J'ai eu la notification de ta visite à l'ATT.
Birame : D'accord c'est compris.
Commissaire Diallo : Merci à la prochaine

Chez maman Mariane

Maty recevait son grand Mody le challenger un homme affaire classique avec une forte réputation.

Dans le salon

Maty : Mon bébé tu m'as manqué, tu es occupé presque toute la semaine.
Mody : Je t'assure que j'avais très hâte de te voir, ton visage m'a manqué mon coeur.
Maty : C'est normal tu as arrêté les appels vidéos.
Mody : Maintenant je dors très tôt bébé, les appels vidéos ne suffisent pas. Tu vas toujours me manquer.
Maty : Hooo c'est vrai mon amour moi aussi.
Mody : Je t'ai amené des présents mon coeur, l'autre fois j'ai aimé les chemises que tu as acheté pour moi.
Maty: Hoooo!!!! Mon cœur ça c'est énorme tu es très sympa, je t'aime tellement.
Mody : Je t'aime plus que tout et je vais passer la journée avec toi aujourd'hui.
Maty : Ce n'est même pas la peine de le dire, je n'ai pas l'intention de te laisser partir.
Mody : D'accord je suis tout à toi. Où est ma maman ?
Maty : Elle est partie en ville pour acheter des tissus et autres pour le mariage de la fille de son amie.
Mody : D'accord elle prépare son ndawtal ( cadeau) donc.
Maty : Exactement mon bébé, elle veut faire plaisir à son ami. Personne ne peut égaler les ndawtal (cadeaux ) qu'elle donne, elle est très respectée et honorée.
Mody : C'est ma maman, elle a de la classe ça c'est sûre.
Maty : Je vais te faire un bon déjeuner et on part à la piscine pour terminer notre discutions.
Mody : D'accord ne perdons pas de temps allons s'y.

Pendant que les amoureux se baignaient dans la piscine qui se trouvait au milieu du jardin de la maison. Bijou la sœur de Maty revenant de l'école faisait le contour de la piscine en jetant un regard quinteux envers maty et mody.

Mody interrogea sa copine.

Mody : Mais qu'est-ce qui ce passe avec Bijou ?
Maty : Mon amour ne fait pas attention à elle, cette dernière est toujours colérique.
Mody : Elle n'a même pas dit un petit bonjour ou un salut.
Maty: Je vais le régler plustard ne t'en fais pas mon amour.
Mody : Je l'espère bien bébé.

 Mody : Je l'espère bien bébé

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" NDAWTAL"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant