Le lendemain Mademoiselle Diop prena son téléphone et appela Birame.
Mademoiselle Diop : Allô
Birame : Oui j'ai la nostalgie de ta voix
Mademoiselle Diop : Oui j'imagine bien même si tu ne le dis pas.
Birame : J'avoue que tu me connais bien. J'allais même t'appeler.
Mademoiselle Diop : C'est à moi de t'appeler aujourd'hui, t'as oublié que je vote pour la parité.
Birame : Je n'ai pas oublié.
Mademoiselle Diop : Hier c'était pas facile pour toi au marché mais tu ne te laisse pas faire. Et c'est une qualité que j'aime chez toi.
Birame : A vrai dire j'aime tout chez toi, et depuis que je t'ai connu j'ai moins de malheurs.
Mademoiselle Diop : Ou plus de malheurs parceque tu me connais ?
Birame : Ne te fais pas des idées, ces filles là me font la guerre froide et je crois qu'elles n'ont pas encore fini.
Mademoiselle Diop : Oui prends soin de toi et reste prudent et vigilant.
Birame : T'inquiète pas ça ira. On se revoit quand ?
Mademoiselle Diop : Si tu as le temps tu viens chez moi.
Birame : Chez-toi ?
Mademoiselle Diop : Oui chez-moi !
Birame : D'accord je vais venir t'inquiète pas.Chez Maty
Maman Mariane et ses deux préférées maty et sophia se retrouvèrent dans le salon pour se faire des recontards.
Maty : maman j'ai croisé Birame aujourd'hui au marché
Maman Mariane : Ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas vu ce batard
Maty : Il a monté dun cran, il a une compagne maintenant.
Sophia : Oui c'est une professeure, je ne sais pas ce qu'elle possion il lui a donné, mais la fille prend même sa défense.
Maty: Maman, Birame est allé jusqu'à me traiter de cafard.
Maman Mariane : Comment ose t-il, je vais lui régler son compte t'inquiète pas.
Sophia : Surtout la demoiselle, je ne l'aime pas en tout cas.
Maty : Sophia tu montres toujours ta fébrilité, cherche un moyen de faire disparaître tes sentiments envers Birame.
Sophia : Je ne suis plus amoureuse de lui.
Maty : Je te connais n'essaie pas de me mentir. Tu veux éliminer la demoiselle pour reprendre Birame.
Sophia : Espérons que tu auras raison.
Maman Mariane: Mes bébés ces gens ne méritent pas d'être un sujet de débat. Changeons de sujet, je veux avoir votre avis lors du baptême.
Maty : Maman tout le monde parle de toi grâce à ta présentation là-bas.
Sophia : Ouuuuuuuuuh ! Maman tu fais le buzz, ton boubou traditionnel de haute valeure, des boucles d'oreilles en or et tout. T'as vraiment fait mal aux autres mamans.
Maty : Je suis contente de toi maman tu as terrassé les autres en donnant cent milles francs. Et la griotte disait :"Wawaawe sénégal gniofiii gueneu ndiëké. Sougniou naikhaii mboulaa thieuguineu"
"Wawaawe sénégal gniofiii gueneu ndiëké. Sougniou naikhaii mboulaa thieuguineu"
"Waawawe sénégal gniofiii gueneu ndiëké. Sougniou naikhaii mboulaa thieuguineu"
Maman Mariane : C'est le minimum il faut faire la différence entre le haut peuple et le bas peuple. On reconnaît une vraie lionne par la valeur de sa proie.
Sophia : Vraiment
Maty : Elle ne peut être que ma maman.
Sophia : Oui notre maman chérie. Par compte moi je rentre avant que PAPA s'inquiète.
Maman Mariane : D'accord bébé prends soin de toi.
Sophia : D'accord maman bisous mes salutations à Bijou.
Bijou était la sœur de Maty, mais elle est différente, elle n'est pas méchante ni cruelle comme sa maman. Raison pour laquelle elle ne partage rien avec sa famille. Son seul ami c'est Fary la bonne de la maison.
Conversation entre Bijou et Fary
Fary : Bijou j'ai déjà repassé tes habits et je les ais déposés sur ton lit.
Bijou : Tu ne devrais pas, pourtant je t'avais dit que je vais le faire moi.
Fary : Non ce n'est pas grave, Maty m'a ordonné de repasser ses habits raison pour laquelle j'ai profiter de l'occasion pour le faire.
Bijou : Si tu écoutes ce monstre tu va finir par mourir de peines.
Fary : Ce n'est pas grave c'est mon travail.
Bijou : Avale tes mots, maman te paye 30 milles francs la mensualité, et ce n'est rien comparé à ce que tu endures ici.
Fary : Je ne sais pas quoi dire vraiment. Tu es si gentille.
Bijou : Tu es une personne comme moi, et je te considère pas comme une bonne ,mais ma sœur plutôt.
Fary : Merci beaucoup
Bijou : Alors demain je n'ai pas cours le matin, donc je pourrais aller au marché et toi tu t'occupes d'autres choses.
Fary : D'accord et merci d'avance.
Bijou : Ne t'en fais pas
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...