Quatorze semaines après, le commissaire Diallo et toute la police se conjuguaient toujours à l'infinitif concernant l'enquête, pas d'avancement. Birame rappela le commissaire pour être au parfum de l'actualité.
Au téléphone :
Birame : Bonsoir monsieur le commissaire Diallo.
Commissaire Diallo : Bonsoir monsieur Diop Birame.
Birame : J'espère que tout va bien ?
Commissaire Diallo : Non, tout va mal vraiment.
Birame : Ça ce n'est pas une très bonne nouvelle.
Commissaire Diallo : Absolument pas, j'ai plusieurs dossiers d'arnaques et cet arnaqueur est certainement une personne riche et galante. Et il choisit ses cibles féminines.
Birame : Si je comprends bien, il vise les filles des riches.
Commissaire Diallo : Oui exactement, et c'est un professionnel mais il n'est pas intouchable.
Birame : Il a laissé des traces ou quoi ?
Commissaire Diallo : Pas exactement mais plutôt des similitudes, il corrompt avec des sommes colossales, il respecte bien sa sapologie, il est éloquent.
Birame : On dirait un mercenaire professionnel.
Commissaire Diallo : Les mercenaires ont généralement des cibles à abattre et disparaissent aussitôt. Mais lui il travail pour son propre compte. Mon intuition me dit que c'est le même gars qui a heurté Binette Diop. Et il fait affaire à des riches.
Birame : Excellent, cette piste est bien plus prometteuse.
Commissaire Diallo : Oui ou le contraire ça dépend, parce que ce gars ne figure pas dans la base de donnée nationale du crime.
Birame : Ça ne sera pas facile de le choper.
Commissaire Diallo : Personne n'est intouchable, je te reviendrais inchalla.
Birame : Merci beaucoup monsieur le commissaire.Chez maman ouléye Bâ :
Binette se déguisait en mode traditionnel et faisait recours aux rites de ses ancêtres. Elle se positionnait sous le manguier qui se trouvait au centre de la maison avec cinq calebasses autour d'elle. Les amulettes occupaient le décor, et la pluie participe à l'évènement. La pauvre laissa l'eau bourlinguait son corps de rêve. Un vrai moment de soulagement pour elle.
Pendant ce temps Birame discutait avec sa mère concernant à propos de sa relation avec Binette.
Birame : Maman tu sais je suis vraiment inquiet sur ma situation avec Binette.
Maman Fatou : Pourquoi de tels soucis mon enfant.
Birame : Maman j'aime Binette d'une manière inqualifiable, mais il y'a des personnes qui nous veulent du mal sans aucune raison.
Maman fatou : Rien n'est facile dans ce monde et l'amour est aussi un fardeau. Donc il faut s'attendre à tout.
Birame : J'ai même parlé avec le commissaire Diallo ce matin, le bandit n'est toujours pas chopé, ça devient vraiment un mystère.
Maman Fatou : Ça devient de plus en plus critique comme que le malfaiteur est toujours dans la nature.
Birame : Je n'ai pas l'esprit tranquille maman.
Maman Fatou : Je te comprends bébé, nous allons voir le marabout Ndao à Madina Fall.
Birame : Si lui il peut m'aider franchement allons y ne perdons pas de temps mère.
Maman Fatou : D'accord va stopper un taxi j'arrive.Quelques minutes en voiture, Birame et sa maman entrèrent dans la maison du Marabout communément appelé Ndao. C'était un jeune marabout, il avait simplement 25 ans, et beaucoup de gens faisaient la queue dans sa demeure pour démystifier leurs avenirs.
Après une longue attente, Birame et sa maman se retrouvèrent face à Ndao le marabout.Ndao : Comment allez vous maman Fatou ça fait un bon moment que je ne vous ai pas revu.
Maman Fatou : Oui c'est vrai Ndao, tout allait bien aujourd'hui je suis venu avec mon fils Birame.
Ndao : Ça va Birame
Birame : Alkhamdoulilah et vous
Ndao : Oui ça va ça marche bien.
Maman Fatou : Birame a des soucis, il passe une mauvaise période avec sa copine des malfrats ne supportent pas la relation avec Binette diop.
Birame : Le plus exécrable c'est qu'un bandit l'a heurté, ça fait maintenant 4 mois et le malfaiteur est toujours dans la nature.
Ndao : D'accord on va faire tout notre possible pour vous aider. Je vais prendre ton nom complet, âge et une chose qui t'es vraiment précieuse.
Birame : J'ai 27 ans, mon nom complet c'est Mame Birame Diop, je te donne mon bracelet.
Ndao : Parfait demain matin je vous reviendrai, c'est pendant la nuit que je fouine sur les visions.
Maman Fatou : Demain matin je t'appellerai inchalla.
Ndao : D'accord à demain s'il plaît à Dieu.
Maman fatou : Et la paye c'est combien ?
Ndao : C'est 5000 francs comme d'habitude.
Maman Fatou : D'accord tenait
Ndao : Merci
Birame : Merci bonne journée.Ainsi Birame quitta ce lieu avec une tête apaisée, il retrouva le sourire et l'espoir de mener une vie paisible. Il prena un taxi qui déposa sa maman à la maison et continua avec lui vers son atelier de mécanique.
Pendant ce temps Sophia et Maty rendaient visite à leur griotte préférée Adja Seck.
Chez la griotte Adja Seck.
Maty: Bonjour ma préférée
Adja Seck : Quelle merveilleuse surprise mes amours.
Sophia : J'avais la nostalgie de ta voix chérie.
Adjia Seck : Heureuse de vous voir mes chéries. Allons dans le salon.Dans le salon
Maty : Chérie nous n'avons pas beaucoup de temps, nous sommes juste de passage.
Sophia : Effectivement Maty a raison, nous allons à la bambinerie comme ça, bientôt le baptême de notre vieille amie Astou Fall.
Adja Seck : C'est vrai ça nécessite une grande préparation.
Maty : Vraiment et nous avons besoins de nouvelles chansons stimulantes typiquement pour nous deux.
Adja Seck : Je vais commencer la répétition après le repas, vous allez faire le buzz encore et encore mes chéries.
Sophia : Je te crois Adja tu es perspicace.
Adja Seck : Écoutez, je vous en offre une en guise de remerciement pour votre belle visite.Yaaléneu meune!! yaaléne meune!! yaaléne meune!! ndaayii dougniou baineu!! tei baayii yaamougnou, yaaléneu meune!!!
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...