Chez Mademoiselle Diop :
Binette entra dans sa chambre et prolonge à la salle de bain pour faire ses ablutions pour la prière de la crépuscule. La famille de 5 personnes se réunit dans la cours. Madiaye diop le père de Binette Diop dirigeait la prière, les cadets de la maison les jumeaux Ousseynou et Assane étaient sur la deuxième ligne juste derrière leur père. Et en dernière position y'avait Binette et sa maman Ouléye.
Après la prière, mère Ouléye envoya Assane Diop chez le tailleur Mor Thiaw sur l'angle du quartier.
Maman Ouléye : Assane Diop tu diras à Mor qu'il me donne le boubou demain à ma descente je passerais lui donner l'argent.
Assane Diop : D'accord maman je lui dirais.
Binette intervena aussitôt.
Binette Diop : Mais maman qu'est-ce que je viens d'entendre je t'ai donné cinq milles francs pour payer le tailleur non.
Père Madiaye Diop : Moi aussi je l'avais donné dix milles ce matin. Où est donc passé tous cette argent.
Maman ouléye : J'ai envoyé ma bonne sokhneu au baptême de mère fall pour le ndawtal.
Binette Diop : D'accord maman donc vous êtes infecté à ce point avec ses futilités.
Maman Ouléye : Non ma fille ce n'est pas perdu un jour je vais encaisser le ndawtal à mon tour.
Binette Diop : Bien évidemment je le sais. Mais est-ce que t'avait pas mieux à faire avec cette somme. C'est même Claire que tu n'as même pas acheté tes médicaments.
Maman Ouléye : Ce n'est pas trop tard je vais le faire après.
Madiaye diop : Moi la situation me dépasse, je vais ester comme ça à te regarder faire. J'économise ma salive.
Quelques minutes après la bonne est revenue à la maison. Le silence reigna dans la maison personne ne parlait à personne.
Le téléphone de Mademoiselle Diop sonna et elle répondit.
Mademoiselle Diop : Allô
Birame : Oui allô Binette
Mademoiselle Diop : Bhan dit dont tu ne m'as pas dit que tu allais m'appeler.
Birame : tu as raison, mais la meilleure question était comment j'ai eu ton numéro. Tu te rappelles de me l'avoir donné.
Mademoiselle Diop : Non je ne me rappelle pas. Tu voles maintenant.
Birame : Oui mais quand c'est vraiment nécessaire et que je risque pas de purger une peine.
Mademoiselle Diop : Dis moi comment tu l'as eu.
Birame : Je vais pas te donner une preuve.
Mademoiselle Diop : Donc tu préfères que je te raccroche au nez.
Birame : Je ne préfère pas mais tu ne vas pas le faire parceque tu veux savoir la raison de mon appel.
Mademoiselle Diop : Haa oui et je pense que tu as une excellente nouvelle pour moi.
Birame : Je ne sais pas si ça sera une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais c'était justement que j'avais envie d'entendre ta voix un peu plus.
Mademoiselle Diop : Qu'est-ce qu'il avec ma voix ?
Birame : C'est la voix d'une institutrice et ça raisonne bien. Mais t'inquiète je te laisse te concentrer sur tes copies.
Mademoiselle Diop : Merci c'est gentille. Mais explique moi comment t'as su que je suis avec mes copies. Tu as placé des caméras chez moi.
Birame : Non c'est pas pas un tour de magie, je me suis allongé sur mon lit et j'ai mis le téléphone en haut-parleur de ce fait j'entends de temps en temps le bruit des pliages des feuilles.
Mademoiselle Diop : D'accord je comprends.
Birame : À plus ciao !!!
Mademoiselle Diop : Excellente nuit monsieur !
Binette Diop était satisfaite de l'appel de Birame. Elle a tenu le téléphone sur sa mains droite pendant plusieurs minutes avant de le déposer sur la table.Chez Birame
Maman Fatou la mère de deux garçons Birame et Momar et une fille Mariane était une grande commerçante.
Après le décès de son mari Modibo père de ses enfants, elle gère seule la maison et son fils aîné Birame a abandonné ses études pour faire-valoir son talent de réparateur. Raison pour laquelle il a quitté l'école pour ouvrir son propre atelier de mécanique à la gare routière.
Birame était très intelligent on dirait qu'il a un don, il a un cerveau très développé une des raisons qui justifient qu'il était très sollicité par les conducteurs de diverses statuts. Par contre ce n'était uniquement pas lui qui était doté de ça, mais c'était toute sa famille, du plus petit au plus grand.
Maman Fatou remarqua que Birame avait changé d'attitude ces deux derniers jours. Et elle chercha à savoir la raison :
Maman Fatou : Pape Birame tu es si joyeux quelle est la nouvelle. Ça faisait trop longtemps que je n'ai plus vu de tels sourires.
Birame : Oui maman c'est vraiment depuis l'absence de PAPA je me vange du reste du monde.
Maman Fatou : Je t'avais dit que tout le monde n'est pas comme l'imam et les ex amis de ton père.
Birame : Depuis, je n'ai plus confiance en personne. L'imam a fait une partage à sa façon (mirasse), avec ses acolytes ma tante et les amis de PAPA, même le procureur. Tous ses âmes sont corrompus par ma tante Mariane.
Maman Fatou : S'il te plaît mon bébé oublie ses gens, le bon Dieu nous jugera inchalla.
Birame : C'est difficile pour moi maman, Papa a bien travaillé pour sa descendance on devrait être sur les anges à l'instant. Mais nous avons que notre maison. Heureusement les chambres libres qu'on loue nous rémunérent.
Maman Fatou : Remercie le bon Dieu mon fils tu ne manque de rien.
Birame : Entendu maman je laisse tous ça derrière moi.
Maman Fatou : Je t'aime bien comme ça. Donc donne moi la nouvelle d'aujourd'hui.
Birame : J'ai rencontré une belle âme maman mais il ne se passe rien encore.
Maman fatou : je suis très contente pour toi mon fils.
Birame : Elle s'appelle Binette Diop elle est professeure de littérature africaine féministe.
Maman Fatou : Donc elle doit être différente, les féministes prônent la liberté des femmes.
Birame : Effectivement elle est très différente maman.
Maman Fatou : Donc agit avec prudence mon amour.
Birame : T'inquiète pas maman.A l'atelier de Mor thiaw
Mor ne supportait pas l'emprise que ces femmes audacieuses ont sur lui. Elles font des commandes si chères sans pour autant avoir une paye. Le pauvre parcours les merceries à la quête des embellissements pour satisfaire sa clientèle, en dépit de son courage et sa gentillesse, sa renumération tarde toujours à venir.
Fama une des apprentie de Mor était une fille, qui volait parfois les commandes pour son propre compte. Mor comprend bien que c'est cette dernière qui est l'auteur de tous ses malheurs mais il ne peut rien faire. Elle a quelque chose contre lui, Mor a une copine que Fama connait alors qu'il a signé la monogamie avec sa femme, de plus sa femme n'est pas une personne taciturne, ni nonchalante.
Fama profitait de la situation.
Mor : Fama fait un service pour moi va m'acheter de la garnitures en ville.
Fama : Patron je suis navrée mais je ne veux pas salir mes pieds, je suis à l'aise ne me dérange pas trop.
Badou l'autre apprenti intervena
_mais Fama pourquoi tu est indisciplinée.
Fama : Tais toi grenouille je t'ai pas sonné.
Badou : Tu crois être la patronne ici ou quoi.
Fama : Ah oui depuis trop longtemps tu n'es pas au courant donc.
Badou : Franchement je sais pas ce que tu as sur le patron.
Mor : Non badou qu'est-ce qui te permet de dire ça, elle n'a rien sur moi.
Badou : On dirait bien patron, sinon pourquoi tu l'as laissé faire ce qu'elle désire.
Mor : C'est juste qu'elle est a reçu une mauvaise éducation.
Fama a eu chaud elle se leva et avança jusqu'à la table de son patron et lui tendit la ciseau. Badou s'interposa et Mor Thiaw le patron se leva.
Mor : Le problème est réglé rejoigner vos places. J'irais moi-même au marché. Entre temps Badou continu ton travail et laisse cette fille folle là-bas.
La paix est revenue et chacun vaquait à ses préoccupations.
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...