Bijou s'était endimanchée en faisant le linge sur le balcon, Maty s'approcha en demandant un service à sa sœur.
Maty : Ma sœur je veux que tu me lave mes habits.
Bijou : Comment ? Tu es devenue folle où quoi?
Maty : Tu me traites de folle, tout simplement parce que je t'ai demandé de me laver mes habits.
Bijou : Déjà tu es une grande baratineuse et depuis quand tu m'appelles ma soeur.
Maty: Tu es ma petite sœur oui.
Bijou : Je suis ta petite sœur ou ta petite ânesse.
Maty : Je sais pas petite folle, et ne m'adresse plus la parole.
Bijou : J'allais te le dire t'inquiète, comme ça j'aurais la paix.
Maty : D'accord le débat est clos.
Bijou : allez bouge toi.À l'hôpital régional
Docteur Fall gara sa voiture à 9h15 minutes, il y'avait des patients qui attendaient sa venue, mais lui il ne se souciait même pas de ces souffrants.
Il trottina un peu dans les couloirs la main droite sur la barbe, la tête ailleurs. Aussitôt il appela Binette au téléphone.Docteur Fall : Allô, Bonjour Mademoiselle Diop.
Binette : Bonjour docteur
Docteur Fall : Ça va j'ai la nostalgie de ta voix han!
Binette : Ha bon merci
Docteur Fall : J'espère que maintenant tu vas reprendre le travail.
Binette : Oui la semaine prochaine inchalla.
Docteur Fall : Ça c'est une bonne nouvelle, au faite je suis au travail comme ça. Je te rappelle plustard, j'aimerais échanger un peu avec toi.
Binette : D'accord merci docteur.Chez Binette
Automatiquement, dans les secondes où le docteur Fall avait raccroché, Binette appella Birame pour lui rendre compte.
Binette : Allô mon amour, comment tu vas ?
Birame : Je vais bien bébé et toi.
Binette : Oui pas mal mon chéri. Tu es où
Birame : Je suis au boulot, et tu toi tu t'es réveillée tôt aujourd'hui.
Binette : Ce n'est pas justement aujourd'hui, j'ai l'habitude maintenant mon coeur, quotidiennement à 6h du matin je suis entrain d'organiser mes cours, pour aller enseigner.
Birame : C'est vrai je comprends.
Binette : Même le dimanche je ne peux pas m'empêcher de me lever tôt.
Birame : C'est la routine bébé et c'est bien.
Binette : Mon amour je suis inquiet
Birame : Pour quelle raison ?
Binette : C'est le docteur Fall qui m'a appelé ya à peine 3 minutes.
Birame : Ha bon, il est gentil lui, en tout cas il t'a bien aidé.
Binette : Ca j'en doute pas, mais bébé il a insinué d'avoir la nostalgie de ma voix.
Birame : Il t'a dit ça.
Binette : Exactement bébé.
Birame : Peut-être il es un peu plus courtois, je pense.
Binette : Bébé je connais les hommes, tu n'es pas le premier homme que j'ai rencontré dans ma vie, je ne suis pas une nouvelle sur les relations entre hommes et femmes, mais le docteur Fall migote quelque chose.
Birame : Tu crois? et si c'est le contraire ?
Binette : La tonalité de sa voix quand il me parlait me semble suspecte.
Birame : D'accord bébé fait attention à toi.
Binette : D'accord je t'aime byeÀ la maison de maman Mariane.
Bijou était toujours sur le balcon à faire le linge les écouteurs sur les oreilles tout en répétant le son qu'elle écoutait.
Maty était dans sa chambre avec Mory son petit ami. Mais elle semblait être dérangée par les chantonnements de sa sœur Bijou.Maty: Ce n'est pas possible, Bijou tu déranges mal.
Bijou : Quel est ton problème encore ?
Maty: Tu ne te rend pas compte que tu murmures très fort.
Bijou : Ha bon ?
Maty : Tu déranges j'ai dis mon Mory ne parviens même pas à dormir.
Bijou : Tu l'as bien verbalisé, c'est ton Mory, je m'en fou pas mal.Cette phrase poussa chaudement Maty à gifler sa sœur, et l'escarmouche devient un vrai combat de boxe.
Maty a réussi à pousser Bijou du haut du balcon, la pauvre tomba en hauteur de 35 mètres en agonisant sur son propre sang sortant de sa bouche et ses oreilles. Maty fût effrayé et appela Mory.Maty : Mory, Mory, Mory viens vite elle est tombée du balcon
Ils descendirent avec des visages révélateurs de la peur et de la pitié. Maty était dans tous ses états en prenant la tête de sa sœur dans ses bras, mais Mory maîtrisait la situation.
Maty: Bijou je suis désolé, ne part pas s'il te plaît. Je vais t'amener à l'hôpital.
Mory : Désolé mon amour mais je crois que non. Elle est presque partie
Maty : Non c'était un accident, elle ne dois pas partir, c'est ma sœur.
Mory : Je sais bébé, mais c'est trop tard elle ne respire plus et mieux vaut l'hunimer dans un coin de la maison.
Maty: Tu es fou, pourquoi ça ? Tu t'entends parlé ?
Mory: C'est la meilleure solution sinon nous allons pourrir en prison, et si on essaye de sortir de la maison avec son cadavre, la bonne soupçonnera quelques choses, elle va bientôt revenir du marché.
Maty: Alors, je vais appeler maman
Mory : Non, tu ne vas appeler personne, ta mère est en voyage, pas de coup de file.
Maty : J'ai la peur de ma vie, aide moi donc bébé.
Mory : Il ne se passera rien du tout, je gère mon bébé.Les deux amoureux creusérent une tombe au milieu du jardin, dans la partie de derrière de la maison. Et procèderent à l'enterrement.
Mory : Bébé maintenant emballe quelques habits dans un son sac et fais disparaître ça.
Maty : Pourquoi faire aussi ?
Mory: Pour simuler sa disparition
Maty : Han ok merci bébé.
Mory : Après ça tu appelles le jardinier et tu lui donne un congé de 15 jours.
Maty : D'accord
Mory : Ne craignez rien mon amour.À l'atelier de Mor Thiaw
Badou était assise sur sa machine, avec son téléphone à la main. Fama était sur la table, avec ses outils de maquillage sous les yeux.
Badou : Mais la diva fama tu ne travaille pas?
Fama : Occupe toi de tes affaires, sale con
Badou : Tu ne respecte personne, mais la vie est devant toi. Personne ne te regarde tu pouvais laisser tes accessoires à la maison.
Fama : Je m'en moque pas mal. Toi tu es sûrement dans WhatsApp pour draguer tes filles.
Badou : Ce n'est pas vrai, je fais des publicités pour attirer des clients.
Fama : Menteur va te faire voir.
Badou : Merci la plus Vilaine diva du Sénégal.
Fama : Je vais demander à Mor thiaw de te renvoyer.
Badou : Tu es folle, te foutre dehors est bien plus facile.
Fama : Rêveur, tu nous apporte rien dans l'atelier.
Badou : Je ne te réponds même pas
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" NDAWTAL"
Historical FictionSYNOPSIS Depuis des lustres la société féminine sénégalaise vit sous les ordres d'une haute pression patriarcale. La religion et la tradition donnent à l'homme le privilège d'être celui qui donne les ordres. Mais certains s'en abusent beaucoup trop...