Chapitre 5 : jour 4

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4h12

Jour 4

J'ouvre la porte, ou je l'ouvre pas ? Ça fait plus de 10 minutes que je suis plantée devant cette porte à me dire est-ce que je l'ouvre ou alors je la laisse fermer.

Ma main droite continue à trembler à vrai dire j'ai peur d'ouvrir la porte, j'ai peur de voir qu'est-ce qu'il y a derrière. C'est fermé à clé comme hier j'ai dit ce n'est pas pour rien.

- courage Julien, ne te dégonfle pas. Pas maintenant, tu as beaucoup trop avancé pour t'arrêter maintenant...

J'ai raison, il faut que j'avance et non pas reculer. Sachant la dispute que j'ai eu avec Véronique hier....non, je ne peux plus faire marche arrière. Elle sait que je manigance quelque chose, ça sert plus à rien de reculer.

Avec ma main droite toute tremblante j'enfonce la clé dans la serrure et la tourner deux fois sûr elle même. La porte s'ouvre toute seule en grinçant, bon Dieu, qu'est-ce que je déteste les portes qui grincent comme ça..

ça sent le renfermé. J'essaie de toucher les murs sur les côtés pour essayer de chercher l'interrupteur et par chance j'arrive a le trouver. Il y a un escalier bien dégradé qui se présente à moi, c'est une cave. je dois descendre.

- Woa... on dirait les caves dans les films d'horreurs..

Je descends me trouvant dans un endroit sous terre, logique, c'est la cave. Elle est pas si grande que je ne me l'imaginais, aux alentours des 10 à 20 mètres carrés. Il y a des cartons de partout. Il y a aussi des toiles d'araignées aux quatre coins du mur. J'ai jamais trouvé une cave rassurante, normalement une cave ça sert pour les rangements mais dans ma tête, une cave, c'est une salle de torture.

Je suis quand même surpris de constater qu'il y a plein de cartons par-ci par-là, les uns sur les autres. Je commence a fouiller l'intégralité des cartons il y a des objets diverses. Des bougies, des sacs à main, des jouets, des livres, pleins d'objets de tout et de rien. Après avoir passé au moins un quart d'heure à fouiller les cartons je me retrouve devant un carton, un petit peu écrasé mais rien de plus. Je peux voir ce qu'il y a marqué au-dessus, c'est marqué "photo de famille" ho ! La chance me sourit ! J'enlève le scotch qui referme le carton et découvre pleins de classeurs différents. Mais très vite je comprends pourquoi il y a autant de classeur. En fait, chaque classeur appartient à quelqu'un. Un classeur qui appartient maman, un autre classeur qui appartient à Nathalie puis un autre pour Marie puis... c'est tout ? Il y a pas de classeur pour ma grand-mère ou mon grand-père ? Bon, pour mon grand-père ça m'a l'air assez logique il a jamais aimé les photos. Par contre pour grand-mère c'est un petit peu bizarre qu'il n'y a pas de classeur pour elle, elle a pas de photo avec ses sœur ou ses frère ou sa mère ou alors son père ? A croire que non..

Mais je ne me décourage pas, comme n'importe quelle fils qui ferait, je prend d'abord le classeur de ma mère en main. Au premier coup d'œil, le classeur a l'air pas trop rempli de photos. Il doit pas avoir une tonne de photos a l'intérieur. J'ouvre le classeur et tombe directement sûr des photos de maman mais bébé, ou jeune enfant. Heureusement qu'il y a la date qui est marqué derrière la photo, la date et de 1986. Elle était toute belle avec sa jupe en dentelle couleur rouge.

Je défile encore et encore les photos, je tombe sur les photos de maman à ses 10 ans puis à ses 5 ans et après ses 15 ans, l'adolescence. Il y a beaucoup de photos avec ses sœur et surtout avec grand-mère, elle sourier toutes les deux sûr les photos jusqu'à ses 18 ans. À partir de ses 18 ans donc en l'an 2001. On peut s'apercevoir que quelque chose a changé. Elle a plus le même sourire que sûr les photos. Elle a l'air effacé. comme si on l'effacer sûr une ardoise.

7 jours...   [ FINI ] VERSION 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant