chapitre quatre

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septembre 2018 — liverpool.
omniscient.

L'anglais cherchait désespérément du réconfort, et hésitait entre appeler Perrie ou sa mère.

Ne voulant pas déranger sa compagne, il composa le numéro de téléphone de sa mère, et attendit patiemment qu'elle décroche.

     — Allo mon fils ? Quel plaisir d'avoir un appel de ta part, ça me fait bizarre, lâcha-t-elle, amusée.

     — Maman j'ai besoin de toi, fit-il la voix tremblante.

     — Décidément, rien ne va en ce moment... C'est Sienna c'est ça ?

     — Oui c'est elle et... Attends, comment es-tu au courant de ce que je voulais te dire ?

Il fronça les sourcils derrière son téléphone en attendant une quelconque réponse de sa mère.

     — Alex, c'est moi qui l'ai conduit jusqu'à toi. Elle m'avait contactée plus tôt dans la journée, elle semblait désespérée et avait réellement besoin de te voir, alors je lui ai donné ton adresse. Je ne pouvais pas la laisser ainsi.

     — Mais tu ne comprends pas que la voir m'a fait du mal ?

     — Elle était si déboussolée, je ne pouvais pas rester là, les bras ballants alors qu'elle allait mal, et c'est toi qui ne comprends pas qu'elle est traumatisée par ce qu'elle a vécu, et qu'elle est fragile.

     — Je suis désolée maman mais ce n'est plus mon problème. J'ai changé, je ne suis plus avec elle et pour moi, elle est toujours morte.

     — Mon chéri... Laisse-lui une chance au moins non ?

     — Tu te rends un peu compte de ce que tu veux me faire faire ? Je ne vais pas quitter Perrie sous prétexte que tu ne l'apprécie pas, tout ça pour retourner avec Sienna qui devrait être morte ?

     — Je n'ai pas dit ça et tu le sais. Écoute Alex, elle ne te l'a sûrement pas dit mais son père s'est donné la mort quand il a appris son décès. Sa mère était seule, et quand Sienna est revenue c'était un chamboulement sans nom. Elle est à l'hôpital entre la vie et la mort, et tu es la seule personne qui lui reste. Elle a quitté la France alors que sa mère est dans un sale état, pour te voir. Tu devrais au moins lui laisser la chance de t'adresser la parole.

     — Je ne sais pas si j'y arriverai, et puis c'est irrespectueux pour Perrie, je devrais la prévenir.

     — Pourquoi tu devrais toujours la prévenir ? Vis dans le danger mon chéri, elle ne le saura pas étant donné qu'elle ne revient que dans quelques mois.

     — La vérité finit toujours par se savoir maman.

     — Oui oui Alex, je le sais. Mais essaie de prendre les bonnes décisions mon grand. Que souhaites-tu réellement ?

     — Je ne sais plus. D'un côté j'aimerais tellement savoir ce qu'il s'est passé durant ces quatre longues années, et de l'autre je lui en veux de ne pas m'avoir alerté de cette simulation.

     — Je te laisse son numéro de téléphone au cas où. Elle rentre en France d'ici deux semaines, saisis ta chance !

     — Maman...

     — Ah oui c'est vrai, Perrie... Et bien saisis ta chance dans le sens où tu auras des réponses à tes questions !

     — Je pense être désespéré par ce que tu me dis.

     — Mon chéri, voilà vingt-cinq années que tu es sur terre et tu ne connais toujours pas le caractère de ta mère ? Je suis très déçue. Allez mon fils, je t'envoie le numéro de Sienna par message. Tiens-moi au courant et prends les bonnes décisions, tu sais que je te taquine énormément mais je suis sûre que tu sauras ce que tu voudras. Je t'embrasse fort.

     — Je t'aime maman.

     — Moi aussi mon chéri, gros bisous.

La mère du footballeur raccrocha après ses mots d'amour. Il ne tarda pas à recevoir le numéro de téléphone de son ancienne compagne.

Il fixa son écran un petit moment avant de le jeter à l'autre bout du canapé, frustré.

Son chien ne mit pas longtemps à lui sauter dessus, quand il le vit allongé sur son sofa.

     — Storm, stop it ! Lança-t-il en rigolant.

Cette dernière descendit du canapé en couinant et renifla le sol.

L'anglais suivait son chien du regard, n'ayant pas grand chose à faire pour le moment, et sentant le sommeil l'emporter petit à petit.

Il fronça cependant les sourcils en voyant quelque chose par terre, que Storm avait trouvé près de l'entrée.

Il se leva, s'étira et se rendit devant sa porte avant de se pencher pour prendre ce qui était sur le sol.

C'était rectangulaire, et cela ressemblait fortement à une photographie.

Effectivement, en retournant ce bout de papier, il découvrit une photo prise il y a cinq ans de cela, où il posait avec Sienna.

Cette même photographie était alimentée par un petit cœur dessiné en bas à droite de l'image.

Le liverpuldien ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en observant l'immense sourire de la jeune française.

Il se rappelait tous les bons moments à ses côtés, il ne pouvait passer sa chance.

Il posa le bout de papier sur la table de la cuisine avant de prendre son téléphone préalablement jeté sur le sofa.

Il envoya un message au numéro donné par sa mère, en espérant que la personne réponde au plus vite.

hey, c'est alex. j'ai besoin de te revoir, ça serait possible ?

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célya, arrive à oublier qu'elle a une fiction en cours et oublie de poster :/

-trenteseptkm

simulation» ALEX OXLADE-CHAMBERLAIN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant