Girls & Surf Tome 2

chapitre 4

Arrive l'heure ou je dois aller à mon rendez-vous. On quitte le restaurant et on se dirige vers l'entreprise. On arrive dans l'entrée du bâtiment, je vois un homme à l'entrée de dos, il a une grande carrure franchement. Il discute avec la réceptionniste.

-voilà ton rendez-vous Louise dit mon frère dans mon oreille

-Alexandre Evans dit mon frère en faisant une accolade à l'homme devant nous.

Et là je crois que mon teint allé de Los Angles et de Bordeaux ce sont vite envolé. Je dois être blanche comme neige. Je n'arrive plus à bouger, mes membres sont comme paralysés. Mon coeur bat anormalement vite. Je suis au bord de la crise d'angoisse vraiment. 

-Thomas Dupont comment ça va ? Dit il en répondant à son accolade, j'ai rendez-vous avec ton avocate

Ouf il ne m'avait toujours pas remarqué. Pincez moi c'est un rêve.

-oui, elle est juste là dit il en se tournant vers moi

Je peux voir sa tête, mon dieu, il n'a pas changé il est toujours aussi beau avec sa chemise légèrement ouverte, ses cheveux en bataille mais qui reste un minimum ordonné, ses yeux bleus. Je n'ai envie que d'une chose à ce moment précis, me barrer en courant. Mais je ne peux pas.

-Louise ? Dit il étonné

-hey dis je très très doucement avec un salut de la main

Bravo Louise ! On dirait une ado de 15 ans qui est devant son crush et qu'il lui adresse la parole pour la première fois.

-c'est toi la nouvelle avocate de la boite ?

-euh oui

Mon dieu j'ai honte de moi ! J'ai plus d'assurance d'habitude mais en même temps j'étais pas du tout préparé mentalement. Merde ! Thomas aurait pu me prévenir quand même. Ça fait trois ans ! Trois ans bordel.

-t'as pas changé dit il en souriant

-toi non plus dis je en essayant de sourire, bon on le fait ce rendez-vous on va pas passer l'après midi dans le hall d'entrée

On prends l'ascenseur, heureusement qu'il y a Thomas avec nous sinon je serais extrêmement gênée. On arrive dans mon bureau. Je le laisse s'installer sur une des chaises.

-alors comme ça c'est toi la nouvelle avocate de l'entreprise de ton frère

-eh oui, et toi tu as fondé ta propre boite

-oui, il s'en ai passé des chose en...

-trois ans dit on en même temps

-ton nouveau travail te plait ? me demande-t-il

-c'est mon premier jour dis je

-tu faisais quoi avant ?

-j'étais dans un cabinet à Bordeaux, et Thomas m'a appelé pour travaille ici avec lui à New York, je ne pouvais pas refuser, les Etats-unis me manquaient et plus rien ne me retenais en France

-pas de parent, pas de petit copain ? Demande t-il en insistant bien sur le petit copain

-justement je n'avais pas de plus de copain donc je suis partie

Il s'est beaucoup plus détendu quand je lui ai dit que je n'avais de copain. Genre ça va lui faire quelque chose, c'est bon ça fait trois ans.

-bon tu me dis tes conditions pour les mannequins comme ça je continue la rédaction des contrats dis je en reprenant mon sérieux, pour éviter de perdre mes esprits, et dans son regard.

Mais merde je ne me reconnais pas. Il me rend vulnérable. Il est la le problème. J'ai toujours était vulnérable devant lui. J'arrive pas a avoir de barrières quand je suis devant Alex.

-non j'ai pas trop envie de parler boulot dit il en s'enfonçant dan son fauteuil

-tu es ici pour ça pourtant dis je suspicieuse

-à la base oui mais c'était avant de savoir que j'avais un rendez vous avec toi

-qu'est ce que tu veux Alex ? Dis je en soufflant

-juste avoir de tes nouvelles

-cette relation est strictement professionnel dis je froidement

-très bien alors je veux que tu sois là à toutes les réunions où nous allons valider ou pas les mannequins pour le défilé et tu donneras ton avis répond il sérieusement

-ce n'est absolument pas mon job Alex

-mais tu vas le faire quand même dit il avec un regard provocateur

-sinon quoi ? Tu vas me virer ? Ce n'est pas toi mon patron

-mais si je demande à ton frère que tu le fasse il va me dire oui parce que de toutes les manières il va te demander ton avis parce que c'est important pour lui

-tu joues à quoi ? T'es seulement un client de la boite pour moi et rien d'autre

-tu en es sur ?

-oui rien d'autre dis je durement

Il contracte sa mâchoire, touché, je l'ai vexé.

-très bien mdlle Dupont, sur ce au revoir et bonne fin d'après midi dit il en partant, pas la peine de me raccompagner.

Et il sortis de mon bureau en claquant la porte. Ok donc là il est vraiment énervé.