𝖗𝖊𝖉 𝖑𝖎𝖐𝖊 𝖙𝖍𝖊 𝖋𝖎𝖗𝖊

𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖉𝖔𝖚𝖟𝖊

J'ai finis par tomber à cause de cette putain de fatigue.

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📥Valentin :
Tu t'en rends compte que maintenant ?!

📤Vous :
Oui...j'suis vraiment désolé, pour tout ce que je t'ai dit.

📥Valentin :
Écoute j'préfère en discuter face à face.

📤Vous :
Ouais bien sûr.

📥Valentin :
Cinq heures vers le parc.

Je suppose que ce n'était pas une supposition. Il doit encore m'en vouloir et c'est totalement compréhensible. J'ai préféré croire quelqu'un que je venais de rencontrer plutôt que lui.

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J'cours j'suis encore une fois en retard, pour changer. J'arrive enfin à ce foutu parc, heureusement pour moi que cette ville de merde n'est pas bien grande.

Il était déjà là, assit sur un putain de banc. J'me suis avancé face à lui, essayant de faire redescendre ma colère.

« hey.
― hey. »

Voyant qu'il ne ferait pas d'effort j'enchaîne sur un « ça va ? », on vient vite au principal but de notre venue ici.

« écoute j'suis vraiment désolé d'avoir douté de toi et d'avoir préféré croire un type qui prétendait être ton pote.
― et au sujet de ce que tu m'as dit quand tu parlais de jouer avec les sentiments des gens ?
― euh bein...tu sais.. Lola... Enfin je sais que t'es en kiff sur elle hein.. Mais j'veux pas que tu m'utilise pour la rendre jalouse. »

Il retire sa casquette - sûrement parce qu'il s'est rendu compte qu'il n'y a absolument pas de soleil, puis répond.

« mais qui t'as dit ces conneries !
― Jordan, avoué-je en regardant mes pieds.
― putain mais le coup des screens t'as pas suffit ? Tu continues de le croire après toute la merde qu'il t'as dit ? Ça t'as pas servit de leçon bordel de merde !
― je...je sais pas juste comment tu la regarde... Ça m'a donné l'impression que c'était vrai.. Et tu sais moi j'aime pas trop savoir ça.. Parce que je t'aime bien.
― moi aussi je t'aime bien mais c'est pas la question putain. Ça ne dépend pas de ça.
― bien sûr que si ça dépend de ça ! Tout dépend de ça ! Je t'aime plus que bien !, crié-je. »

Il se tut face à mon aveux, il avait toujours cette putain de colère dans les yeux. D'un coup, il semblait se détendre.

« bein moi aussi. J'aurais préféré te le dire autrement. Mais j'suis amoureux de toi.
― ah ouais ?
― bein oui couillon. »