CHAPITRE 2

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~~~~~VOIX EXTERNE~~~~
Les rayons du soleil s'infiltre peu à peu dans la chambre de notre futur mariée qui n'as presque pas dormi durant toute la nuit. Elle a passer la moitié de la nuit à penser à cette nouvelle vie qui s'offrait à elle. Mais sa mère elle, était bien fière de ses décisions car soit disant elle ne voudrait pas que sa fille subisse le même sort que kadiatou. Mais si elle savait.
~~~~DANS LA PEAU DE RAÏSSA~~~
Je me lève avec un cœur lourd et une atroce mal de tête mais suis obligé pour au moins le respect que je vous aux gens dehors. Je prends mon phone, regarde l'heure ah 09h il n'y a pas de...
_Wa yaw Raï bobou ba tey ngay nalaw diougual bok mini nathie.(lève toi il fait tard)
C'est ma tante Codou.
Moi: Diouk na sakh dh.(suis déjà levé)
Elle: Nieupa ni ley lathié nga ton fi do science. Au moins sakh nga khol ci guane yi tok ci souf.(tout le monde te demande fais le au mois pour les gens en bas)
Moi: Sheut ta mani nieuw damay sangou dji(ok je vais descendre mais laisse moi d'abord prendre ma douche) après je vais descendre.
Elle: Kham Nani beuguo wone mou démé ni wayé kouniou ley mey bakh na am na khaliss té yeureum na djiguène.(tu sais je ne voulais pas que ça se passe comme ça mais le gas il est gentil, il est rich et sais comment respecter une femme)
Moi: Et il a quel âge ?
Pour vous dire que je ne connais rien nada de ce gas.
Elle: Euh 29ans.
Moi: Et moi 19 ok c'est bon je vais prendre ma douche.
Elle: Att..
Mais j'avais déjà claqué bien fort la porte du salle de bain.
Mais gni est ce qu'elles sont bien dans leurs têtes. Mais je ne peux rien faire je crois que c'est ma destinée. Je prends ma douche et m'habille comme ça 👇👇👇

Je sors et rencontre mes copines Rama et Mathilde prés de la cuisine

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Je sors et rencontre mes copines Rama et Mathilde prés de la cuisine.
Elles: Raïssa.
Moi: Les filles merci d'être là.
Rama: Ay way massa li metti na trop wayé ce n'est pas la fin du monde da ngay diéma beus sa khol rek yallah bakhna.
Mat: Ça mome c'est vrai wayé yallah nalawoul moni guiss lepp mougnal rek.
On se fait un câlin collectif et je sais que j'ai vraiment de la chance d'avoir des amies comme elles.
Rama: Mais souris nak c'est quand-même le "plus beau jour de ta vie"
Moi: Tchipppppp yaw danga rew(t'es impolie)
Elle: Ah dama khamni(je sais que) il n'y a pas d'autres solutions pour oublier ton mal.
Moi: Tu as raison. Dama sonou ci dioy yi nak( j'en ai assez de pleurer)
Mat: Khol len kay len gnou def ay tof you bakh ah khana guisso ni nga diongama wayé warone nga maquiller wou té coiffer sa bop bi.(attendez Venez on va prendre des photos t'es tellement belle Aujourd'hui mais tu aurais du te maquiller et té coiffer au moins)
Moi: Yaw meno ma bayi ah nila beugué mel.(tu ne peux pas me laisser je veux être comme ça)
Elle: Wa bakhna.
On prend des photos et entrent dans la cuisine pour aider avec les repas.
Je vous passe la journée jusqu'à 17h l'heure où le mariage a été célébré et l'heure où une nouvelle vie s'offre à moi en tant que femme mariée. Je recevais des félicitations d'ici et là même venant des gens que je ne connais même pas. Mais je ne les écoutait même pas j'avais juste envie de pleurer les dernières petites gouttes de larmes qui me restaient.
Mes badiènes et mes tantes étaient assises tous dans le grand cour pour chanter le yella ah ces chansons traditionnelles qui ont bercé toute mon enfance ça me rappelle de trés bon souvenirs des vacances à Fouta prés de ma grande mère paternelle. Je n'y suis pas retournée depuis le décès de mon père.
On étais assise avec les filles sur mon lit quand ma mère entre.
Elle: Ah vous êtes là les filles vous aidez Raï à faire ses valises elle rejoins son domicile conjugal aujourd'hui.
Nous: Quoi??
Moi: Néné du n'ose pas me faire ça nak trop c'est trop tu m'as marié de force à je ne sais qui et maintenant tu ne me laisse même pas ravaler cette salive qui coince là (en touchant mon cou) et de réaliser cette nouvelle vie.
Elle: Raïssa Diallo ne me fait pas sortir de mes gongs parce-que je résiste vraiment pour ne pas te donner une gifle. Alors tu te tais et tu obéis.
Puis elle sort sans me laisser en placer une. Je me jette direct sur le lit et commence à pleurer ces larmes que j'ai longtemps ravaler.
Mat: Arréte toi aussi ce ne sont pas des pleurs qui vont tous résoudre aller lève toi on va t'aider avec tes valises là.
Moi: Hum.
On se lève direction mon armoire, on descend les 2 valises en dessus de l'armoire et on met tous mes habits dedans.
On fini vers les coups de 19h et ma badiène Nogaye viens pour les rituels avec les bains et tous ça. Elle me donne une épine et des pagnes avec quoi je dois m'habiller. Après tous ça on sort et s'installe dans le salon avec moi enbas à côté de ma cousine Soukey qui doit venir avec moi( c'est ma toppou). Puis commences les recommandations les unes plus sévères que les autres. Mais à travers ces phrases j'ai pu comprendre que j'étais coincée à jamais dans ce foutu mariage.
Après tous ça on s'est levé pour sortir enfin de la maison. Avant d'entrer dans la voiture je regarde pour une dernière fois ce quartier qui m'as vu grandir, qui m'as vu tomber comme me relever, qui m'a appris tous ce que je sais aujourd'hui, qui à vus mes larmes et mes sourires,et cette maison ah tant de souvenirs circulent dans mon esprit
_Raï monte il va bientôt faire nuit. Allez.
Je monte dans la gova et baisse la tête en regardant mes mains. Soukey essayait de tenir la discussion mais je ne l'écoutais même pas. La voiture roule encore une trentaine de minutes avant de se garer tout à coup. Je crois qu'on est arrivée dans cette maison qui doit abrité mes prochaines jours.
On descend avec ma badiène tenant cette lourde pagne sur ma tête et ma cousine à côté de moi.
Elle: Wa Raï t'as de la chance deh tu vas habiter dans un palais.
Moi: Tchipppppp.
Ma badiène sonne et...
Badiène: Ah Dieynaba je t'amène ta fille
Elle: Ah alkhamdoulillah entrez je vous attendais.
On entre et marché encore 2minutes avant d'entrer dans une pièce et on m'installe sur le lit.
Une personne viens relever le pagne qui était sur ma tête. Ah c'est une femme je crois que c'est elle qui nous a ouvert la porte.
Elle: Ah machallah elle est trés belle ma belle fille.
Une voix: Assolamou aleykoum.
Nous: Moualeykom salam
Wouy sama ndeye cette voix je la reconnaîtrait entre mille. Non il n'a pas osé me faire ça. Mes larmes commencent à tomber sans que je ne sache comment les retenues.

Alors cette chapitre un peu longue.
Mais qui est cette personne qui trouble tant notre héroïne ? N'oubliez surtout pas voté et commentez comme pas possible.

RAÏSSA DIALLO: MON CHEMIN REMPLI D'ÉPINESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant