CHAPITRE 9

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Slt les amies. Alors on continue.
           ~~~RAÏSSA DIALLO~~~
Ma mère: Tu fais quoi ici?
Moi: Je n'ai plus le droit de venir dans la maison de mes parents ?
Elle: Ça ne répond pas à ma question.
Moi: Bon je suis venue pour te parler.
Elle s'approche et s'assit sur le canapé devant moi.
Elle: Assis toi.
Je m'assois en lui faisant bien face.
Moi: Néné tu ne penses pas que ça suffit tout ça. Je ne parle même pas de moi car suis pas ta vrai fille......
Elle: Rectification suis ta mère car c'est moi qui t'es éduqué et nourrit depuis ta naissance or si je voulais j'allais dire que t'es pas ma fille mais celle de ma coépouse donc je pouvais dire à mon mari de t'amener à Fouta chez ta grand mère maternelle mais non j'ai préféré te garder pour respecter la promesse que j'ai faite à ta mère sur son lit de mort.
Comme vous l'avez remarqué mère Diouma n'est pas ma vraie mère. Ma mère s'appelait Raïssa(comme moi) Sow. Elle est morte en me donnant la vie. C'est pourquoi mon père m'a donné son nom. Je n'est que des photos d'elle mais elle me ressemblait tellement quand elle avait mon âge mais elle était plus claire que moi. Elle était là deuxième femme de mon père et mère Diouma la première. Et avant sa mort elle a fait promettre à néné de prendre soin de moi comme elle le ferai avec Kadiatou.
Moi: Je sais tout ça mais tu penses vraiment que c'est avec ces méthodes que tu vas Nour voir épanouie ? Je ne parle même pas de moi car tu m'as déjà mariée à un homme que tu ne connais même pas juste entendre parler de lui.
Elle: Tu parle de lui comme si tu le connaissais.
Moi: Même si c'est trop tard.
Elle: Façon c'est mon neveu il ne peut pas être méchant car c'est le fils de ton oncle Ibrahima et tu connais ce dernier c'est un homme bien et pieux.
Mais comme elle se sent cette femme.
Moi: Suis pas ici pour chanter leur louange.
Elle: Alors t'es là pourquoi ?
Moi: Pour te parler de kadiatou.
Elle: Si c'est pour me parler de cette pute tu peux te lever et rentrer chez toi.
Moi: Non je ne vais pas sortir de cette maison avant de te dire ce que je dois te dire. Néné tu nous as toujours appris qu'il faut toujours qu'on se soutiennent dans tous les étapes. Il ne faut jamais qu'on se sépare pour des futilités.
Elle: Mais ça ce ne sont pas des futilités.
Moi: Laisse moi terminer s'il te plaît. Tu nous as toujours dit de rester sincère. Maman c'est nous qui devions faire ça et que tu nous ramène sur le droit chemin. Tu nous as toujours interdite de même nous disputer ou de s'éloigner. Alors au lieu de la mettre dehors en l'exposant à tous les dangers de la rue tu pouvais au moins l'écouter. Mais je ne vous comprends pas vous les mamans vous êtes là à être des mamans poules mais dés que vos filles tombent enceintes vous voulez coûte que coûte vous débarrasser d'eux pour soit disant "sauvé votre réputation". Mais vos filles dans tous ça comment elles seront......
Elle: Oh assez tu commences à me les mettre. Tu me parles de qui Kadia? Cette fille qui n'a même pas pensé à ça mère quand elle ouvrait ses jambes à tous les hommes sur son passage sans arrière pensée. Tu ne m'avais jamais manqué de respect au paravent et ce n'est pas à cause de ta pute là que tu vas me manquer de respect. Et si c'est elle qui t'envoie va la dire que toi aussi tu as échoué car elle est venue ici et elle m'a bien entendue. Je ne vais jamais la pardonner. Mais je ne peux pas la détestée car je continuais à payer ses études jusqu'au jour où son directeur m'a appelé pour me dire qu'elle ne venait plus faire les cours. Je n'ai rien demandé mais je continue à déposer de l'argent dans son compte chaque mois comme je le fais avec toi. Donc ne dites pas que suis pas une bonne mère.
Moi: Figure toi que non elle ne sait même pas que je suis là. Et personne ne peut nier tout ce que tu as dit tu as toujours tout fait pour nous. Mais l'argent ne suffit pas. Néné un enfant peut faire du tors à ses parents comme les parents peuvent faire aussi du tors à leurs enfants. Mais bon tu ne vas pas m'écouter car il n'y a que la vérité qui blesse. Bon je rentre chez moi.
Elle: Passe moi le bonjour aux habitants de chez toi et dit à ta belle mère que je passerai là-bas dans les jours qui viennent.
Moi: D'accord.
Elle: Attend et c'est quoi cette manière de s'habiller ? Raïssa une femme mariée ne doit pas porter ça. Toi aussi pensent à toi t'as pas peur qu'on parle de toi à chaque endroit que tu passes. Fait attention à toi Raïssa.
Moi: Pourtant c'est comme ça que je me suis toujours habillée.
Elle: Ça c'était quand t'étais pas encore mariée maintenant tu dois plus porter des tailles basses des marinières et d'autres habits traditionnels.
Moi: Comme une vieille fille jamais ces habits traditionnels c'est pour les vendredis. Bon j'y vais avant qu'il ne fasse nuit.
Elle: C'est bon continue comme ça.
Je me lève prend mon sac et sort de la maison mais dès que je sors je croise Safia une amie de Kadia avec qui j'ai grandi.
Elle: Wa Raïchou non je rêve viens me faire un câlin.
Moi: Tu ne rêve pas dh c'est moi.
Elle: Hé toi chez ton mari te vas bien regarde toi t'as tellement grossie. Wa regarde ce que tu portes.
Je me baisse et touche le bout de bois qui trainait par terre.
Moi: Kar Machallah sa Lamine(expression pour dégager le mauvais œil). Vous avez quoi avec mon habillage aujourd'hui ?
Elle: Trop moulante.
Moi: MoMA nekh(c'est ce qui me plaît).
Elle(en riant): Toi tu ne changeras jamais rew ba dof(trop indiscipliné).
Moi: Ma tey.
Elle: C'est moi avec moi que tu parles comme ça tu m'as oublié ?
Moi: Jamais. Bon ravie de t'avoir revu mais je dois rentrer à la prochaine.
Elle: D'accord.
Je saute sur le premier taxi qui ait daigné s'arrêter. Je ne comprends pas pourquoi quand ils n'ont pas de clients ils ne veulent pas s'arrêter ici. Trop soff.
Il était déjà 20h quand j'arrive à la maison. Je trouve ma belle mère avec une autre femme que je ne connaissais pas et Habibatou dans le salon.
Moi: Bonsoir.
Elles(sauf cette pimbêche bien sûr): Bonsoir.
Bm: Ah ma chérie t'es là viens par là
Je m'approche et m'assois à côté d'elle.
Bm: Elle c'est ta tante Rokhaya la mère de Habibatou. Elle va rester avec nous pour quelques jours car elle est un peu souffrante et elle est venue pour se soigner.
Je me lève la salut avec une genouflexion mais elle prend ma main par le bout de ses doigts.
Ta Rokhaya: Mais toi Kiné Diagne maintenant pour que je reste ici il faut le dire à ta belle fille.
Bm: C'est juste pour la prévenir elle fait partie de la famille maintenant. Raïssa va te reposer tu dois être fatiguée Rachid est en haut.
Moi: Wa donc à toute. Oups j'ai failli oublier ma mère te passe le salut
Elle: Ah oui c'est vrai ça fait un bail là.
Moi: Elle a dit qu'elle va passer par ici dans quelques jours.
Elle: D'accord.
Je me lève et monte dans ma chambre mais arrivé à la porte je recule un peu et me regarde une nouvelle fois. Tey rek ma dé(je vais mourir aujourd'hui). Mais heureusement j'avais sorti une veste pour le porter au cas où. Je le prends le porte et entre dans la chambre mais aucun signe de Rachid. Ouf il n'est pas là. Je me déshabille  et me démaquille prend une douche et prends ma robe de prière pour rattraper mes prières et après je sors pour chercher Rachid dans la maison. Je le trouve dans son bureau.
Moi: Ah salut t'es là.
Lui: Oui et ne me dit pas que tu viens de rentrer.
Moi: Non suis rentrée il y a à peux près 1h.
Lui: Et pourtant j'avais dit à Habibatou de m'appeler dés que t'arrive.
Moi: Sais pas moi peut être qu'elle a oublié de te prévenir.
Lui: Peut être. Comment va ta sœur ?
Moi: Bien. Je suis même passée chez ma mère c'est ce qui m'a le plus retardé.
Lui: Ah elle va bien ?
Moi: Wesh elle ne peut pas se plaindre dh. Bon je te laisse travailler. Je vais à la cuisine.
Lui: Non reste j'ai fini.
Moi: Non c'est bon. À plus.
Je sors du bureau et me dirige vers la cuisine et y trouve ma belle mère.
Moi: Tata toi aussi tu cuisines. Tu ne pouvais pas m'attendre.
Elle: Eh va te reposer je sais que t'es fatiguée alors sors de ma cuisine.
Moi: Mais......
Elle: Pas de mais vous croyez quoi que avec l'âge nous ne savons plus cuisiner. Figure toi que nous les mamans africaines nous faisons les meilleurs sauces que vous en faites.
Moi: Ça c'est clair c'est vous qui nous avez appris à cuisiner non.
Elle: Alors dégage de là avant que je ne prennes mon pilon.
Je sors sans attendre mon reste mère panke.
Je retournais dans ma chambre quand je rencontre Habibatou dans les escaliers.
Elle: N'est ce pas que ce matin t'étais là à prendre tes grands ailes à me parler comme tu veux eh Ban dotoko deffati(tu ne vas plus le refaire) car maintenant ma mère est là pour te régler ton compte.
Moi: Ah ok maintenant je n'ai plus une mais deux sorcières qui sont prêtes à tout pour me faire du mal. Ok ça sera plus tentant et plus amusant.
Elle: Ah tu nous néglige. Tu ne nous verras même pas venir.
Moi: Wesh wesh continue à te chauffer la bouche.
Sur ce je la laisse planter là et continue mon chemin.
Je retrouve Rachid dans la chambre qui était au téléphone.
Je l'entends dire à son interlocuteur qu'il arrivait tout de suite.
Lui: Raï je sors régler un petit truc et reviens.
Moi: Hum à cette heure?
Lui: Wesh je reviens tout de suite.
Moi: En tout cas que le dîner te trouve ici.
Lui: C'est une menace.
Moi: Non un ordre.
Lui: Wesh c'est ça. À toute.
Il sors et moi je me consantre sur mon téléphone jusqu'à ce que la bonne vienne m'appeler pour le dîner. Et figurez vous que monsieur n'était toujours pas rentrer. Et cette tata je ne sais quoi demandez sans cesse à lui.
Jusqu'à l'heure du coucher il n'était pas revenu et je commençais vraiment à m'inquiéter.
Tout le monde dormait mais moi je regardais la télé jusqu'à en avoir mare. J'ai éteint la télé et j'ai recommencé à insister mais je tombais toujours sur sa boîte vocale.
Trés vite la peur fut remplacé par la colère. Il se fou vraiment de moi.
Je me lève ferme la porte de la chambre à clés et me met au lit pour dormir.
Quelques heures plus tard j'entends du bruit venant de la porte je regarde l'heure et tenez vous bien il est 3h du matin je me lève pour ouvrir mais je vois qu'il avait des clés alors je me met sur la commode et allume la lampe de chevet.
Dés qu'il entre en voyant l'expression de son visage je sais qu'il était surpris de me voir réveiller.
Lui: Tu fais quoi réveiller à pareil heure?
Moi: Rachid Baldé t'étais où jusqu'à cette heure ?
Lui: Mais......
Moi: Il n'y a pas de mais tu réponds et c'est tout. Il fait nuit si tu ne veux pas que je te tue et lance ton corps à la mer au milieu des aquatiques ne me ment surtout pas.
Lui:......................................................

BON ON S'ILARRÊTE ICI POUR AUJOURD'HUI ET N'OUBLIEZ SURTOUT PAS DE VOTER ET DE COMMENTER

RAÏSSA DIALLO: MON CHEMIN REMPLI D'ÉPINESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant