-Nélie, qui est ce garçon? dit sévèrement mon père.
-Papa, maman, voici mon âme-sœur, Victor. dis-je
Tout deux se regardèrent, bouche-bée. Je détournai le regard vers mon nouvel amoureux qui, lui, avait des étoiles dans les yeux. Il me sourit puis me prit la main.
Je vis mon père regarder nos mains entrelacer.
-Entrez, il faut qu'on parle. Sérieusement. Dit mon paternel.
-Oui monsieur, dit Vic.
Sur ce, nous rentrâmes dans le salon et nous assîmes dans le sofa confortablement.
-Alors, Victor, quel statut occupes-tu présentement dans ta meute? demanda poliment ma mère.
-Je suis l'Alpha de ma meute, madame.
Mon père haussa les sourcils.
-Alpha? Sérieusement? dit mon père, surpris.
-Oui, monsieur, Alpha de la meute de la lune de sang.
Mon père souffla et se passa une main dans ses cheveux d'argent. Il se leva et alla donnez une poignée de main à ma moitié. Je crois que j'en es manqué un bout.... il y a pas moins de trente secondes, il semblait en bouille et maintenant, il lui serre la main. Et après ce sont les femmes qui sont dures à suivre...
-Sache mon garçon que je te respectes et t'apprécie déjà beaucoup. Cependant, je sais très bien qu'un âme-sœur ne peut être séparé de sa moitié trop longtemps. Alors, je sais bien que Nélie voudra emménager avec toi bien assez vite. Pour tout dire, je n'ai rien contre. Tant que tu ne tombes pas enceinte dans les prochaines semaines.
-PAPA!! dis-je en tournant au rouge tomate.
-Quoi? Je suis sérieux Nélie.
-Papa, nous nous sommes rencontrés il y a à peine 1 semaine. dis-je
-Tu verras ma fille, le lien d'âme-sœur peut faire faire toute sorte de folie aux 2 liés. Promets-moi de bien vouloir vous contrôlez. me demanda ma mère, calme, comme toujours.
-Oui maman, dis-je avec un petit sourire
-Oui madame, dis Victor, le plus sérieusement possible.
Mes parents avaient des larmes dans leurs yeux. Je suppose qu'ils sont tristes de voir leur petite fille partir du cocon familial.
Je me levai et alla les serrer dans mes bras aussi fort que je le pouvais pour tenter de les consoler aussi bien que possible.
Victor resta assit sur le divan un air triste sur le visage.
-Il y a des boîtes dans le garde-robe, me chuchota mon père, avec un sanglot.
-Tu veux te débarrasser de moi, c'est ça? Lui dis-je avec un air moqueur.
-Bien sûr que non, dis mon père.
-Je plaisantais.
Mes deux parents rirent. Je jetai alors un coup d'œil à l'heure, qui s'avérait plutôt tardive.
-Je vais monter me coucher. leur dis-je
-Victor, restes-tu à coucher? demanda mon père.
-Oui monsieur, mais pas dans le même lit que Nélie, si vous n'y voyez aucun inconvénient. Je ne me sens pas prêt à dormir dans le même lit qu'elle tout de suite.
-Il n'y a pas d'autre chambre.. dit mon père.
-Avez-vous un matelas gonflable ou tout simplement une couverture pour que je puisse dormir par terre.
-Certainement! Dis mon père, allez dans la chambre, je vous rejoins.
Je remerciai mon père d'un sourire. Il me répondit par une grimace.
Nous montâmes les escaliers main dans la main.
Victor me laissa passer devant, ignorant ou se trouvait ma chambre.
J'ouvris la porte et le laissa regarder ma chambre.
-Je prends le lit, tu prends le sol, dit-il en sautant sur le lit
Je le regardait d'un air offusqué et tenta de la pousser en bas du lit, ce qui, évidemment, ne marcha pas dût à ce tas de muscle sur pattes. Je pris donc une autre tactique, beaucoup plus vilaine. Je m'approchai de lui et commença à l'embrasser tendrement, il mit sa main sur ma joue pour approfondir le baiser. Je m'avançai, ce qui le fit reculer et tomber en bas du lit.
C'est à ce moment précis que ma mère arriva pour venir donner le matelas à mon loup.
-Ça va Victor? dit-elle.
-Mouais, dit-il en me regardant du coin de l'œil.
-Oh et puis je ne m'occupe pas de vos chicanes de couple, dit ma mère en partant.
Je rigolai alors que Victor alla prendre le matelas pour le poser à côté de mon lit. Il prit aussi le soin de fermer la lumière. Je me mis sur le rebord du matelas et je me mit à chercher sa main à tâtons.
-Qu'est-ce que tu fais? me demanda-t-il
-Je cherche ta main.
Il me la donna sans hésiter et je souriais comme une idiote.
-Bonne nuit Nélie
-Bonne nuit Victor.
Et je m'endormis comme ça, ma main dans la sienne, le sourire aux lèvres et des rêves pleins la tête. Pensant surtout à mon emménagement imminent chez l'homme de ma vie, littéralement.
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Âme-soeur collégienne
LobisomemNélie vit une vie bien rangée, elle est première de classe et est bien éduquée. Toutefois, dans son éducation, personne ne lui avait dit que tout pouvait basculer en une fraction de seconde. Dû à mes débuts, l'histoire commence à être intéressante...