Âme-soeur collégienne

Chapitre 10

Je fus réveillée par les rayons du Soleil qui vinrent chatouiller mon visage. Je tentais de sortir du lit lorsque deux forts bras musclés me retinrent et me poussèrent contre un torse surhumainement muscle : Victor.

Je me tournais alors pour lui faire face et pouvoir l'embrasser comme bon me semble. 

Il sourit dans le baiser, tout comme moi. 

-Bien dormi? me demanda-t-il.

-Comme un bébé, lui répondis-je.

-Normal, tu es MON bébé, dit-il d'un ton possessif. 

Je lui souris et l'embrassa partout sur le visage et grimpant sur lui à califourchon. Il mit ses mains sur mes hanches et les pressa.

-Tu sais très bien que je n'ai pas de self-contrôle quand tu es comme ça, râla-t-il.

-Et bien, pratiques-le, le narguais-je.

-C'est pas juste ça. 

Je souris et continuai ma torture psychologique jusqu'à ce qu'un grognement avertisseur surgit de ses dents.

-C'est bon pour aujourd'hui je crois, hein? dis-je

-Perspicace la petite.

Je lui tirai la langue. Je me levai alors du lit et me dirigeai vers l'armoire ou tous mes fringues se trouvaient. Mon homme, qui était dans ses pensées, tourna son visage vers moi d'un air interrogatif.

-Qu'est-ce que tu fais?

-Je vais me laver.

-Je peux venir?

Sa question me figea, je ne savais pas si j'étais prête à le voir nu aussi près de moi dans un espace clos. À vrai dire, je ne l'étais tout simplement pas. Je me tournai vers lui d'un air timide avec un visage rouge comme un homard.

-Hé! C'était qu'une question, tu as tout à fait le droit de refuser, Nélie! On a tout notre temps pour ça.

J'hochai la tête et entrai dans la salle de bain.

J'entendis Victor s'approcher de la porte.

-Tu veux quoi comme petit déjeuner? me demanda-t-il.

-Ce que tu me feras, ça ira très bien, dis-je

-Comme tu veux! 

Je me débarrassais alors de tous mes vêtements et entra dans la douche. L'eau chaude qui coulait sur mon corps me faisait tellement de bien. Je dus bien rester là plusieurs dizaines de minutes car c'est un cognement sur la porte qui me fit sursauter.

-Nélie? Le repas est prêt.

-J'arrive!

Je sortis de la douche, me vêtis et descendis les escaliers et je fus bouche-bée lorsque je vis le petit déjeuner que mon âme-sœur m'avait concocté. Il avait fait des œufs brouillés avec du bacon, des rôties, des fèves au lard, plusieurs fruits coupés et des smoothies ornaient chacune des deux assiettes posées sur la table de la salle à manger. 

-C'est toi qui a tout fait? dis-je en regardant Vic.

-Mouais, pourquoi? 

-C'est tellement beau et j'espère que ça goûtera la même chose que ça a l'air.

-Prends place et dit-le moi, dit-il en me tirant une chaise.

Je le remerciai par un baiser sur la mâchoire. J'attendis qu'il s'assisse en face de moi pour commencer à déguster ce festin que mon amoureux m'a fait avec amour. Il s'avère tout à fait délicieux!

-Putain Victor! Ce que je t'ai dit hier, fais-le! Même le roi qui mange le mieux renverrait son chef personnel pour t'engager. 

Il rit et ne fit aucun commentaire. 

Le déjeuner se fit dans le silence, trop occupés à savourer ce repas digne des meilleurs restaurants. 

Nous fîmes ensuite la vaisselle ensemble. Il a fait toute la cuisine, je dois au moins m'occuper de la vaisselle au moins. 

-Nélie?

-Oui?

-Tu vas quand même aller à l'uni?

-Bien sûr, Victor, c'est ma dernière session, je dois la finir si je veux avoir mon diplôme.

-J'imagine que tu ne peux pas faire tes cours à distance?

-Non, et puis, prends ça comme un bonus, la future Luna qui détient un diplôme de marketing et communication, je n'aurais pas trop de problèmes à être convaincante et à parler en avant de foule dans les réunions inter-meutes et dans notre.... eh ta meute.

Il finit de laver le dernier chaudron et me regarda sévèrement.

-Ce n'est pas ma meute, Nél.

-Alors, à qui est-elle? dis-je en finissant d'essuyer le dit chaudron.

-C'est notre meute, elle est autant à moi que toi.

-Mais.... je ne suis pas encore marquée, donc, officiellement, pas encore.

-Tu es mon âme-sœur, la future Luna, la meute t'appartient donc autant à moi qu'à toi maintenant. 

-T'en es sûr?

Il s'approcha de moi, se pencha, prit mes cuisses, me fit basculer par l'avant et me fit asseoir sur le comptoir, lui entre mes jambes.

-Sûr et certain, dit-il en commençant à m'embrasser dans le cou.

Il commença à mordiller ma peau, là ou il devra me marquer plus tard.

-Vic?

-Quoi? dit-il en continuant de me mordiller.

-Quand veux-tu me marquer?

-Dans un mois, dit-il, sûr de lui.

-Ça me convient parfaitement.

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Merci tellement tout le monde pour les 200 lectures! Je ne croyais pas avoir autant de vues. 

Plus on est de fous, plus on rit! N'hésitez pas à commenter si vous avez des idées ou des commentaires constructifs. 

Si vous avez des question à propos de l'histoire, je suis disponible :)