Âme-soeur collégienne

Chapitre 29

7 mois de grossesse

PDV DE NÉLIE
Je suis maintenant à 7 mois de grossesse et je dois l'avoier, je suis énorme. J'ai quand même deux enfants dans mon ventre aussi. Victor et moi avons convenu que deux enfants nous suffiraient amplement.

En parlant de mon mari, il travaille maintenant toujours à la maison, il s'installe dans la cuisine ou dans le salon afin de toujours être près de moi. Il fait toutes ses réunions par Internet. Quand il ne travaille pas, il fait le ménage, les repas, s'occupe de moi. Tient, en parlant du loup, le voici qui arrive de la salle de sport reluisant de sueur. Il s'avance vers moi et m'embrasse doucement tout en caressant mon ventre arrondi.

-Je vais prendre une douche, veux-tu venir? Me proposa-t-il?
-Ouais, d'accord.

Il m'aida à me lever et nous allâmes nous laver.

Dans la salle de bain, il se déshabilla et je ne oeux m'empêcher de regarder son corps de Dieu. Même s'il s'entraîne un peu moins, il a toujours des abdos très bien définis, des bras musclés à souhait, des jambes fortes et des fesses bien rondes.

-T'aimes ce que tu vois? Dit-il en me fixant avec un sourire charmeur.
-J'adore, répondis-je.
-Tant mieux, c'est juste à toi, dit-il en s'approchant et en m'embrassant.

Je me déshabilla à mon tour et nous entrâmes dans la douche. Victor derrière moi, il passa ses mains autour de ma taille et caressa mon ventre en m'embrassant dans le cou. Je sais qu'il en a envie, j'en ai envie moi aussi. Le faire dans le lit est compliqué avec mon ventre qui prend de la place. Et puis merde, ça fait longtemps.

-Qu'est-ce que tu fais? Lui demandai-je.
-Je ne sais pas, dit-il d'un ton rauque, peut-être que j'aimerais bien me rappeler comment on a fait nos enfants.
-Maintenant?
-Si tu en as envie, seulement.
-Si tu savais, dis-je avec un sourire.

Puis nous nous mirent à l'action.

Après notre douche qui s'est avérée plus chaude que prévue, je décidai d'aller dans la chambre de nos enfants.

La pièce est blanc crème avec deux lits au milieu, une table à langer, une armoire et quelques décos. Mon homme arriva par derrière et je le sentis sourire sans même le regarder.

-J'ai tellement hâte de les tenir dans mes bras, de les aimer et de leur montrer comment être des loups forts, braves et respectueux, m'avoua-t-il.
-Avec un père comme toi, ils ne pourront qu'être les meilleurs des meilleurs, après tout, tu es un Alpha très respecté, talentueux, bref, tu as tout ce qu'une meute recherche chez un Alpha.

Je crois que ma remarque lui a fait vraiment très plaisir, car il sourit jusqu'aux oreilles.

-Allez, viens, j'ai pensé qu'un petit rendez-vous en tête-à-tête ne pourrait pas faire de mal, surtout que dans pas longtemps, on aura plus beaucoup de temps pour nous deux, dit-il.
-Je m'habille comment?
-Comme tu le sens, dit-il en m'embrassant doucement.

Là-dessus, il ne m'aide vraiment pas, alors je mis une jupe et un débardeur à col tombant qui exposent très bien mon ventre grandissant de jour en jour. Lorsque j'arrivais vers lui, il était habillé d'un pantalon noir ainsi qu'une chemise blanche et des souliers de cuir.

Il s'approcha de moi et posa ses mains sur ma taille.
-Ce que tu es belle, me dit-il
-Merci, j'avoue que tu es assez plaisant à regarder aussi, lui dos-je.

Il prit ma main et nous partimes. Je m'attendais à ce que nous prenions la voiture, mais il s'enligne vers la forêt.

-Est-ce que c'est loin? Car mon ventre me donne un peu de misères.
-5 minutes de marche, est-ce que c'est trop?
-C'est parfait, lui dis-je.

Il lâcha ma main et mis son bras autour de mes épaules tandis que je mis mon bras derrière sa taille. Puis, comme promis, nous arrivâmes 5 minutes plus tard dans une magnifique clairière avec une nappe et un panier en osier posé par terre.

-Un pique-nique? Lui demandai-je
-Si ma femme le désire, dit-il en m'embrassant doucement.
-Bien sûr!

Nous nous assîmes donc et il sortit des sandwichs, des fromages ainsi que quelques fruits et légumes. Comme je ne peux pas boire d'alcool, il a apporté du genre de champagne désalcoolisé. Il m'en verse un verre ainsi qu'à lui-même et nous mangeons.

Nous parlons de tout et de rien, mais nos enfants sont le sujet qui reviennent le plus. Nous sommes tout les deux impatients de les voir.

-Allonges-toi, me dis Victor.
-Pourquoi? Lui demandais-je
-Fais-le, réplique-t-il avec son beau sourire.

Je m'allongeai et il remonta mon débardeur. Il commence à caresser mon ventre arrondi et à l'embrasser. Puis, des petits coups de pied se font sentir. Mon mari sourit encore plus, ce que je croyais impossible et pose sa main où les coups se donnent.

-Je crois qu'ils ont hâte de rencontrer papa, dis-je.
-Je crois que j'ai plus qu'hâte de les rencontrer moi aussi, dit-il.

La soirée tire à sa fin et nous retournâmes chez nous. Victor me fait un massage dans le bas du dos alors que je suis assise à l'envers sur une chaise. Ça me fait tellement de bien.

Après son massage, nous allâmes nous coucher.

-Nélie?
-Oui?
-Tu crois que je serais un bon père? Me demanda-t-il?
Je dois avouer que sa question me prend de court un peu.
-Mais bien sûr, Vic! Tu es gentil, patient, tu leur dit bonjour chaque jour, tu n'arrêtes pas de me dore à quel point tu as hâte de les rencontrer et de les tenir dans tes bras, tu n'as même pas à t'inquiéter mon amour.
-D'accord, en tout cas, je sais déjà que tu seras une mère exceptionnelle.
Je l'embrassa avec passion et nous nous endormirent.