Jedusor

Chapitre 17

- PDV DRACO -

Astréria- Je... J'ai.. ça n'excuse pas les doloris et les punitions.

Mila- Je suis désolée, je n'ai aucune excuse pour ça et j'espère qu'un jour tu pourras me le pardonner mais j'ai fais tout le reste dans ton intérêt..

Astéria était en larmes face à cette révélation. Elle ne savait plus quoi dire, apprendre qu'on avait failli tuer quelqu'un à l'âge de 5 ans à peine était loin d'être une chose du quotidien même pour une Jedusor. Je regardais Pansy à qui je tenais toujours la main puis Astéria qui faisait face à sa mère du mieux qu'elle pouvait. D'instinct, je me levais et rejoignis la jeune fille aux cheveux blancs qui se tenait dos à moi. C'était plus fort que moi, dès que quelque chose n'allait pas, qu'elle souffrait ou qu'elle était en position de faiblesse, je ressentais le besoin de l'aider et de la soutenir. Quand je lâchais sa main, Pansy se laissa faire mais me lança un regard déçu, triste même, je pense qu'elle espérait encore que je choisisse de rester près d'elle mais qu'au fond, elle savait qu'Astéria avait besoin de moi.  J'avais toujours fait comme si Pansy n'était qu'une variable, qu'elle était là seulement pour combler les trous qui pouvaient surgir dans ma vie mais je l'avais aimée et je ne pouvais pas le nier. Seulement la flamme s'était éteinte il y a déjà longtemps et j'avais profiter de son attachement à moi pour avoir quelqu'un à ma botte. Certes, je n'en étais pas fier mais j'étais comme ça. 

Je pris l'épaule d'Astéria dans ma main et la glissa lentement sur son bras pour lui montrer mon soutient. Et pour la première fois depuis des semaines, elle ne la bouge pas. Elle laissa ma main parcourir son bras de haut en bas et lui apporter du réconfort. Ce contact avec elle était bref mais il était important: au lieu de faire trois pas en arrière, nous en faisions cinq en avant. Peut-être allions-nous redevenir aussi proche qu'auparavant. 

Mon emprise se resserra sur son épaule et la dernière chose que je pensais pouvoir se passer aujourd'hui se produisit: elle posa sa mains sur la mienne. Mon coeur s'emballa à son contact, il faisait soudain très chaud, voire étouffant. Elle commençait à se tourner vers moi quand sa chevalière se mit à scintiller d'un vert émeraude éclatant. 

Astéria- Encore ? Sérieusement ? 

Elle lâcha ma main et se concentra sur sa bague, oubliant du tout au tout la conversation qu'elle venait d'avoir avec sa mère et par la même occasion évita notre confrontation. Cette manie qu'elle avait de me rejeter m'énervait, je ne cherchais pas plus qu'une simple amitié... Je me sentais moi-même avec elle, il était facile de lui parler et je voulais seulement qu'elle redevienne la jeune fille de la salle sur demande avec qui je pouvais discuter de tout et n'importe quoi. J'aimais cette personne... Comme une amie je veux dire. 

- PDV Astéria - 

Sous la colère, j'enlevais ma chevalière et la lança au bout de la pièce. J'étais en larme et totalement perdue. Toutes ces nouvelles informations se bousculaient dansa tête et j'étais loin d'être d'humeur pour ces conneries. 

Mila- Depuis quand ton doigt est comme ça ? 

Je regardais mon index. La brulure avait cicatrisé mais laissé une trace sur ce dernier. 

Moi- C'est pas important. 

Mila- Cela vient de la chevalière ? Celle de ton père ? 

Draco- Montre. 

Draco s'empara de ma main et analysa mon doigt du regard. Ses cheveux lui tombaient sur le visage et il était tellement doux dans ses gestes. Sa main, elle, était glacée mais son touché était tout de même agréable. Il releva la tête vers moi après avoir regardé ma peau en détails. 

Draco- Comment tu t'es fait ça ? 

J'ai rêvé de toi de manière très déplacée et ma bague m'a brûlé le doigt. 

Moi- C'est...

Pansy- La bague, elle brille à nouveau. 

Mila- Cette bague appartenait à ton père. Je ne l'ai vue briller que trois fois jusqu'à présent: quand j'ai rencontré ton père, quand je suis partie avec lui et lorsque tu l'as trouvée Astéria. 

Tout devint clair. 

Moi- C'est toi... 

Je levais les yeux vers Draco. 

Moi- C'est toi qui fait briller la chevalière. 

Draco- Quoi ? 

Ils avaient tous l'air perdu mais pour moi tout était devenu très clair et je devais me faire à cette idée. Du moins si elle s'avérait être vraie. Je devais le vérifier et si ce que je pensais était correcte, j'allais devoir faire face à la réalité. 

Je sortis de la pièce. Etrangement, je me faisais rapidement à l'idée qu'elle était ma cousine même si cette histoire était totalement perchée. Je pense que c'est elle qui allait avoir du mal à la surmonter et si c'est le cas alors j'essaierai d'être là pour elle. Même si ça allait être plus que bizarre. 

Pansy- Astéria attends! 

Moi- Je dois vraiment aller vérifier quelque chose, c'est urgent. 

Pansy- Je suis désolée. 

Je lui souris. 

Pansy- Si j'avais su pour nos mères, jamais je t'aurais traitée comme ça. Je suis vraiment désolée. 

Moi- Et moi je suis désolée d'avoir menacer de cramer ton brushing. 

Elle rit avant de me lancer ma chevalière. 

Pansy- Fonce. 

Je chuchotais un petit "merci" avant de courir vers le bureau du professeur Slughorn.