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- On est en retard avec tes conneries princesse. Déclara Richie en caressant la joue du plus petit avant de se retourner et de prendre son sac.
- Mais...attends ! S'écria Eddie.
- Quoi ? Ah oui, tes médicaments, c'est vrai.
- N-oui... Abandonna le brun.
- Prends ton temps surtout... S'impatienta Richie.
Richie n'aimait pas vraiment les cours. Il était pourtant très intelligent. Il avait la meilleure moyenne du club des ratés, même si celle d'Eddie et de Stanley la frôlait, ils n'étaient pas à la hauteur, selon Richie. Il était surtout fort en sciences et en mathématiques. Eddie était très doué en langues, Stan et Ben en art, Beverly en histoire et géographie, et Bill était très talentueux en sport. Ils avaient tous plus ou moins de bons résultats.
- C'est bon on peut y aller. Soupira Eddie en commençant à sortir de sa maison.
- Bah caches ta joie ma puce. Ricana Richie en lui pinçant la joue.
- Aïe espèce d'idiot...j'ai juste pas envie de me retrouver assis pendant des heures.
- C'est pourtant ce que l'on fait chaque jour depuis bien des années, d'où te viens cette soudaine flemme de tout ? De ton prince charmant peut être ?
- Attends- quoi ? Tu veux reparler de ça alors qu'on s'est réconcilié y'a genre cinq minutes ? S'indigna Eddie en marchant plus vite.
- Oh c'est bon c'était pour te taquiner...
- Ouais pour changer.
- Aller Eds, arrêtes de prendre tout mal comme ça.
- Ne m'appelle pas comme ça ! Et je ne le prend pas mal, c'est juste que je trouve ça osé d'en reparler alors qu'on vient de se disputer à propos de ça...
- Bah pourtant on s'est disputé un million de fois a propos de ma relation avec ta mère et tu supportes encore ses orgasmes bruyants toutes les nuits...
- J'en ai marre de toi. Espèce d'idiot. Je commence à te haïr.
Le petit sourire discret d'Eddie prouvait à Richie qu'il mentait. Il le trouvait tellement adorable, ce sourire...
Ils marchèrent en riant jusqu'au lycée. Arrivé à destination, ils entrèrent et allèrent chercher un mot de retard chacun, avant de se saluer pour rejoindre leur cours respectif.
Richie avait mathématiques et Eddie avait cours de chimie. Un cours qu'il détestait. Sauf lorsque c'était Richie qui lui enseignait.
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- Pourquoi t'es arrivé en retard Eddie ? Ça te ressemble pas beaucoup... Rétorqua l'ancien bègue en rejoignant les ratés pour le déjeuner.
- Bah, alors Richie est né, et oui je crois que c'est à ce moment là que ma vie est devenu désastreuse.
- Merci ma puce, tu comptes beaucoup pour moi aussi. Déclara Richie en faisant un clin d'œil au concerné.
- Et merci de répondre à ma question, Edward. Lâcha William.
- Bah en gros j'ai baisé sa mère toute la nuit, et elle est tellement bruyante que notre cher Eddie que voilà n'a pas dormi de la nuit, et a donc loupé son réveil. Fit Richie un large sourire aux lèvres. Le reste du groupe ricanait, sauf Eddie.
- La ferme espèce d'abruti. Déclara-t-il sèchement.
- Oh arrête de tout prendre mal princesse... Répondît Richie en caressant discrètement la cuisse d'Eddie sous la table, et en lui souriant.
Le brun le trouvait, en cet instant, très doux et très affectueux, il ne voulait pas gâcher ce moment alors il se contenta de tirer la langue.
- Très mature... Fit Stanley en regardant la scène de ses deux enfants dans un corps d'adolescent.
- Il ne me semble pas t'avoir sonné, Urine. Se moqua Richie. Stan se contenta de fronce les sourcils et de revenir à son déjeuner. Eddie n'avait rien vu. Il était focalisé sur la douceur de Richie. Sur sa main déposé de la plus tendre des façons sur sa cuisse. Il le regardait parler avec des yeux humides d'amour et de joie. Il souriait bêtement face à la beauté de son ami.
- Les gars, vendredi on va tous dormir chez Mike ! Il m'a appelé hier, son grand père ne sera pas là. On y dort tout le week-end ! S'écria Beverly en souriant à ses amis toute excitée a l'idée de quitter sa sombre maison.
- Parfait pour moi ! Déclara Bill.
- Moi aussi. Répondît Ben.
- Même chose. Suivi Stanley sans lever les yeux de son déjeuner.
- Et vous deux ? S'interrogea Bev en direction de Richie et Eddie.
- Hum, bah vous savez que je dois d'abord avoir l'accord de ma mère. Dis Eddie.
- Donc c'est non. Déclara Stanley.
- Mais non Stan il va s'arranger. Rassura Richie, pas vrai ? Tu vas t'arranger ma puce ? Continua-t-il en se tournant vers Eddie, toujours sa main posée sur sa cuisse.
- Hum, je- oui enfin je, je vais voir Chee... Eddie bégayait face à la douceur de son ami. Il le trouvait si beau et tendre.
- Génial. Sourit il en caressant la cuisse du plus petit. Eddie devenait de plus en plus rouge, il avait de plus en plus chaud et ressentait les mêmes sensations qu'il avait éprouvé chez lui plus tôt, juste avant que cet idiot de Richie ne gâche tout.
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- J'espère vraiment que ta mère va accepter. Déclara Richie en accompagnant son ami chez lui, comme tout les soirs.
- Oui moi aussi Chee. Répondît Eddie en levant la tête vers le plus grand. Il avait été doux et calme toute la journée, ne sachant pas pourquoi.
- Dis Rich ?
- Oui ma puce ?
- Qu'est ce qu'il t'as pris aujourd'hui, à être aussi...doux ? Demanda timidement Eddie.
- Doux ? Tu trouves que j'étais doux ? J'étais comme d'habitude princesse. Déclara calmement Richie.
- Nan, t'étais plus...bah plus doux quoi, t'était vraiment...adorable, comparé à d'habitude.
- Dis que je suis un monstre pendant que t'y es. Rigola Richie.
- Mais non d'habitude tu sais que je t'adore mais là c'était, vraiment t'étais, enfin je t'ai trouvé...
- Pitoyable ?
- Craquant.
Ils avaient prononcé ces mots au même moment. Ils s'arrêtent et se regardèrent. Richie avait un léger sourire et rougissait, Eddie lui essayait de laisser ses sensations dans son corps, de peur qu'elles fassent exploser son cœur débordant d'amour.
- Craquant ? C'est ce que t'as dis ? Demanda Richie en se plaçant face au plus petit.
- Bah quoi ? C'est vrai, si t'étais comme ça tout le temps je te demanderai moins de fermer ta grande gueule. Répondît Eddie en souriant timidement.
- Tu m'étonnes...écoute Eds... Richie tendit sa main et prit celle d'Eddie. Il le regardait droit dans les yeux, et le plus petit ne pouvait pas résister et les affrontait. Richie déposa son autre main libre sur sa joue, sur laquelle Eddie pressa son visage et sourit, toujours en regardant Richie.
- Oui mon Richie ? Chuchota Eddie.
- Je crois que je...je...hum, bah c'est compliqué...hésita Richie.
- Aller Chee, c'est que moi, tu peux tout me dire tu sais ? Déclara Eddie en fermant les yeux.
- Je me sens tellement bien avec toi Eds...je...je...tu...nous...
Eddie déposa sa main libre sur celle de Richie qui tenait sa joue.
- Oui mon Richie ? Murmura Eddie. Nous ?
- Nous...devrions nous dépêcher. Abandonna Richie, en laissant glisser ses mains sur le corps du plus petit, et de lui déposer et rapide baiser sur le front.
- Ta mère est là, à demain ma puce. Déclara Richie en continuant son chemin pendant que Eddie était devant le portail de sa maison.
- Mais nan attends ! S'écria Eddie. Pas cette fois arrêtes !
- Qu'est ce qu'il y a princesse ? S'inquiéta Richie.
- Je...mais...Eddie soupira longuement, d'accord, à demain Richie.
- Et où est passé le « mon » ? Demanda Richie.
- Dans ton cul le « mon » ! S'écria Eddie en ouvrant brusquement son portail. Richie ria de plus belles et partit pour rejoindre sa maison, en faisant signe au garçon qu'il aimait.
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Arrivé chez lui, Richie salua rapidement ses parents et se dépêcha de prendre une douche bien chaude. Après cela, il se mit en pyjama, se posa confortablement dans son lit, lit quelques chapitres du livre « The Shining » par Stephen King (#taslarefgros) et s'endormi, comme chaque nuit en pensant à Eddie.
Eddie lui, était très contrarié. Il était aussi dans son lit, caressant sa joue et sa cuisse en essayant d'imiter les gestes que le plus grand avait effectué plus tôt. Il aimait cette sensation là, cette sensation d'amour et de bonheur que lui procurait le garçon. Pas cette sensation douloureuse, cette crampe à l'estomac qui demande avec force et rage de sortir et de hurler sur Richie, de lui crier qu'il l'aime de toute son âme et que jamais il ne survivra s'il ne goute pas à ses lèvres. Ses sensations étaient toutes nouvelles pour lui. Il voulait en parler, et savait très bien à qui.
