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- S'il te plaît écoute au moins ce que j'ai à te dire ! S'exclama Eddie en dévalant les escaliers pour rattraper Richie. Celui ci ne prit pas la peine de se retourner et quitta la maison de Mike sans adresser un regard aux ratés. Eddie le suivit en courant et finit par le rattraper.
- Tu vas m'écouter maintenant ! Hurla-t-il en serrant le plus fort possible le poignet de son ami.
- J'ai pas envie d'accord ? J'en ai rien à foutre ! Laisse moi tranquille. Répondît Richie en essayant de retirer son poignet et en retenant ses larmes.
- Non, c'est hors de question que je te laisse tranquille. Tu viens de me dire que nous deux c'était finit ! Sérieusement ? Alors au moindre petit obstacle t'abandonne ? S'écria Eddie, toujours en serrant le poignet du bouclé.
- Laisse moi...on en reparlera plus tard..., Fit Richie, sur un ton légèrement plus calme que le précédent.
- Nan, c'est maintenant que je veux en parler. Richie, je veux pas que ça s'arrête nous deux. Tu comptes pour moi. Déclara Eddie.
- Mais moi non plus je veux pas ! S'il te plaît...laisse moi...je, il faut que...que je me calme. Répondît sèchement Richie en retirant enfin son poignet de la main du plus petit.
- Nan Richie, s'il te plaît ne me laisse pas...j'en ai marre de ces disputes sans intérêt, je veux que tu me parles ! Dis moi ce que tu ressens..., fit Eddie en retenant lui aussi quelques larmes.
- Je viens de te dire tout ce que je ressentais pour toi depuis des années maintenant...alors je vois pas ce que je peux te dire d'autre. Eds, on en reparle demain. Il faut que je rentre et que je me calme. Déclara Richie en s'approchant du visage du plus petit, et en lui caressant la joue. S'il te plaît...,murmura-t-il avant d'embrasser le bout de son nez. A ce contact, Eddie ferma les yeux, et se laissa succomber. Il compris vite, que toutes ses sensations et ses sentiments qu'il avait ressentit ne faisaient que prendre le plus de place dans son cœur. Il voulu embrasser tendrement Richie et lui dire à quel point il l'aimait.
- D'accord..., chuchota-t-il en retour. Je t'aime, moi aussi.
Lorsque Richie entendu ces mots qu'il voulait entendre depuis des années, il laissa enfin ses larmes couler. Il se mit à genoux et serra le plus fort possible la taille du plus petit, dans laquelle il enfouit son visage tendrement. Il savait qu'Eddie n'était pas prêt pour une relation, ou du moins pas temps qu'ils en avaient pas parlé sérieusement. Mais il se sentait trop fatigué et triste pour lui dire tout ce qu'il avait sur le cœur. Tout ces sentiments, ces secrets, les choses horribles qu'il s'est infligé à lui même pour être tomber amoureux d'un garçon qu'il ne pensait jamais avoir. Plus rien ne semblait avoir d'importance pour eux à ce moment là.
- Richie...saches que peu importe l'heure et le jour, quand tu seras prêt à en parler, on le fera. Je t'aime Richie. Je veux surmonter ça avec toi. Déclara tendrement Eddie en caressant les cheveux du garçon qu'il aimait. Il s'agenouilla à son tour et déposa son menton sur le crâne de Richie, en posant quelque baisers ici et là.
- Je t'aime...je t'aime tellement...Eddie...je suis désolé..., pleura Richie en serrant le plus petit.
- Arrête de t'excuser. Moi aussi je t'aime. Mon Richie. Chuchota Eddie en déposant sa tête dans le cou du bouclé. Il poussa un long soupire d'aise, jusqu'à ce qu'il sente une goute, puis deux, puis la pluie tomba.
- Tu devrai rentrer. Fit Richie en se relevant. Il tendit la main à Eddie pour l'aider à se relever. Une fois debout, Eddie déclara :
- Oui mais...t'as quand même pas l'intention de partir à pieds ? Tu vas mettre des jours...idiot appelle y'a mère avant qu'elle vienne te chercher.
- Elle va me tuer. Fit Richie en souriant innocemment.
- Mais nan ! Je lui expliquerait...enfin j'inventerai un truc. Aller viens. Insista Eddie. Richie était heureux et malheureux à la fois : Eddie et lui allait peut être gâcher leur amitié, mais il y allait peut être y avoir quelque chose entre eux. Il aimait l'idée d'être au près de lui et de l'embrasser, mais il avait peur de perdre son Eddie à tout jamais. Ils devaient encore parler ensemble, et comprendre leurs sentiments. Richie était sûr d'être amoureux, mais il ne pouvait pas accepter leur relation si Eddie n'était pas persuadé de ses sentiments. Richie se trouvait égoïste de penser cela, mais il avait passé tellement d'années à l'aimer, que s'imaginer avoir gâché leur amitié l'énerve et le rend très triste. Une fois à l'intérieur, Richie s'excusa d'avoir quitté les lieux aussi rapidement et sans explication. Eddie fit seulement remarquer aux ratés que Richie ne se sentait pas bien et qu'il devait rentrer. Richie approuva et appela sa mère pour qu'elle puisse venir le chercher. Elle arriva quelques minutes après, sans quitter la voiture pour saluer les ratés.
- Bon, bah à plus tard Richie. Fit Eddie après être sortit de la maison de Mike, accompagné de Richie. Ils étaient donc seuls dehors. Le bouclé sourit avec de dire :
- À plus tard Eds. Je...j'espère que jusque là, ça va toujours nous deux ? Demanda-t-il timidement.
- Oui bien sûr. Il faut sinon est une discussion, c'est tout. Tu m'appelleras quand tu seras près à en parler. Répondît Eddie en touchant la main de du plus grand du bout des doigts pour le rassurer. Après cette petite dispute, Richie devait avouer qu'il n'était pas très à l'aise quand Eddie se trouvait tactile avec lui. Il avait toujours adoré ça pourtant, mais maintenant que le garçon savait les sentiments qu'il lui portait, il se sentait bizarre en sa présence. Comme si chacun des ses gestes devenaient importants, et cachaient quelques choses. Une façon de dire « je t'aime mais attends encore un peu » ou, au pire des cas « je ne t'aime pas mais j'aime bien me foutre de ta gueule ». Richie croyait plus en la seconde hypothèse. Il ne pouvait pas croire que son cher petit Eddie l'aimait en retour. Il se trouvait chanceux et douteux à la fois.
- Oui, d'accord je t'appellerai. À plus tard Eddie..., fit Richie en tortillant son pied nerveusement sur le sol. Il n'osait pas lui donner de surnom. Pour la première fois, Richie Grand Gueule Tozier ne savait pas quoi dire.
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Le lendemain, Richie était fatigué d'avoir pleuré toute la nuit, la tête enfoncé dans son oreiller, en hurlant le nom d'Eddie. Il était persuadé de l'avoir perdu. Il décida tout de même se l'appeler, il se sentait prêt et même motivé à en discuter avec lui. Il s'habilla rapidement, un jean et une simple chemise rose avec des fleurs bleues dessus suffirait. Il descendit et tapa le numéro du garçon qu'il aimait tellement.
- Allo ? Fit une grosse voix à l'autre bout du téléphone.
- Oh bonjour madame K ! C'est votre Tozier préféré ! S'exclama Richie.
- Oh, oui...bonjour Richard. Tu veux parler à Eddie ? Demanda Sonia.
- Oui s'il vous plaît. Répondît Richie en commençant à ronger ses ongles à cause du stresse.
- Eddie ! Ton ami à lunettes veut te parler ! S'exclama sa mère.
- Sympa..., murmura Richie.
- Richie ? Fit une voix douce et calme a l'autre bout du fil. Richie adorait cette voix. Il l'a reconnaîtrait parmi des millions d'autres.
- Salut Eds. Fit il toujours aussi stressé.
- Tu vas bien ? Demanda Eddie d'une voix rassurante.
- Oui ça va. Enfin je crois. Répondît le bouclé. Il savait qu'il n'allait pas bien. Il ne voulait simplement pas inquiéter le brun plus que ça. Et toi ça va ?
- Non...je culpabilise beaucoup par rapport à hier. Déclara Eddie. Lui aussi avait pleurer pendant une bonne partie de la nuit. Il ne voulait surtout pas faire souffrir le plus grand.
- Il ne faut pas...je...je me sens prêt à parler.
- T'en es sûre ?
- Oui. J'ai envie de te voir de toute manière alors...oui je veux qu'on en parle.
- D'accord. Alors, je viens ? Demanda Eddie timidement.
- Oui si ça te dérange pas.
- Pas du tout ! J'arrive tout de suite.
- D'accord. Alors à tout de suite. Fit Richie avant de frapper son visage comme s'il venait de dire la chose la plus stupide du monde.
- Oui à tout de suite Chee. Déclara Eddie en riant.
Une fois arrivé chez la résidence Tozier, Eddie frappa à la porte d'entrée, plus décidé que jamais a mettre les choses au clair.
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- Salut..., fit Richie en ouvrant la porte de chez lui, dressé devant ce garçon qu'il aimait tant.
- Salut Chee. Répondît le plus petit en souriant.
- Entre. Fit Richie en poussant la porte et en laissant pénétrer Eddie dans sa maison.
- Alors...tu vas bien ? Demanda le brun en posant ses affaires et en s'asseyant sur le canapé. Les parents de Richie étaient absents alors les garçons pourraient parler toute la journée s'ils le voulaient.
- Et bah oui..., Fit nerveusement Richie. Et toi ?
- Attends je crois que ça, on l'a déjà fait. Ria Eddie.
- Oui effectivement..., ria Richie à son tour.
- Alors...qu'est ce qu'on fait ? Demanda Eddie nerveusement après avoir reprit son sérieux.
- Bah je crois qu'on le sait, nan ? Fit Richie en s'asseyant aux côtés d'Eddie. On doit parler...
- Je commence ! Déclara Eddie en se mettant bien droit face à Richie en position tailleur.
- D'accord.
- Alors, déjà, tout ce que je t'ai dis hier, je le pensais. Je t'aime vraiment. Mais j'ai aussi vraiment peur d'avoir une relation. Enfin...surtout avec..., commença Eddie.
- Avec un garçon ? Demanda Richie. Il n'était plus en colère, il voulait seulement comprendre.
- Oui...c'est pas par rapport à toi...enfin d'un côté si parce que je m'imagine pas avec un autre gars que toi. J'aurais jamais de relation avec un gars si c'est pas toi, je laisserai jamais un autre gars me toucher...mais c'est pas toi, c'est le fait que tu sois un gars qui me fais peur...je sais pas si t'as compris..., Fit il en tripotant nerveusement ses doigts. Il se sentait à l'aise à parler de cela avec Richie, mais il avait très peur de sa réaction.
- Oui je comprends...c'est gentil en tout cas. Déclara Richie en rougissant avec un léger sourire. Il aimait tellement Eddie, ça lui faisait énormément de bien de l'entendre dire qu'il ne laisserai jamais un autre garçon le toucher.
- Alors voilà...c'est tout ce que j'avais à te dire moi. Je t'aime énormément. De tout mon cœur Richie...j'ai juste vraiment peur..., Fit Eddie en s'approchant du plus grand, de façon à ce que leurs cuisses se touchent.
- D'accord. Moi je sais pas trop quoi te dire, à part que je t'aime...depuis tellement longtemps, je te jure Eds je sais pas, je...je t'aime c'est tout. Je te demande pas de m'aimer en retour, jveux juste que tu m'accepte..., commença Richie.
- Mais bien sûr que je t'accepte ! S'exclama le brun en prenant la main du bouclé. Je t'aime Richie...j'ai juste peur. Je veux vraiment être avec toi...il faut juste pas que tu m'en veuilles si je suis distant...en fait c'est ça le problème...jvais être tellement apeuré que jvais être distant et tu vas être malheureux...et je veux pas que tu sois malheureux..., Fit Eddie. Il regardait Richie avec de l'amour et de la bienveillance. Richie, quand à lui, était aussi rouge qu'une tomate, et ne savait vraiment pas comment réagir. Son cœur lui disait de l'embrasser, mais son cerveau lui disait de se retenir et de résister.
- Je...pardon je sais pas quoi dire...tout ce que je voulais moi c'était que tu me dises pas que je te dégoûte. J'aurais jamais pensé que tu réagirai comme ça...je suis heureux hein mais...je sais pas quoi faire maintenant..., déclara timidement Richie.
- Moi je sais. Fit Eddie précipitamment avant de prendre le visage de Richie entre ses mains et de poser ses lèvres sur les siennes.
