🌻
Eddie se réveilla dans les bras de Richie, qui dormait encore paisiblement.
- Chee...Murmura-t-il, Chee faut que je rentre chez moi, ma mère va pas tarder.
Richie ne répondît pas, il se contenta de serrer encore plus fort le petit qui était entre ses bras.
- Chee, j'arrive pas à bouger t'es lourd...
- Mmmmmh, nan, reste un peu. Tu sens bon. Marmonna Richie en serrant toujours plus fort Eddie.
- Tu fais chier. Cinq minutes et je m'en vais Richard. Déclara Eddie en refermant ses yeux.
- Mmh, cool. Fit Richie en souriant.
- Si vous la fermez pas tous les deux jvais vous jetez par la fenêtre, et ensemble. Fit sèchement Stan qui était lui aussi dans un duvet près du lit de Bill.
- Laisse les Stan..., marmonna Beverly.
Après un long petit déjeuner entre amis, les ratés commencèrent tous petit à petit à rentrer chez eux.
- Eds, t'as demandé à ta mère pour vendredi ? Demanda Richie sur le chemin de la résidence Kaspbrak.
Si Eddie avait pu dormir chez Bill cette nuit là, c'est parce que sa mère travaillait de nuit à l'hôpital, et pensait que son fils était chez eux. Mais Eddie savait que ça ne passerait sûrement pas pour vendredi. Chez Mike en plus, un ami que sa mère n'avait jamais vu ne serai ce qu'en photo.
- Non pas encore. Mais tu sais Chee, c'est pas grave si je viens pas. Faut pas t'inquiéter on se verrai samedi à la carrière. Déclara Eddie d'une voix douce et rassurante.
- Ouais...si tu le dis. Je préférerai que tu viennes. Fit Richie en regardant ses pieds.
- On y est. Il faudrai peut être pas que..., commença Eddie.
- Qu'elle me voit. Oui je sais oui. On se voit cet après-midi au lycée de toute façon. Coupa Richie en se penchant et en embrassant le front du plus petit.
- Chee..., chuchota Eddie en fermant les yeux.
- J'ai passé une très bonne nuit, Eds. Répondît Richie en reculant, à tout à l'heure mon chou ! S'exclama-t-il en faisant un signe de la main en direction d'Eddie.
- À tout à l'heure..., fit Eddie en rougissant, avant de passer le portail de sa grande maison.🌻
- Richard ! Arrête ! T'es vraiment chiant ! Eddie avait hurler ses mots en plein cours de maths, juste après que Richie ne lui ai déchiré toutes ses feuilles de brouillons pour lesquelles il avait tant travaillé.
- Oh aller t'avais tout faux de toute façon ! S'exclama Richie avec un grand sourire.
- Vous deux ! Vous n'avez donc aucun respect ? Demanda le professeur en colère, ses gros soucils épais cachant pratiquement ses yeux.
- Bah nan..., répondit Richie avec un air hautain et insouciant, avant de se retourner vers Eddie en riant.
- Arrête...chuchota Eddie avant que le prof ne hurle :
- Ça suffit, vous deux, hors de ma vue ! Vous allez en vie scolaire vous expliquez sur le champ !
Ils obéissaient au désir de leur professeur et sortirent.
- Aller viens on va se promener, dit Richie en prenant la main d'Eddie dans la sienne.
- Quoi ? Mais il vient de nous dire de...
- Tu vas pas l'écouter ? Aller viens, ça va être marrant. Insista Richie.
- Bon d'accord. Déclara Eddie après avoir pousser un long soupir.
Ils étaient maintenant dans le parc de Derry, marchant et riant paisiblement.
- Viens on monte là, dit Richie en pointant son doigt sur un grand arbre aux branches épaisses.
- Tu crois vraiment que je vais accepter ça ? C'est mal me connaître, Richie. Répondît Eddie en levant un sourcil.
- Oh aller ! Rien qu'une fois ! Fais le pour moi ! Supplia Richie en joignant ses deux mains. Steuplaitsteuplaitsteuplait !!
Même si Richie succombait très facilement au doux regards d'Eddie lorsqu'il lui demandait quelque chose, le brun lui, était beaucoup plus résistant.
- Nan. Aller Chee, on a qu'à aller manger quelque chose pour passer le temps. Déclara Eddie en prenant la main du bouclé.
- Tanpis j'y vais seul. Fit Richie en dégageant sa main.
- Hors de question ! S'écria Eddie. Tu veux que je fasse une crise cardiaque ! Nan espèce d'idiot on va aller manger et aucun de nous ne risquera sa vie bêtement, et certainement pas toi ! Eddie était maintenant en train de tirer Richie le plus loins possible du parc, avec toute la force dont il pouvait disposer.
- T'es mignon Eds mais je peux marcher tu sais. Fit Richie mettant son bras sur les épaules du brun.
- Ouais...on sait jamais avec toi. Déclara Eddie en rougissant et en replaçant une mèche de cheveux, déjà très bien placé.
- Chou, chou, chou ! Ria Richie en tirant sur la joue d'Eddie avant de lui déposer un baiser sur le haut du crâne.
- C'que tu peux être chiant. Fit Eddie en souriant au bouclé.🌻
- On a séché toute la journée ? Sérieusement ? Demanda Eddie en se redressant pour se mette en position assise, sur le lit de Richie. Ils avaient décidé de se rendre chez lui après mangé.
- Et oui, répondit Richie qui était assis sur sa chaise de bureau, bienvenue chez les grands ma puce.
- Oh la ferme. Ma mère va me tuer avec tes conneries. Fit Eddie.
- Mais naaaan, j'irai lui dire que je t'es séquestré, et que t'as passé une matinée amusante, ça devrai le faire. Déclara Richie en se levant pour se placer à côté du brun.
- Je préfère lui faire croire que j'étais en train de dealer que de lui avouer que j'étais avec toi. Fit Eddie en souriant.
- Adorable. Ria Richie.
- Oui, je sais oui.
- T'es vraiment insolent toi quand tu veux. Déclara Richie en poussant Eddie contre son lit, et en le chatouillant jusqu'à ce qu'il lui hurle d'arrêter.
- T'es vraiment horrible, tu veux me tuer en fait. Fit Eddie les larmes aux yeux, toujours allongée sur le dos. Richie le rejoignit et ria avec lui.
- J'adore te voir rire comme ça. Dit il en souriant.
- Oui, ça fait du bien. Répondît Eddie en essayant tant bien que mal de ne pas se remémorer les horribles souvenirs de Ça.
- Ça va ? Demanda Richie en passant sa main dans les cheveux du brun.
- Oui, oui je...je veux juste oublier. Fit Eddie en prenant la seule main libre de Richie.
- N'y pense plus. Essaie juste de penser aux bons moments. Rassura Richie.
- C'est ce que tu fais toi ? Demanda Eddie en regardant les beaux yeux verts de Richie.
- Comment ça ?
- Bah pour être heureux, c'est ce que tu fais ? Répéta Eddie.
- Bah...oui enfin ça contribue..., déclara Richie. Il n'était pas malheureux, mais pas heureux non plus. Il se sentait beaucoup mieux qu'il y a quelques années, mais il lui manquait encore quelque chose. C'était Eddie. Même si leur amitié lui plaisait, il savait qu'il ne serrait jamais vraiment heureux s'il n'était pas à lui. Mais il se sentait tout de même bien. Encore quatre ans en arrière, il se faisait du mal pour oublier les sentiments qu'il éprouvait pour le brun.
- C'est quoi qui te rends heureux ? Demanda Eddie.
*toitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoitoi*
Richie répétait ces mots dans sa tête, et finit par répondre :
- Bah...vous enfin, les ratés quoi...pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que...moi aussi vous me rendez heureux mais...je sais pas...je pense juste que je suis fragile et faible et que j'arriverai jamais à oublier ce putain d'été. Fit Eddie en baissant le regard.
- Arrête...Eddie regarde moi...Eds ! Déclara Richie en soulevant le menton de Richie pour plonger son regard dans le sien.
- Tu n'es pas faible. T'es le mec le plus fort et le plus merveilleux qui puisse exister. Tu le comprends pas parce que t'as encore peur, mais réalise au moins que t'as tuer un putain de clown tueur, que t'as affronté ta mère, que t'as arrêté de prendre tes médicaments, que t'as affronté t'es plus grandes peurs que jamais t'aurai penser affronter avant. Essaie de réaliser ça putain Eds, t'es bien plus fort que tu ne le crois. Richie pensait tout ces mots. Et il voulait lui dire tellement plus, il voulait lui montrer son amour, il voulait l'embrasser.
- Merci Richie. Murmura Eddie en plongeant sa tête contre le torse du bouclé, comme la veille. Je t'aime.
Le cœur de Richie accéléra ses battements. Il savait qu'il ne s'agissait que d'un « je t'aime » amical, mais cela représentait déjà énormément pour lui. Et Eddie le savait. II savait qu'il n'avait pas besoin de lui écrire de long poèmes ou de lui dire pendant des heures à quel point il est incroyable. Il lui suffisait de prononcer ces deux petits mots, et Eddie savait que Richie allait se sentir bien.
- Moi aussi ma puce. Je t'aime tellement. Richie serra de le corps d'Eddie le plus fort possible et posa son menton sur son crâne. Il ferma ses yeux et, dans cette position, les garçons s'endormirent paisiblement, en se sentant aimé et soutenus.