Blows and Wounds [/𝙲𝚘𝚛𝚛𝚎𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗\]

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚜𝚎𝚒𝚣𝚎

Juliann expliqua la situation à mes parents répétant les mêmes phrases que le médecin.

- Enceinte ? Mais elle n'était plus avec Marc depuis deux mois, elle l'aurait revu elle nous aurait prévenu non ? Je ne comprends pas ..
- Carl va me chercher un verre d'eau s'il te plaît je ne me sens pas bien.
- Pour être honnête avec vous .. Je voyais votre fille depuis à peu près deux mois, donc si mes calculs sont bons ..
- Carl ? Finalement ramène moi un verre de vin
- Catherine, il est 2h00 du matin et on est à l'hôpital !, dit mon père.
- Je sais, ça parait .. Surprenant ?, dit Juliann
- Raison de plus, je ne pense pas, que ma fille serait assez stupide pour prendre des cachets et se laisser tomber dans les escaliers !, dit ma mère.

Quelques minutes plus tard, Marc arriva, l'air dévasté.

- Catherine, mais que c'est-t-il passé ?
- Marc, merci d'être venu !
- J'ai fais aussi vite que j'ai pu !
- D'après le médecin elle aurait mélangé alcool et médicaments et serait tombée dans les escaliers.
- Mais quelle horreur ! Elle allait bien, quand je suis parti. On venait de se mettre d'accord sur les closes du divorce. Comment va t-elle ?
- Elle est dans le coma, le pronostic vital est engagé. Marc, je ne veux pas perdre ma fille.

Ma mère s'effondre dans les bras de Marc, si tu savais maman ! Quel connard !

- Ça va aller Catherine, elle est forte ! Elle va s'en sortir

Un autre docteur arrive vers mes parents, se présente et sert la main de Marc.

- Bonsoir docteur, je suis le mari de Charlie.
- Bonsoir monsieur Millers. L'état de votre femme est stable, nous allons devoir procéder à une craniectomie, il y a une pression dans son cerveau du au choc. Il faudrait signer quelques papiers, notamment le consentement monsieur Millers.
- Cette opération ramènera t-elle ma femme docteur ?
- Malheureusement, je ne peux pas me prononcer. Pour le moment on doit la maintenir en vie et faire notre possible pour sauver et votre femme et le bébé.
- Le bébé ?
- Oui, votre femme est enceinte de huit semaines. Félicitations monsieur Millers.

Marc s'assoit, l'air intrigué. Ses points commencent à se serrer, comme si j'avais une fois de plus dit ou fait  quelques chose de travers. Il fixa l'inspecteur Juliann, le regard noir de haine.

- Et dîtes moi, que faites vous ici ?  Qui êtes vous ?
- Pardon, je ne me suis pas présenté. Je suis l'inspecteur Juliann Harmon.
- Un inspecteur ? Une enquête est nécessaire en cas de chute dans les escaliers ? C'est nouveau !
- Non, mais je .. J'étais déjà sur place quand j'ai vu les parents de Charlie. J'ai attendu les résultats avec eux.
- D'accord. Merci, mais nous n'avons plus besoin de vous inspecteur ! Je suis là maintenant, je m'occupe de ma femme et de mes beaux parents.
- Très bien, je m'en vais. Tenez moi au courant, dit il en serrant la main de mon père.

Avant de partir, Juliann retourna voir le médecin pour lui laisser sa carte.

- Tenez docteur, si il y a du nouveau appelez moi s'il vous plait. Je ne pense pas que ce soit un simple accident.
- Je vous appelle si j'ai du nouveau.
- Merci

Juliann pris le chemin de la sortie, remonta dans sa voiture et rentra chez lui. Mes parents se rendirent à la cafétéria de l'hôpital pendant que Marc resta dans la salle d'attente avec Ayden.

- Tu en pense quoi toi ?
- Je ne sais pas chéri. C'est bizarre tout ça, D'abord  la chute dans l'escalier il y a quelques semaines, maintenant les médicaments et l'alcool. Ce n'est pas le genre de Charlie.
- Tu ne crois tout de même pas que... ?
- Pour le moment je ne préfère pas y penser. Par contre, je me dis que c'est préférable de ne pas annoncer à Marc que Charlie voyait Juliann,
- Oui je suis d'accord avec toi. Je vais m'asseoir, prends moi un grand cappuccino s'il te plaît.
- Je te ramène ça, répond mon père.

Une fois rentré chez lui, Juliann n'a pas dormi de la nuit, il ne cessait de se retourner sans cesse dans son sommeil. Il se leva et appela Aly, sa collègue,

- Aly ? C'est Juliann.
- Oui Juliann ? Une urgence ?
- Oui, peux-tu me faire des recherches sur Marc Millers ?
- Ce n'est pas le mari de ta copine ça ?
- Si, Aly il s'est passé quelque chose de terrible ce soir.

Marc raconta ce qu'il s'était passé à Aly sans oublier aucun détail. La chute, l'alcool, les médicaments, le sang, la grossesse ..

-  Wahou ... Écoute, j'ai fini ma nuit dans trente minutes. Je vais voir ce que je peux trouver et j'arrive d'accord ?
- Non, on verra ça demain, rentre chez toi et vas te reposer.
- Juliann, arrête de faire ta tête de mule, je fini et j'arrive.
- D'accord merci.

Juliann se leva, se fit couler un café et décida de prendre une douche, une longue douche ! Une heure plus tard Aly frappa  à la porte. Juliann ouvrit la porte et regarda Aly avec tristesse.

- Mon pauvre ..., dit Aly en prenant Juliann dans ses bras. - Rentre, j'ai fais du café.

Aly rentra, s'installa à la table de la cuisine et sorti tout ce qu'elle avait pu trouver, Elle avait abattu un travail incroyable en une demi-heure de temps.

- Alors, voici le dossier de Marc, je n'ai rien trouvé de spécial. Ils vivaient en France, sont arrivés à Pittsburgh en 2011 puis on déménagé à Sycamore en 20112 et leur fils est né en 2015.
- Il a un casier ? demande Juliann.
- Rien, même pas de contravention.
- Je suis sûr qu'il y a quelque chose qui nous échappe. Il y a trop de choses bizarres chez lui, Déjà, Betty était sa secrétaire, elle est morte et maintenant sa femme est entre la vie et la mort.
- Ça ne veut rien dire tu sais Juliann, tu n'as pas les idées claires et c'est normal. Le meurtrier de Betty est tout simplement ignoble et pervers ! Je pense que si il avait voulu tuer sa femme, il n'aurait pas procédé ainsi.
- Justement Aly, il a peut être fait exprès de changer son mode opératoire.
- Je pense que tu devrais aller te reposer. J'ai pris mon ordinateur je vais faire des recherches, je vais rester ici pour ne pas que tu sois seul, d'accord ?
- Oui, allons dans le salon.

Aly s'installa dans le canapé avec une énorme tasse de café, Juliann s'assit à côté d'elle, et s'endormi au bout de quelques minutes.